« Vallse » au dessus d’un nid de « cocus »….


Quenelle

Je m’étais imposé quelques jours de recul, après la nomination de Manuel Valls à la tête du gouvernement « remanié » de notre « Grand Président », avant de « pondre » mon billet d’humeur sur une actualité, qui, jour après jour, nous permet de mesurer l’étendue du « bide » qu’aura été l’élection de celui qui voulait « réenchanter le rêve français ».

La déclaration de politique générale du nouveau Premier Ministre, devant l’Assemblée Nationale, avait été plutôt bien accueillie par des médias complaisants, à la recherche d’une raison d’espérer qu’une prise de conscience, que dis-je ??? un aveu ??? de la nécessité de regarder, enfin, en face la réelle situation du Pays, s’exprime par la voix de celui que les sondages portent aux nues….pour le moment.

Je dois admettre que ce numéro d’éloquence politicienne, – prononcé sans un seul « coup de menton » -, ne m’avait pas laissé totalement indifférent.

Tout particulièrement dans sa partie où ce Catalan de naissance, fendant son armure, dans une exclamation surprenante, ponctuée de trémolos dans la voix, déclarait, devant la représentation nationale, son amour pour la France. Et sa fierté d’être devenu le Premier Ministre du Pays qui lui a tout donné. 

Ce pays que certains, à Gauche accablent souvent, et à tort, de qualificatifs injustes sur sa capacité de tolérance vis à vis de « l’étranger ».

Je croyais entendre mes Grands-Parents, issus eux aussi de l’immigration, dans un de leurs couplets patriotiques favoris….à une différence près : aucun d’entre eux, hélas, n’a jamais été Premier Ministre de la France !!!

Mais, après les premiers jours, l’euphorie est retombée.

Certes le dernier sondage qui « enflamme » les salles de rédaction place Manuel Valls au-dessus du lot. L’écart de popularité ( 40 points !!! ) dont il bénéficie par rapport au « Grand Président »dont la France s’est dotée ( le plus impopulaire de la Vème République ) pourrait lui permettre de faire encore illusion quelques temps encore….

Mais combien de temps encore ??? Dangereuse illusion ???

Car, la déception semble, d’ores et déjà, être à la mesure des désillusions qui s’annoncent.

Il aura fallu deux ans pour que la bande d’apparatchiks et de benêts carriéristes qui sont désormais au pouvoir, prenne enfin la mesure de l’ampleur des défis incontournables auxquels notre pays est confronté.

Deux ans de finasseries, de fuite devant les réalités, deux ans de « com » pendant lesquels se sont succédés slogans et formules vides de tout contenu: le « choc de compétitivité », suivi de la « boite à outils », puis du « pacte de responsabilité » accompagné d’un « pacte de solidarité »,   et j’en passe…. qui semblaient avoir du « plomb dans l’aile » avant même d’avoir décollé.

Car l’amateurisme de cette « équipe » gouvernementale se heurte, comme prévu, au mur des réalités : c’est pourquoi aucun délai supplémentaire ne lui sera accordé par Bruxelles pour accomplir, enfin, les réformes structurelles nécessaires à la survie de ce Pays en tant que puissance économique.

De même pour les mesures d’économie et de réduction du train de vie de l’Etat, qui ne peuvent plus être retardée.

Et aucune « manoeuvre » n’est envisageable pour y échapper : les naïves tentatives de contournement « diplomatiques » de l’Allemagne, comptant sur la « complicité » de l’Italie et de l’Espagne, sont devenue vaines, surtout depuis que ces deux pays, après une période de durs sacrifices sont sur le point de rejoindre le peloton de ceux qui se sont, enfin, tirés d’affaire, après une crise gravissime longtemps niée par la Gauche française….

Il faudra bien se rendre à l’évidence: qui osera dire à cette Gauche autiste « que faisiez-vous alors que nos voisins se serraient la ceinture ??? Vous chantiez ??? Et bien « Vallsez », maintenant »….

L’annonce par Manuel Valls, des mesures de redressement envisagées pour respecter nos engagements vis à vis de Bruxelles ne sont pas prêtes d’être digérées par la Gauche. La colère gronde au sein du Parti Socialiste.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pacte-de-responsabilite-des-deputes-ps-atterres-par-les-annonces-de-manuel-valls_1509344.html

Ceux qui ont voté pour notre « Grand Président » seront donc les « cocus » de ce quinquennat.

Il se consoleront: Hollande en a cocufié d’autres….., et dans ce domaine, il a acquis une renommée et une expertise reconnues en Europe…

Quand à Valls, il n’a plus qu’une seule solution pour tenter de s’en sortir sans déshonneur: le dos au mur, réformer, en profondeur, à la hache, tailler dans les structures molles de la France, tourner le dos à une Gauche ringarde, et coupée des réalités du monde, et affronter l’impopularité qui le menace….

Ce sera dur….

Valls à plein temps.


Interview de Manuel Valls au quotidien espagnol « El Pais » (extrait):

P. ¿Y el socialismo francés?

R. Por un lado, la socialdemocracia no ha sabido responder a lo que vivimos. Por eso, en plena crisis del capitalismo, la derecha gana las elecciones europeas. En el socialismo francés existe además una especie de nostalgia de una alternativa al capitalismo. El fracaso planetario del comunismo ha hecho que la izquierda francesa haya caído en una especie de pesimismo social, angustiada ante los cambios, con una visión siempre triste del futuro. No hemos sabido tampoco modernizarnos, desde el punto de vista teórico, como los socialistas alemanes, o los españoles, o los ingleses. Somos capaces de gobernar de una forma realista: cambiamos la siderurgia, cerramos minas si hace falta, convertimos París en una capital financiera, pero…

Un peu plus loin :

R. No somos capaces de asumir teóricamente lo que luego hacemos cuando gobernamos. Con Lionel Jospin en el poder, privatizamos muchas empresas. Pero luego no aceptamos del todo el papel de la nueva economía. Además, la presión de la extrema izquierda acompleja a algunos socialistas franceses.

et pour finir :

R. Somos un partido de alcaldes (París, Lyon, Estrasburgo, Lille…), de presidentes de regiones. Sabemos gobernar. Con sentido práctico, con visión realista de la sociedad, respecto a la empresa, la seguridad, la inmigración. La gente confía en nosotros para que les gobernemos en las ciudades y en las regiones. Pero cuando se trata de gobernar el Estado, la cosa cambia. Tenemos una crisis de liderazgo. Hay que transformarse completamente. Porque si no, podemos desaparecer. En Francia, la vida política es así, tremenda. Y una de las maneras de transformarse es abriendo el partido con unas primarias que, como en Estados Unidos, convoquen a militantes y simpatizantes, al mayor número de gente que vote.

Fort heureusement pour elle, Martine Aubry ne comprend pas l’Espagnol !!! Mais grâce à Google elle a peut être déja sur sa table la traduction approximative de ce texte.

Pour résumer ce brûlot, retenez que Manuel Valls n’est pas prêt à accepter l’invitation de Martine Aubry à danser la Valse des Adieux….

Manuel Valls, Photo DANIEL MORDZINSKI , El Pais

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