« Face à face »… mais de « profil »-aussi bas que possible !!!


Moi qui croyais (un peu naïvement ???),- pour avoir réécouté le questionnement, sur M6, de Mr Hortefeux, Ministre français de l’Intérieur par Madame Mélissa Theuriau-Debbouze (1) -, que la Police française avait un monopole dans la difficulté de faire régner l’ordre et respecter la Loi dans les « quartiers » sensibles, je découvre, avec stupeur, dans le journal du soir belge La Dernière Heure ( http://www.dhnet.be) l’article suivant:

La police priée de faire profil-bas face aux émeutiers.

(03/09/2009)

Afin d’éviter une escalade dans certains quartiers, le ton a été donné : « Ne pas chercher la provocation »

BRUXELLES Le constat de ces policiers qui préfèrent rester anonymes, craignant les sanctions de leur hiérarchie, est bien là… et il est triste : « Il existe bel et bien à Bruxelles des zones de non-droit. » Des quartiers où les émeutiers sont chez eux… Ils n’ont d’ailleurs aucune crainte à avoir… La consigne est simple : « Ne pas faire de vagues, ne pas contrôler, ne pas intervenir même s’ils sont des dizaines à se rassembler, ne pas dresser de P.-V. pour outrage, ou même après avoir reçu un pavé. »

Voilà, c’est dit. Certains policiers ont reçu comme ordre de faire profil bas. Le monde à l’envers donc. Le criminel décide et mène la danse.

Et ces jeunes casseurs l’ont déjà bien compris, puisqu’ils sont chaque jour de plus en plus nombreux à narguer les inspecteurs de police qui patrouillent dans un périmètre de plus en plus élargi.

C’est le cas entre autre dans les environs de la place Anneessens, dans le centre de Bruxelles.

Le 30 août, une patrouille a voulu contrôler le conducteur d’une moto qui roulait de manière dangereuse. Le motard a pris la fuite et s’est réfugié auprès de jeunes. Profitant du nombre, ils ont empêché le contrôle. Motif invoqué : on ne contrôle pas pendant le ramadan !

Les insultes ont fusé et, finalement, les policiers ont dû se replier après avoir été visés par des blocs en béton. « Un jeune avait été interpellé et mis à la disposition du parquet. » Le lendemain, il était une nouvelle fois dans les rues à défier la police.

Depuis quelques jours, la tension est palpable aussi bien à Bruxelles qu’à Anderlecht ou à Molenbeek.

C’est triste à dire, mais les policiers ont l’habitude de se faire insulter. Mais la tension a monté d’un cran. « Maintenant, ce n’est plus sale flic que l’on entend quand on passe. On entend toujours le même mot : embuscade ! » Ce simple cri a des répercussions dramatiques pour les patrouilles qui en deux temps trois mouvements se retrouvent encerclées et visées par des pierres, pavés, ou bloc de béton. « Ils nous tendent des pièges. »

Afin d’éviter une escalade infernale, le ton a donc été donné : « Ne pas chercher la provocation. »

Eh oui, un contrôle pourrait être considéré comme une provocation et dégénérer à tout moment. « Alors, on a préféré nous dire de ne pas y aller. »

Pour avoir, dans le passé, publié sur le blog que je tenais sur « Le Monde.fr », une série d’articles extraits de la Presse étrangère montrant qu’en Belgique,en Allemagne, en Hollande, en Suède et au Danemark, la Police était confrontée en permanence à des manifestations d’hostilité et de violence semblables à celles que la région parisienne venait de connaître, j’ai été exclu de ce blog pour propos incitant au « racisme », et à la « xénophobie », mots utilisés, – tout comme les mots « stigmatisation » ou « discrimination »- comme une arme absolue pour neutraliser tous ceux qui osent évoquer des faits qui appartienent désormais à l’ordinaire des banlieues des grandes villes européennes.

Il est vrai que cette évocation gêne considérablement, tous ceux qui, en France, essaient de convaincre que ces situations ne sont pas le fait de l’impossibilité d’intégrer à nos moeurs et à notre culture ces « catégories défavorisées issues de l’immigration », mais sont le résultat d’une absence de politique de prévention et surtout de l’attitude de provocation de la Police qui, au lieu d’organiser des « parties de football » avec des individus qui vivent avec un « couteau entre les dents », s’obstinent à vouloir exercer son rôle dans des cités terrorisées par quelques voyous qui n’acceptent pas que l’on puisse contrôler leur identité lorsqu’ils se comportent en dehors des règles de la Loi.

Poursuivant ma lecture de ce quotidien du soir ( la Dernière Heure) je découvre dans la rubrique des « faits divers », l’article ci-après qui relate jour après jour des incidents entre voyous et policiers belges, qui en dit long sur les analogies existant entre les situations auxquelles sont confrontés les policiers dans beaucoup de pays européens.

Citation:

En peu de jours, une multitude d’interventions qui ont failli très mal tourner Nouvelle Recherche

Mercredi 26 août

18 h

La police fédérale du métro arrête, à Anderlecht, un voleur de sac. L’auteur appelle à l’émeute. Ça fonctionne. Rapidement, une centaine de jeunes entourent les policiers. Un inspecteur sera roué de coups.

22 h 30

Des jeunes d’origine marocaine ont dérobé le vélo d’un Pakistanais à Molenbeek. La famille de ce dernier est intervenue. La situation est partie en vrille… Des coups sont donnés. Un des Marocains sort une arme et tire ! Les Pakistanais seront visés à coups de pierre; ils trouveront refuge au commissariat.

23 h 20

Des cocktails Molotov ont été lancés dans la station de métro Aumale, à Anderlecht, provoquant une panne électrique dans le quartier ! Neuf cocktails Molotov prêts à l’emploi ont été découverts ainsi que des briques. Les émeutiers avaient également répandu de l’huile sur la chaussée et placé des barrières en vue de prendre en guet-apens les secours qui allaient arriver. Au même moment, à Anderlecht, un incendie volontaire a été déclenché avenue Léon Debatty. De l’essence et de l’huile ont servi de déclencheur. À Molenbeek, des cocktails Molotov ont été lancés sur une voiture… Deux heures plus tard, une voiture de police recevait des pavés…

2 h 05

Les pompiers, qui maîtrisaient un incendie de broussailles volontaire, sont pris à partie par des jeunes qui jettent des pierres dans leur direction.

Jeudi 27 août

18 h 45

Un véhicule stationné place du Repos à Anderlecht est la cible de jeunes qui lancent des briques dans la direction des policiers. Des mèches de cocktails Molotov sont retrouvées dans les environs…

22 h 15

Les voitures de police doivent faire face à des jets de pierre rue de Ribaucourt, à Molenbeek; les émeutiers ont même saboté une borne électrique.

23 h 30

Un immeuble de la rue de Ribaucourt, à Molenbeek, est attaqué à titre de punition. Suite aux plaintes des habitants, un débit de boisson dans lequel de la drogue était vendue avait été fermé par la police. Après avoir observé plusieurs heures avant les effectifs présents au commissariat, les émeutiers sont passés à l’action. Pendant que certains ont escaladé les grilles, d’autres ont bouté le feu à deux voitures et endommagé quatre autres véhicules. Un incendie volontaire atteindra également la cour de l’immeuble. Deux jours plus tôt, un habitant de l’immeuble avait retrouvé sa voiture en feu…

0 h 15

Le feu a été bouté à un banc public et à des déchets, rue de Terre Neuve, à Bruxelles.

1 h 45

Un booster est volontairement incendié rue des Goujons à Anderlecht. Une porte d’une maison est également détruite par les flammes.

2 h

Des véhicules partent en fumée square Ambiorix, à Bruxelles.

2 h 35

Toujours rue des Goujons à Anderlecht, deux véhicules ont été incendiés et un bidon d’essence a été retrouvé.

Vendredi 28 août

17 h

Deux policiers de la zone Midi, un homme, une femme, sont pris à partie par des jeunes. L’un d’eux va interdire à la jeune femme de le regarder, car c’est interdit pendant le ramadan ! Le collègue d’origine turque intervient… Il sera traité de « sale traître » par les émeutiers, qui applaudissent.

17 h 50

Des pompiers, qui réanimaient un malade sur la voie publique, sont insultés et maltraités par des jeunes.

Samedi 29 août

15 h 15

Des œufs sont lancés sur des voitures de police, place Albert, à Anderlecht.

Dimanche 30 août

Vers 20 h 30

Le contrôle d’une moto qui roulait dangereusement à Bruxelles tourne à l’émeute. Le quartier de la place Anneessens s’enflamme. Les jeunes refusent de se faire contrôler pendant le ramadan… Une voiture de police reçoit un bloc de béton.

Voilà qui réduit considérablement la portée du discours d’une partie de la Gauche en France, que l’on peut résumer ainsi:

 » L’embrasement des banlieues est (entre autres) un résultat de l’exaspération créé par Nicolas Sarkozy depuis 5 ans. C’est l’échec de sa politique de « tolérance zéro », et de son choix du « tout répressif » au ministère de l’Intérieur, avec la suppression des missions de « police de proximité » axée sur la prévention, et le harcellement pratiqué par des policiers-voyous équipés de « flashballs » par Sarkozy et qui se croient tout permis. »

 Un bon sujet de méditation, à la fois pour Madame Mélissa Theuriau-Debbouze, et….. pour les « modérateurs de blogs » embusqués derrière leur écran….ainsi que pour tous ceux qui pensent encore que l’insécurité est un fantasme entretenu par la Droite, et que seul existe « un sentiment d’insécurité »savamment entretenu par les « partisans du tout sécuritaire »…… 

Il semblerait que la Belgique ait -tout comme la France – ses « Gogos » pour entretenir le discours « de Gauche », en refusant de contempler les réalités décrites jour après jour par une presse « non formatée ». La « stupiditude n’a pas de frontières »…

(1):http://fr.news.yahoo.com/51/20090903/ten-melissa-theuriau-a-t-elle-t-trop-loi-0111c6b.html

Les « Bleus » broient du Noir !!!


L’équipe de France de football n’a plus le moral !!!

Le « Parien.fr » relate l’incident qui a opposé le Capitaine de l’équipe de France de Football, et l’entraineur, au cours des instants qui ont précédé le dernier entrainement avant la décevante rencontre contre la Roumanie.

On peut lire ceci sur le site de ce quotidien d’information, en général fort bien informé:

« Les différentes sources qui nous ont raconté la scène évoquent le silence qui a suivi ces mots, l’atmosphère rendue tendue par cette « provocation du sélectionneur. « C’était étrange. Personne ne s’attendait à ce qu’il attaque les joueurs comme cela. Il voulait les piquer dans « leur orgueil. Il voulait une réaction de leur part pour qu’ils se donnent encore plus avant le match face à la Roumanie », confie un membre « de l’encadrement. Seulement, le retour du boomerang est violent. « Raymond ne s’attendait pas du tout à ça », assure un autre témoin. « Ça « », c’est la réaction des joueurs. Ou plutôt d’un joueur, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus, le capitaine, le leader, celui qu’on écoute, qui « montre l’exemple : Thierry Henry. Le Barcelonais prend la parole. « Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du « groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim. On s’ennuie pendant vos entraînements. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, « jamais je n’ai été dans cette situation. On ne sait pas comment jouer, où se situer, comment s’organiser. On ne sait pas quoi faire. On n’a « aucun style, aucune idée directrice, aucune identité. Ça ne va pas », argumente Henry. Lui non plus n’élève pas le ton. Il ne cherche pas la « confrontation, ni l’altercation avec le patron technique des Bleus. Il veut simplement lui dire le sentiment, ou plutôt le ressentiment, qui « habite tout le groupe.
« Les joueurs sont déçus, anxieux par rapport à ces qualifications pour le Mondial. Le spectre de ne pas aller en Afrique du Sud leur fait peur. « Ils en parlent entre eux. Beaucoup. La pauvreté des entraînements mais surtout des causeries de Domenech les désespèrent, eux qui « travaillent ou ont travaillé avec les plus grands entraîneurs du monde, de Ferguson à Wenger en passant par Ancelotti, Mourinho, Hiddink, « Lippi et tant d’autres. »

     Raymond Domenech (à gauche) et Thierry Henry, lors d'un entraînement de l'équipe de france de football, le 3 septembre 2008, à Clairefontaine

Il fallait bien que « ça pète » un jour !!!! Cela fait bien longtemps que sur ce blog nous dénonçons le fait que le talent dialectique de Domenech, et son « savoir faire d’animal politique », pour reprendre une expression d’un journaliste du Monde, ne parviennent pas à masquer une situation que tous les amateurs de bon football constatent match après match de l’équipe de France.

Cette équipe constituée de joueurs qui dans leurs clubs étrangers respectifs sont des stars,- et s’agissant des attaquants, des butteurs confirmés -, produit un jeu ennuyeux, sans originalité tactique, et malgré les encouragements d’un public de supporters qui s’époumone à hurler « allez les bleus » ( !!!), ne parvient pas à atteindre des résultas convaincants, et à marquer des buts, même contre de modestes équipes devant lesquelles elle devrait « faire un carton ».

La petite « camarilla » qui dirige le football français et jongle avec les milliards de budgets, a beau s’évertuer à relancer l’entraîneur après chaque prestation décevante de l’équipe de France, elle reste prisonnière avec lui d’une conception étroitement « idéologisée » de la séléction des joueurs.

Cette équipe a beau s’appeler « l’équipe de France », elle est loin d’être considérée par les amateurs de football, comme représentative de la France. Beaucoup de ces séléctionnés, promus socialement grâce à leur talent de footbaleurs, mais aussi grâce à l’excellente formation qu’ils ont reçue dans les clubs français,  jouent en équipe de France avec le seul objectif d’entretenir le niveau de leur notoriété personnelle, afin d’en négocier le prix dans leur club où ils perçoivent des « émoluments » fabuleux, qui émeuvent moins nos parangons de la « morale financière » que les bonus des traders ou les salaires des managers de haut niveau.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet, mais il est préférable de s’exprimer avec retenue, afin de ne pas choquer les « modérateurs » embusqués derrière leur écran…..

Mais nous approchons de l’instant où « les masques tombent » et la cruelle réalité saute au visage de ceux qui ont la tâche de faire briller les couleurs du Football français qui pourtant ne manque pas de talentueux espoirs, sans qu’il soit nécessaire d’aller les chercher systématiquement au-delà de nos frontières.