
Le débat d’hier soir m’a renforcé dans ma décision: pour moi, c’est NI L’UNE, NI L’AUTRE.
On a assisté au match entre « l’insuffisance » de l’une face à la « suffisance » de l’autre.
L’agressivité mordante de l’une n’a pas réussi à masquer les insuffisances d’un projet politique « hors-sol ». Quand à la « suffisance » de l’autre, elle n’a pas empêché que soit révélée aux Français encore sous le charme du « petit marquis », l’identité de ses soutiens et les filiations dont il tente de se dédouaner…
Cela n’a rien d’un hasard : nous sommes parvenus au paroxysme de la désintégration de la vie politique française. C’est ce que l’Histoire retiendra du quinquennat de Hollande: il laisse derrière lui une France déchirée, où une moitié de Français méprise l’autre. L’autre dont la colère longtemps contenue est au bord de l’explosion….
Quand il ne reste plus rien, de l’esprit civique, de la culture politique, des leçons de l’Histoire, du sens de l’honneur,du courage en tant que vertu politique, lorsque la médiocrité d’une génération de « candidats-nains » démontre que « le costume » de Président de la République Française est devenu trop grand pour elle, il est normal que ce débat indigne ne reflète que la médiocrité intrinsèque des deux protagonistes .
Cette campagne détestable qui s’achève, a privé les Français du débat attendu sur la réforme de l’éducation nationale, la restauration de l’autorité de l’État, la transformation nécessaire du fonctionnement de l’Europe et des institutions françaises et la modernisation de l’économie.
Au paroxysme du renoncement, de la démission, de l’abêtissement de masse, cette bagarre de cour de récréation entre deux cancres mégalos….
Quand à ceux qui se sont servi du Front National dans un petit jeu destiné à abattre la Droite, comme les enfants qui jouent avec des allumettes et pleurent parce qu’ils se sont brûlés, ceux-là porteront une lourde responsabilité devant l’Histoire. Mais l’Histoire, devenue l’objet de toutes les manipulations, a-t-elle encore « un sens » aujourd’hui, si ce n’est pour les « marxistes résiduels » ???
Bien ou mal, Macron sera élu, Dimanche prochain, et je lui souhaite « bon vent » ….