Ce que depuis des mois nous redoutions sur ce blog est en train de se produire.
Le ver et dans le fruit. En trois jours, un fruit, vermoulu, est tombé de l’arbre et la réalité a explosé à la face de ceux qui depuis trop longtemps, tentent d’endormir les Français. Mais l’arbre porte d’autres fruits qui abritent d’autres vers.
Coupables sont ceux qui ont minimisé les risques potentiels que représentent, au sein de la masse des musulmans vivant en France, une minorité, dont nul n’est capable d’évaluer l’importance, de fanatiques d’une religion dévoyée par des imams « bidon », et de sympathisants qui ne se joindront jamais à ceux qui désavouent leurs initiatives criminelles.
Coupables sont ceux qui ne voient pas venir les fractures qui menacent la société française.
L’émotion soulevée par les attentats meurtriers qui viennent d’endeuiller notre pays est à la mesure de la barbarie de ceux qui en sont les auteurs.
Qu’on ne me fasse pas le coup de « l’amalgame », car je ne sous-estime pas le fait que parmi les victimes de ces attentats odieux se trouvent des musulmans. Et les Musulmans qui refusent de s’associer à la barbarie seront, à l’avenir, très souvent parmi ces victimes…
J’apprécie hautement et à sa juste valeur le fait que de nombreux Musulmans se sont associés à la douleur des Français, brisant, enfin, un trop long silence et une discrétion à l’égard de l’Islamisme, qui recouvre bien des situations.
Car il y a parmi nos compatriotes musulmans des hommes et des femmes qui savent que face au terrorisme djihadiste, le citoyen isolé doit être prudent, ce qui explique souvent leur silence : parmi eux, nombreux sont ceux qui ont fui les horreurs de la guerre civile meurtrière qui a ensanglanté l’Algérie dans les années 90. Nombreux sont ceux qui ont été endeuillés par les représailles atroces qui frappaient leur famille, pour avoir fait « le mauvais choix »….Et pourtant l’écrivain Algérien Tahar Djaout écrivait alors : « «…Si tu parles, tu meurs/ Si tu te tais, tu meurs/ Alors parle et meurs !»…. Tout un symbole.
Partagés entre le désir sincère de vivre en paix dans un pays de liberté, et leur sentiment d’appartenance à « l’Ouma » et une trouble sympathie vis à vis de tout ce qui évoque, pour eux, « l’éveil du Monde Arabe », beaucoup de Musulmans de France traversent une période de malaise qu’il ne faut pas sous-estimer.
On imagine ce que doit être le climat, dans certaines familles au sein desquelles soufflent parfois des vents contraires, qui s’expriment souvent dans des conflits de génération.
Un aperçu nous en est donné dans un article du Point, qui évoque les difficultés rencontrées par certains Instituteurs, lors de l’évocation des attentats et à l’occasion de la minute de silence en hommage aux victimes :
Je cite :
» Durant la minute de silence, dans les autres classes, il y a eu plusieurs expulsions d’élèves, les uns parlaient, disaient des choses affreuses, les autres rigolaient. Un petit de 6e de confession musulmane a carrément refusé de respecter la minute de silence. Tous ces élèves un peu « retors » ont été envoyés chez le principal de l’établissement et chez l’infirmière scolaire pour entendre un discours différent de celui qu’ils entendent sans doute chez eux. »
Ce que ces « élèves retors » expriment, déjà, si jeunes, ne peut qu’être le reflet d’un climat familial. C’est inquiétant pour l’avenir.
Cela montre bien que TOUTES les familles ne se sentent pas solidaires, au même degré, avec les victimes des attentats de ces derniers jours, et qu’en leur sein, quelques fruits sont atteints par « le ver »….
Pour en avoir la certitude, il suffit de se balader sur les réseaux sociaux où les messages de soutien aux assassins de « Charlie-Hebdo » se multiplient:
Ces réalités ne doivent pas être ignorées, et encore moins occultées. Elles montrent que nombreux sont les Musulmans en situation de rupture avec notre société. Elles témoignent d’une fracture bien plus profonde que ne le laisse entendre le discours médiatique.
Le refus de reconnaître ces réalités est une autre forme de pratique de « l’amalgame »….
L’émotion soulevée par ces attentats montre que le peuple français, loin de se laisser enfumer par les discours lénifiants de ceux qui le gouvernent, a pris la mesure des menaces qui pèsent désormais sur notre paix civile.
Par leur réaction, massive et spontanée, les Français ont montré qu’ils n’étaient pas « islamophobes », au sens étymologique du mot: ils ont signifié que leur attachement aux valeurs qui sont les nôtres était plus fort que la peur qu’un Islam dévoyé pouvait leur inspirer.
Il est cependant regrettable que des considérations minables, et de basse politique, ainsi que la tentative évidente des socialistes de récupérer l’émotion populaire aient rompu l’unanimité des manifestations prévues pour répondre à ceux qui cherchent à terroriser les Français.
Ces mêmes socialistes qui se répandent sur les ondes en prêchi-prêcha sur la nécessité, devant la tragédie, de rassembler la Nation ( à leur profit ???), et qui ont déjà oublié leurs propos indécents au lendemain de l’affaire Merah:
Les socialistes ont la mémoire courte….
L’exclusion du Front National de ces manifestations, par une Gauche sectaire et « politicienne » est une grave erreur. Elle accentue les risques de fracture qui planent encore au dessus d’une unité nationale plus que jamais indispensable, face aux futures épreuves qui attendent notre pays. Le Front National paie sans doute le fait d’avoir eu raison trop tôt….
PS: Les tueries de ces derniers jours ont suscité de nombreux commentaires dans la Presse du monde entier. La Presse arabe en a rendu compte avec des « nuances » qui traduisent l’embarras des Musulmans. La Presse berbère est beaucoup moins nuancée. J’ai retenu ce point de vue exprimé dans « Kabyle.com »: https://www.kabyle.com/comment/68998#comment-68998. Il mérite le détour, car, dans une lettre ouverte à Dalil Boubekeur, il s’exprime dans des termes qu’aucun de nos médias serviles n’auraient le courage d’utiliser. Il émane, en outre d’un intellectuel musulman que l’on ne peut soupçonner d’appartenir …. au Front National.