La « Repentance » est devenu un terme à la mode. Emprunté au vocabulaire des Chrétiens, par des Musulmans, habiles dans l’art de détourner le sens des mots, et dans l’utilisation de nos propres Lois à leur profit, le terme de « repentance » est devenu la pierre d’achoppement de nos relations avec notre anciènne colonie, l’Algérie.
Il suffit de parcourir de temps à autres la Presse algérienne, pour constater que la reconnaissance, par la France, des fautes commises pendant la période coloniale, fait partie des « exigences » renouvelées à chaque occasion par les dirigeants algériens, et ceci dans une sorte d’indifférence générale du peuple algérien, bien plus préoccupé par le présent et l’avenir de ce pays qui jusqu’ici n’a offert à son peuple que des perspectives desespérantes.
Je suis toujours surpris par le silence embarrassé de nos hommes politiques, face aux demandes répétées aux quelles ils sont confrontés.
Aucun d’eux ne semble capable de répliquer que si repentance il doit y avoir, pour enfin, établir avec l’Algérie, des relations apaisées, cette repentance ne peut pas être qu’ « unilatérale ».
La repentance exige une réciprocité et un « devoir de mémoire » qui s’impose aux deux parties.
Mais pour que les Algériens, et plus généralement, les peuples du Maghreb, se sentent concernés par ces exigences, encore faudrait-il qu’ils connaissent leur propre Histoire.
J’ai souvent évoqué sur ce blog, mon étonnement de constater qu’aussi bien dans les discours que dans les écrits, rares sont les Algériens qui manifestent une connaissance de leur Histoire, au-delà de la période coloniale française.
Cette Histoire ne leur est pas enseignée, et pour cause….
L’Algérie a été profondément marquée par les années « socialo-marxiste » qui ont suivi son indépendance, et chacun sait que pour les marxistes l’Histoire n’a qu’un sens, celui qu’ils veulent bien lui donner.
Ceci explique « l’instrumentalisation » de l’Histoire par ceux qui gouvernent aujourd’hui l’Algérie, instrument dont ils se servent pour asseoir leur légitimité en même temps que l’instrument sert à maintenir artificiellement une certaine forme de cohésion nationale.
Mais il faut admettre que la France aussi possède ses « apprentis-sourciers » de l’Histoire, habiles à en détourner les « sources »….
Le « pédagogisme » qui règne dans les milieux enseignants français conduit peu à peu, pour de troubles raisons, à falsifier « le roman historique français », en l’amputant de certains de ses chapitres, et en mettant en valeur certains épisodes, et certains mythes, plus ou moins glorieux de notre « légende ».
Quand on parcourt nos vieux manuels d’Histoire, – et je possède, grâce à ma mère, une petite collection de vieux « Mallet et Isaac » que j’ai continué à enrau fil du temps -,on retrouve des textes que l’on apprenait par coeur dans les années quarante…..
Beaucoup de ces textes seraient aujourd’hui impubliables, car totalement incorrects politiquement.
Et pourtant, même s’il s’agit d’une part de notre Histoire oubliée, c’est tout de même « notre Histoire », et il se trouve que cette Histoire -là, surtout quand elle concerne la moitié Sud de la France, est aussi, un peu l’Histoire de « nos amis » maghrebins….
Afin de « remettre les pendules » à l’heure, je reprends ici un texte déjà publié il y a deux ans, qui résume fort bien quelques uns des chapitres les plus édifiants de nos manuels de l’époque, dont Mallet et Isaac furent les auteurs les plus constants.
« Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans ce qui était la France à l’époque.
Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.
En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne.
On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les capétiens étaient sur le point de devenir rois de France et n’avaient pas envie de glorifier une victoire mérovingienne.
Les musulmans en ont conclu alors, qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’Ouest des Pyrénées.
15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732.
Les musulmans survivants se sont alors dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. (Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne).
Les ravages à l’Est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende au sud avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mettent le siège devant Narbonne.
Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France a obligé Charles Martel à quitter la région.
En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.
Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’Ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans.
La place forte des bandes arabes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet. Une zone d’environ 10.000 kilomètres carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.
En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, l’Abbaye de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement fut immense.
Guillaume II, comte de Provence, passa alors 9 ans à faire campagne pour motiver et soulever tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes.
En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.
La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer.
Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dâr al Islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems.
Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite par les musulmans en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte.
Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer.
Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, et par l’insécurité que les pirates « barbaresques », qui opéraient pour le compte de l’Empire Ottoman », faisaient régner en Méditerranée, se décida à frapper à la tête, et à aller à Alger, pour détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans. »
On connaît la suite….
Mais ce qui ne doit pas échapper à ceux qui se sont spécialisés dans la diffusion d’une image « victimaire » des souffrances des peuples d’Afrique du Nord , c’est que ceux-ci ne nous ont pas épargnés entre l’an 714 et 1830….
Les Musulmans oublient volontiers qu’avant d’avoir été des « colonisés », ils ont été des « colonisateurs », par la force de leurs épées, ou plus exactement du « cimeterre » que l’on retrouve sur les emblèmes de certains pays arabes, accompagnés d’un verset du Coran glorifiant le « Djihad ».
Quand aux « zozos » qui pensent, comme Manuel Valls, que » « l’islam d’aujourd’hui est l’héritier de celui qui, pendant plusieurs siècles à Cordoue, fut un accélérateur de connaissance, de culture et d’acceptation mutuelle », ils auront, à la lecture de ce billet, l’occasion de nuancer leur jugement: une vieille chanson, dont on connait la mélodie, qui est agréable aux oreilles de certains, à condition d’y ajouter quelques bémols….
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Repentance ….
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