Lu et entendu dans « lemonde.fr de ce jour:
« Dans un livre intitulé « PS : hold ups, arnaques et trahison », deux journalistes affirment détenir les preuves d’une fraude à grande échelle mise en place pour faire élire Martine Aubry en novembre 2008 à la tête du PS. Pour Jean-Michel Normand, journaliste au « Monde », Ségolène Royal aurait intérêt à « calmer le jeu » dans cette polémique car « si elle veut être candidate à l’élection présidentielle, elle a besoin d’un parti en ordre de marche ». »
Première remarque : si ces « journaleux » prétendent « avoir les preuves » d’une « fraude à grande échelle », pourquoi ne les ont ils pas révélées dans leur bouquin ???
Deuxième remarque : les « journaleux » du Monde sont- en toute objectivité- de bon conseil : il faut rapidement organiser le « silence-radio » sur ce brûlot, avant que le feu ne gagne les coulisses de ce Parti en voie de décomposition. En clair, cela signifie que Ségolène doit adopter une attitude de « magnanimitude », si elle veut échapper à l’accusation de « coupable de diviser » un Parti déja en miettes. En somme, une sorte de chantage : Ségolène tais-toi, sinon on te rendra responsable de la nouvelle pagaille dans le Parti Socialiste.
Troisième remarque : si ces faits se révèlent indiscutables, Martine Aubry devrait démissionner de son poste de Premier Secrétaire.
Ceci dit, pour meubler le silence-radio exigé de Ségolène, il convient organiser quelques petits vacarmes à partir des dérapages verbaux, ou autres, de quelques « agités du bocal » dont la Droite est si largement pourvue.
Le prochain petit vacarme ??? Je vous le prédis : c’est « l’affaire Clearstream » qui va occuper les « Unes » et tout l’espace médiatique disponible, afin de détourner l’attention des « gogos » des méthodes quasi « totalitaires » selon lesquelles quelques dirigeants véreux, appartenant à la génération de la « relève » du Parti Socialiste concoivent une « consultation démocratique ».
On imagine déja les « manipulations » auxquelles les futures « primaires »destinées à désigner celui ou celle qui aura en charge le leadership de ce Parti, vont donner lieu.
Et, bien entendu, on tremble déja devant la perspective d’éléctions destinées, selon ces même dirigeants, à porter un Socialiste à la tête de la France….
Un grand Parti d’opposition, qui revendique l’alternance et se laisse prendre la main dans le sac, ou plutôt dans l’urne, c’est très préoccupant pour la France.
En complément, j’ajoute que si Sarkozy s’était laissé prendre « la main dans l’urne » lors de sa prise de possession de l’UMP, on imagine le déchaînement que cette absurdité aurait provoqué….!!!!