Les « Bleus », – ceux de la « Squadra Azura » -, n’ont pas pu résister longtemps.
Si contre la France, la « Roja » a pu donner l’impression de jouer en dessous de sa valeur, elle a su donner, hier soir, à l’occasion de cette belle finale, toute la mesure de son talent.
Les performances de cette équipe sont uniques dans l’Histoire du Football. Elles devraient inciter les entraîneurs et les futurs sélectionneurs à la réflexion, et à une remise en question des valeurs, et des critères sur lesquels les futures sélections devront être bâties.
Le monde a changé, et le football avec lui.
« La mode », n’est plus aux grands gabarits, dotés d’une « masse musculaire » destinée à impressionner et à imposer à l’adversaire une combat physique, ce qui a prévalu, au cours des années écoulées en équipe de France.
Elle n’est plus, non plus, aux joueurs qui se prennent pour le nombril du monde et qui placent leur orgueil personnel au-dessus de la fierté de porter le maillot national, aux » athlètes pousseurs de balle » sans intelligence, sans éducation, sans discipline, sans valeurs, sans envie de vaincre.
Les joueurs de notre équipe nationale, à l’ego boursoufflé, devraient méditer sur le geste d’une suprême élégance de Torrès, offrant à son partenaire Mata qui venait d’entrer sur le terrain, un but en or, qu’il aurait pu marquer ce but lui même et devenir le meilleur buteur de la compétition.
Un exemple achevé de générosité, d’esprit d’équipe et de solidarité.
Les médias devraient également réfléchir à tout cela, avant de monter trop rapidement au pinacle, des joueurs qui ne le méritent pas….
Les petits gabarits, maîtrisant parfaitement les gestes techniques élémentaires, et en particulier celui qui consiste à faire une passe qui arrive dans les pieds du partenaire démarqué et non dans ceux de l’adversaire, les joueurs doués d’intelligence, de finesse, et sachant, balle au pied, effectuer la meilleure lecture instantanée du jeu, les joueurs capables de créativité et de discipline ont infiniment plus d’avenir que les grands athlètes, trop lents, au jeu simpliste, et incapables de « passer la vitesse supérieure »dès que l’équipe adverse donne des signes de faiblesse.
Les Messi, Iniesta, Xavi, Villa, et d’autres sont là pour nous le démontrer….
Les Espagnols nous en ont donné hier, une magistrale démonstration, devant une équipe italienne qui, bien qu’affaiblie, n’a pas démérité.
Espérons que le prochain sélectionneur de l’équipe de France saura en tirer quelques leçons….
J’ajoute un supplémént pour répondre à votre billet: Je ne pense pas qu’en France on puisse faire la même chose quoiqu’en dise également Raymond Doménech. D’une part parce que les meilleurs joueurs Français partent à l’étranger surtout ceux faisant partis de l’équipe championne de France privant ainsi l’ensemble du championnat d’une qualité plus élevée. Et d’autre part parce qu’il manque un patron dans l’équipe comme l’ont été Kopa, Platini, Zidane. L’entraineur ne peut rien faire tout seul.
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Le football c’est avant tout une affaire des pays dit du sud, que ce soit de l’Europe (Espagne, Italie) ou de de l’hémisphère (Brésil, Argentine). Le football espagnole si on ajoute la détermination et le tempérament ça donne ce que nous constatons depuis quelques années. Les dirigeants espagnoles ont su échapper au modèle néerlandais pour revenir à l’essence même du football fait de passes courtes et de dribles. Comme vous dites pas besoin d’être des colosses.
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