Bravitude…
Entendu à la télé, ce propos surprenant du terroriste accusé de quatre assassinats en Italie, qui vient d’obtenir l’asile politique au Brésil :
« Si je suis extradé en Italie, là-bas, il me tueront ». Ces terroristes « révolutionnaires » en peau de lapin, dont on a fait, dans certains milieux, des héros, prêts à donner la mort, sans remord à des victimes par eux seuls désignées, selon des critères dont ils sont les seuls juges.
Mais ils ne sont pas prêts perdre la vie pour la cause qu’ils défendent….
Prudent ?!
Faudra m’expliquer mon cher Jacques…
Si vous entendez par « prudent » une certaine appréhension à vous opposer de l’argumentation, ce serait bien mal me connaitre et largement sous estimer mes capacités à faire état de mes jugements avec beaucoup moins de retenue.
Si vous entendez par « prudent » un certain respect de l’opinion de chacun, y compris le votre, je comprendrai mieux…
Prudent…
Avec ce que j’écris sur mon blog, c’est bien la première fois qu’on me qualifie de prudent !
Quel farceur ce Jacques…
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@ Jacques.
Quelqu’un vous a-t-il accusé d’avoir fait une quelconque promotion du Che ou de Castro sur votre blog ?
Je ne vous associe aucunement aux responsables de gauche qui se prêtent à cet exercice, je ne fait que les épingler.
On peut parler des socialistes ou plus généralement des sympathisants de gauche sans que vous ne vous sentiez visé systématiquement, rassurez-moi ?
Très honnêtement, je ne comprend pas trop ce procès d’intention.
Mais bon, j’ai du rater quelque chose…
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Il faut être borgne pour ne pas voir à quel point les medias, infiltrés de toute part , font preuve de mansuétude à l’égard d’un Fidel Castro ou d’un Che Gevara…. Les mêmes, par ailleurs n’ont jamais cessé de pousuivre, jusque dans sa tombe, un Pinochet vomi par la Gauche intellectuelle française, et le traitant de tous les noms.
Car Pinochet, c’était le symbole de ce que la Gauche redoute le plus: la contre-révolution s’appuyant sur l’armée et , ou , la Police, pour installer une dictature de Droite….
A vrai dire, c’est ce que les vrais républicains redoutent aussi, car les excès de la Gauche peuvent à tout instant réveiller la « bête immonde ». D’où la necessité de dénoncer les excès de ceux qui pensent avoir pour eux, et pour eux seuls, la morale, la justice, la générosité, la vertu, parcequ’ils sont DE GAUCHE.
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Donc, cher Jacques, parce qu’ils ont un pendant à droite il ne faudrait pas parler des criminels gauchistes ?
Et puis je n’ai pas le souvenir de voir quelque républicain de droite aux affaires aujourd’hui se répandre publiquement devant l’idéologie hitlerienne ou idolâtrer mussolini…
Par contre, des gauchos qui citent encore Staline, Lénine, Mao, Castro ou Guevara, il en sort un par les fenêtres de la rue de solférino à chaque courant d’air.
Est-ce si révoltant de dire que la gauche de ce pays cultive idéologiquement cette empathie ridicule pour les voyous politiques à gauche de l’extrême gauche ?
Je ne crois pas.
D’ailleurs au PS, si on veut faire table rase de tout ce qui a conduit le parti à cet agglomérat informe et inaudible, ils seraient bien inspirés de commencer par se départir définitivement de ces élans de nostalgie libertaire grotesques qui font les choux gras de leurs opposants…
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Pour ceux qui considèrent encore Cesare Battisti comme un héros, je conseille de lire le blog de Pierre Assouline, peu suspect d’être un suppôt de l’extrême droite, écrit en 2005: http://passouline.blog.lemonde.fr/2005/11/25/2005_11_cesare_battisti/
On y trouvera un couplet sur les sympathies suspectes de quelques icônes de la Gauche pour ce genre de personnage…..
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Il y a toujours eu une fraction de la Gauche française pour s’apitoyer sur le sort des criminels et la tentation d’en faire des héros mytiques et des justiciers dans une société qu’ils vomissent parcequ’ils n’y trouvent pas leur place.
Battesti, Mesrine, Che Gevara, et j’en passe….. ont été des criminels avant de devenir des « icônes ».
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Ce pauvre Cesare…
30 ans que les socialistes et les communistes français pleunichent sur le sort de ce blaireau, l’érigeant en héros résistant. Un certain Julien Dray lui voue même une admiration tartinée d’idolâtrie et n’a jamais caché ses contacts réguliers avec lui.
La condescendance mitterrandienne pour ce genre de guignols a fait des dizaines d’émules. Entretenir le mythe c’est perpétuer une partie de « l’œuvre » de F.Mitterrand…
Lamentable.
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