Mon Bon Monsieur…


 …..Apprenez que tout Flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

Cette leçon vaut bien un fromage sans doute ???

(Aucune allusion au Fromage de Hollande…)

« Ils » ont orchestré le rejet de Sarkozy.

Mais depuis l’élection de « leur » candidat, »ils » nous infligent une avalanche de commentaires obséquieux, et leur flagornerie n’a plus de limites, à tel point que les plus lucides d’entre-eux commencent à exprimer leur malaise.

« Telle cette séquence surprenante diffusée en direct ce jeudi matin sur BFMTV.

«  À peine installé au Quai d’Orsay, le nouveau ministre fait visiter les lieux sous le regard élogieux de l’envoyé spécial de la chaîne d’info, Ulysse Gosset : « une image très rare, exceptionnelle. Le ministre des Affaires étrangères en personne Laurent Fabius nous fait pénétrer dans ce grand bureau qui a vu des ministres prestigieux : Talleyrand, Védrine, Villepin, Juppé et aujourd’hui Laurent Fabius ».

« Mais le nouveau chef de la diplomatie française souligne qu’il garde les pieds du terre : « ça rend modeste » d’être le cent soixantième ministre des Affaires étrangères, commente Laurent Fabius. « Je vais vous laisser vous installer » poursuit poliment le journaliste.

Et la mise en scène de l’entrée en fonction ministérielle de se prolonger…

« Quand soudain un grain de sable inattendu interrompt cette séquence de communication politique bien rodée.

« Alors que Laurent Fabius entame, toujours sous le regard de la caméra, une réunion de travail avec ses ministres délégués Bernard Cazeneuve, Yamina Benguigui et Pascal Canfin, la voix d’une journaliste restée en studio se fait entendre.

Du micro probablement ouvert trop tôt, la sentence tombe : « bon, allez ça suffit, arrêtez le jeu », lâche Ruth Elkrief.

Le « ministre prestigieux » invite alors alors l’équipe de la chaîne info à quitter la pièce. Il était temps sans doute que ce « jeu » trouble entre politique et média prenne fin. »

Bon, alors vous allez penser une fois de plus que c’est moi qui en rajoute une couche, sur les courbettes de la Presse devant ses nouveaux maîtres ???

Et bien non. C’est tout simplement le NouvelObs qui « allume «  un de ses confrères. Il suffit de cliquer sur:

 http://tempsreel.nouvelobs.com/l-oeil-de-nabil/20120517.OBS5780/fabius-se-met-en-scene-au-quai-d-orsay-en-fait-il-deja-trop.html

Et qui a dit : « Espérons simplement que François Hollande ne succombera pas à ce qu’on observe déjà et qui est un drame français: le spectacle affligeant de ces insupportables numéros de courtisanerie qui suivent toute élection présidentielle. »

 « On nous dit qu’il veut déconnecter les médias du pouvoir politique: espérons qu’il aille au bout de sa démarche et de ses propos. Car ce qui se passe aujourd’hui à France Télévisions, avec à sa tête un homme désigné par l’ancien président de la République, rejaillit sur l’ensemble d’une profession et sur l’ensemble des comportements.  

 « Les journalistes se mettent invariablement dans le sens du vent 

 « C’est ainsi qu’années après années, au gré des différentes majorités politiques, les journalistes se mettent invariablement dans le sens du vent, avec l’espoir de prendre le moment venu la bonne vague. Ce n’est pas un sillage politique, ni le signe d’une adhésion quelconque à une idéologie ou à un homme, -hier, Nicolas Sarkozy, aujourd’hui, François Hollande-, mais plutôt un réflexe d’opportunisme. « 

 Ce n’est pas moi non plus !!! C’est Guillaume Durand, dans l’Express:http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/guillaume-durand-il-faut-en-finir-avec-le-bal-des-courtisans_1115946.html

Essuyez-vous les pieds avant d’entrer…..

 

Bakchich et Cie….


Selon RTLinfo.be,

Le site satirique bakchich.info placé en redressement judiciaire.

                                      Le site satirique bakchich.info placé en redressement judiciaire
 
Parallèlement, le site satirique bakchich.info mise sur le lancement d’un hebdomadaire le 23 septembre pour faire face à la chute de ses recettes publicitaires. « Si le projet ne marche pas, on va déposer le bilan », explique son patron Nicolas Beau.

Le site satirique avait lancé en septembre un hebdomadaire papier pour tenter de sauver le groupe. Le premier numéro a été écoulé à 30.000 exemplaires, largement au-dessus de l’objectif de 25.000 fixé par la société. Mais les quatre numéros suivants ne se sont vendus qu’à 12.000 exemplaires chacun, creusant le déficit de bakchich à 100.000 euros.

M. Beau se montre néanmoins optimiste sur le redressement de la société, fort des 14.000 exemplaires vendus pour le dernier numéro. « A 16.000 ou 18.000 on sera à l’équilibre », dit-il.

Il a également fait valoir le nouveau contrat signé avec la régie publicitaire de Lagardère pour le site internet, dont les visites ont augmenté de 20% depuis début septembre.

Il compte aussi sur les aides à la presse en ligne qui doivent être attribuées par le gouvernement dans le cadre des Etats généraux de la presse. La société emploie 13 salariés en CDI.

« Paradoxalement nous n’avons jamais été dans une situation aussi prometteuse », a estimé M. Beau.

Aprés cela, il se trouvera bien encore quelques journaleux sourcilleux sur le respect de leur indépendance, pour se lamenter sur les menaces que fait peser le Pouvoir sur la liberté de la Presse….

Cela ne les empêche pas d’accepter de temps à autres, quelques petits bakchichs émanant du Pouvoir ou de ses proches.

Ces mêmes journaleux, dont certains ne ratent pas une occasion « d’épingler » les chefs d’entreprises défaillants,  feraient bien de suivre des cours du soir sur la Gestion des Entreprises…..

 

Journaleux….


Par ces temps de magouilles, de traquenards, de manipulations, de mensonges, il est éclairant de parcourir le blog d’un Journaleux ( http://gklein.blog.lemonde.fr/2009/09/29/a-propos-du-journalisme-dinvestigation-et-de-mediapart/)ayant « sévi » à Médiapart , – cette feuille de choux créée sur internet par Edwy Plenel, vous savez, ce spécialiste de la « navigation en eau trouble » pour dénicher des sujets d’enquêtes à scandale toujours bien orientées,ce journaleux au regard vicieux et à la moustache stalinienne qui a la flatteuse réputation d’avoir « ses entrées », tant auprès de l’extrême gauche qu’ auprès des Services de renseignements et de la Police…et qui, cela n’est apparement pas incompatible, entretenait des relations cordiales avec Galouzeau.

Edwy Plenel, ex journaleu du Monde, fondateur de « Médiapart ».

On y lit ceci:

« Ce monde de l’investigation, je le connais. Je l’ai fréquenté. A Libération, à Canal +, à Mediapart (http://www.mediapart.fr/). Je l’ai croisé durant de nombreuses années. Il a ses honneurs — rares — ; ces grandes heures — plus fréquentes —, il a même ses ententes illicites (exemple : quand deux journaux différents publient le même jour le même scoop, on appelle ça se partager le marché chez les libéraux ; chez les journalistes on dit « faire un bon coup »), et puis, il a ça : cette arrière-cuisine qui sent le graillon, et les ricanements, les déjeuners en ville insupportables de suffisance et de médisance. Le besoin de dénoncer des actes, rarement de comprendre un système. Le plaisir subtil à balancer des noms, et à regarder les corps bouger au bout de la corde. Promis, un jour, j’en raconterai quelques petits détails, de ce monde là. L’affaire de Tarnac, à propos de laquelle je rédige un livre, pourrait être une assez bonne entrée en matières. Bah, on verra. »

De quoi entretenir chez ceux qui ne gobbent que ce qu’ils veulent bien gobber, une certaine forme de distance prudente, voire sceptique, dès qu’il s’agit d’informations ramassées dans les caniveaux de la République.

Appréciez, au passage, le sens du marketing de ce plumitif, qui en profite pour exciter l’appétit des amateurs de viande plus ou moins faisandée, en annonçant son prochain livre qui révèlera, on peut en être certain, des détails croustillants sur des « affaires récentes ». 

Post-Scriptum: Lecture savoureuse recommandée sur ce thème d’actualité:

La domesticité du secrétaire particulier, la prostitution du journaleux et la négritude du romancier ou du dramaturge sont les formes diverses prises par le prolétariat de la plume. — (Pierre Michel, Mirbeau & la « négritude », 2004, Éditions du Boucher, Société Octave Mirbeau)