L’icône-Bendit.


DanyJ’ai décidé de ne plus écouter Europe 1, dans son émission du matin, pour ne plus avoir à entendre les élucubrations de Daniel « Cône-Bendit », devenu depuis quelques temps , l’une des icônes de cette station de radio qui s’est transformée depuis quelques années en porte-voix de la « Bobocratie » parisienne, et diffuse, à haut débit, et à longueur d’antennes, un message dégoulinant de »bien-pensance » conçu pour des « chers zauditeurs » épris de « pensée correcte »….

Chaque matin, en effet, l’animateur de la tranche horaire du 6 à 9, donne complaisamment la parole à celui qui fut « Dany-le-Rouge » pendant la « Révolution » de Mai 1968, reconverti dans le « Vert » pour se faire élire au Parlement européen. Ainsi, chaque matin, « le Rouge » nous fait part de son « humeur ».

Il peut ainsi s’exprimer, « vertement » et en toute liberté, sur les sujets qui lui passent par la tête et qui traitent indifféremment de « l’Europe », du « Mundial de Football », de Sarkozy, de Hollande à qui il donne de précieux conseils pour persister au pouvoir, sur Poutine, sur l’Amérique d’Obama, sur Merkel, sur la France, sur la torture …bref sur les sujets les plus divers à propos desquels il débite un flot de banalités navrantes, avec le ton de celui qu’on ne contredit pas. Ce à quoi l’animateur de service ne se risque jamais.

S’il était nécessaire d’apporter de l’eau au moulin d’Eric Zemmour, qui,  dans le pavé qu’il a jeté dans le marigot, n’a pas fini de faire des vagues, en dénonçant l’influence des « Mai-soixanthuitards » sur l’opinion française et en les accusant d’avoir leur part des responsabilité dans « l’enfumage » des Français, il suffirait d’écouter, chaque matin, l’Evangile selon « Cône-Bendit ».

Ce trublion des années gaulliennes finissantes est devenu un européen convaincu, à la fois Allemand et Français de culture. Mais je n’ai jamais réussi à savoir s’il était Allemand ou Français de coeur.

Une voix écoutée au Parlement européen où il a longtemps sévi grâce à sa grande gueule, en tant que porte-parole d’une « écologie politique » qu’il a contribué à maquiller derrière son image trompeuse: les écologistes qui sont souvent qualifiés de « pastèques » politiciennes, « vertes dehors et rouges dedans »sont, en fait, des nostalgiques d’une société totalitaire dont la chute du « Mur de Berlin » a révélé les méfaits….

En France sa notoriété n’a jamais faibli, malgré les années. Il est devenu également une voix écoutée à gauche.

Son « autorité morale »de libertin – il fut l’auteur d’un livre scandaleux, dans sa jeunesse – pourra désormais s’exercer sur les nouvelles générations d’étudiants : « Le Point » nous apprend qu’il est sur le point d’être « fait Docteur Honoris Causa » de l’Université de Nanterre !!! 

Notre époque ne nous aura rien épargné !!!

http://www.lepoint.fr/societe/daniel-cohn-bendit-docteur-honoris-causa-de-l-universite-de-nanterre-10-12-2014-1888566_23.php

Sur le site de l’Université de Nanterre, on peut lire une courte biographie du personnage qui revient sur l’un de ses plus glorieux faits d’armes : « Il participe aux mouvements de 1967 sur le site de la faculté et de la résidence étudiante de Nanterre (…) et interpelle le ministre de la Jeunesse et des Sports, en janvier 1968, lors de l’inauguration de la piscine du centre sportif universitaire sur l’absence de prise en compte de la dimension sexuelle de la jeunesse. »(1)

En France, aujourd’hui, « La Pensée » universitaire gauchisante peine à s’élever au dessus de la ceinture des Français. Elle était jusqu’ici au bord du vide. Avec cette nouvelle icône des Universités, elle est sur le point de faire un grand bond en avant !!!

(1).- Selon Wikipédia : « En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie le livre Le Grand Bazar65, dans lequel il évoque ses activités d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort. Certains passages de cet ouvrage théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques ambigus (il parle notamment de « caresses » qu’il donnait, et d’attouchements qu’il recevait, de façon explicite66) que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux. Il avait également évoqué cela de manière provocante lors de l’émission Apostrophes du 23 avril 198267,68.

En 2001, une polémique éclate à propos de son livre, ces passages pouvant être alors considérés, vingt-cinq ans plus tard, comme une complaisance envers la pédophilie. Des citations du livre venaient en effet d’être diffusées à la presse internationale69 par la journaliste allemande Bettina Röhl (fille d’Ulrike Meinhof, une ancienne membre de la Fraction armée rouge), qui s’en prenait à d’anciennes personnalités de mai 68, notamment Joschka Fischer et Cohn-Bendit70. »