Crise de confiance


Après la crise financière, la crise de « l’économie réèlle » arrive à grands pas. C’était prévisible, car la finance reste quoiqu’on en dise, « le nerf « de l’activité économique.

Le système bancaire ne parvient pas à se remettre en ordre de marche. Les « Grands Banquiers » se sont tellement menti entre eux, et ont tellement occulté, avec la complicité des « agences de notation », la réalité de leur situation financière , que la perte de confiance est totale, et tout le monde s’attend à ce que de nouvelles révélations soient faites sur l’état dans lequel se trouvent certaines banques et certains assureurs, dont les bilans recellent encore des opérations inavouables et des créances « toxiques ».

En Europe, l’état de déconfiture dans lequel se trouvent certaines Banques, incite les opérateurs à une prudence circonspecte.

Et la Banque centrale européenne a beau multiplier les initiatives déstinées à relancer le système, l’encéphalogramme reste plat….L’abaissement du taux de base à 1,5% changera-t-il quelque chose à la situation actuelle ????

Sans doute, la BCE a-t-elle réagi un peu tard.

 Mais comment voulez-vous que la confiance revienne dans les relations interbancaires quand le patron de la Banque des Banques s’appelle « Trichet » ?????

Délire antillais…


J’ai fait un cauchemar, cette nuit, certainement provoqué par mes lectures actuelles et notamment celle du « Livre Noir de la Révolution française ».

Les « manifestations » de Guadeloupe avaient dégénéré, et s’étant étendues à la Martinique, dans un premier temps, puis à la Saint- Barth dans un deuxième temps, et, après le basculement de la Réunion suivie de la Nouvelle Calédonie et de la Guyane, elles avaient gagné la « Métropole ».

La « mobilisation » générale dans les îles avait été décrétée par un chef révolutionnaire d’ envergure, porté au pouvoir par le peuple antillais, et les « tonton macoutes » de ce dernier, après avoir ravagé les deux destinations préférées des touristes français, et jeté les « forces de l’ordre » à la mer, avaient débarqué, en remontant la Seine ( je me demande comment, car mon rêve était assez flou sur ce point ) jusqu’ à Paris.

 Rejoints par tous « les damnés de la terre » ( les lectures de Frantz Fannon ont dû, pendant mon sommeil, revenir à la surface de ma mémoire ) les « tonton macoutes »de Domota avaient saccagé la capitale et après s’être acharnés sur l’Elysée, avaient  conduit, ficelé, Sarkozy en Place de la Concorde où il devait être guillotiné, malgrè les appels au calme d’un Badinter deséspéré…..Le tout pendant que Carla Bruni hurlait : « mais s’il n’ont plus de baguettes, qu’attendez-vous pour leur distribuer des pizzas !!!!

Besancenot se promenait dans tout Paris, avec la tête de Sarkozy au bout d’une canne à pêche, ( allez savoir d’où vous viennent ces idées là , dans un cauchemar ???), suivi d’une horde de Parisiens hilares qui criaient : « Fillon à la Lanterne !!! Fillon à la Lanterne !!! ).

La joie de ce mouvement populaire devenant communicative, il paraît, – c’est ma femme qui me l’a dit à mon réveil –  que j’ai été pris d’un fou rire nerveux -. En effet, le peuple soulevé par la colère engendrée par la misère et le mépris du pouvoir en place, avait plébiscité à la tête de ce mouvement, Ségolène Royal venue en voisine les soutenir et dont la sollicitude, la mansuétude, la générositude ainsi que la « bravitude » l’avaient ému, tout autant que sa féminitude.

Un peu plus tard, j’ai vu, – dans mon rêve bien sûr – , Ségolène assise royalement sur son trône, recevant en audience publique sous un bananier, une délégation de « tonton macoutes » conduite par Elie Domota, venue faire acte d’allégeance à celle qui devenait, par la volonté du peuple, Présidente de la République Démocratique et Bananière des Antilles et autres colonies d’outre-mer.

A ce moment là, je suis sorti de ce mauvais rêve : la télévision était restée allumée dans la chambre, et j’ai entendu, dans mon demi-sommeil, la voix du journaliste de LCI,- la chaîne d’information en continu 24h/24 – , citant le Préfet de la Guadeloupe demandant aux manifestants et aux grêvistes de faire cesser leur mouvement et de se remettre au travail afin de permettre à l’île de retrouver une situation normale. Et j’ai entendu, entre deux baillements, la réponse d’Elie Domota au Préfet, traitant les propos de ce dernier d’irréalistes et surtout « d’irrespectueux ».

Je me suis pincé pour vérifier si j’étais toujours vivant, et j’ai entendu ma femme me dire dans un soupir:  » qu’est-ce que tu as à ronfler comme ça ??? ».

Puis je me suis rendormi.