Imams de luxe…


Article extrait du Magazine marocain « Le Reporter ». http://www.lereporter.ma/

« Scandales des imams marocains en France et en Belgique : Mosquées, sexe et mensonges « 

Mercredi, 08 Juillet 2009 15:02

« L’imam d’Orange (France) : Riche proxénète

« L’histoire de l’imam marocain d’Orange est renversante. Depuis 20 ans, il fait venir des filles du Maroc qu’il force à la « prostitution, se constituant, sur leur dos, une fortune impressionnante. Ce qui ne l’empêche pas de diriger « sa » « mosquée et de présider les prières.

« Les Français appellent ça « le système Bahiad ».

« Bahiad, c’est le nom de l’imam marocain qui fait scandale cette semaine en France et plus précisément à Orange, le fief « historique » de « l’extrême droite.

« Abdeslam Bahiad, 54ans, non seulement imam de son état, mais aussi président de l’association « Lumière de Dieu » qui gère la mosquée de « la cité des Princes, vient d’être arrêté. Lui et ses trois fils – Abdelgafour, 24 ans, Omar, 31 ans, et Niky, 33 ans – qui lui servaient de « lieutenants. Mais aussi une mère maquerelle, Drissia, 42 ans, personnage central qui a commencé au modeste grade de prostituée dans le « « système Bahiad », avant de gravir les échelons et quelques autres prostituées.

« Soit une dizaine d’arrestations en tout…

« Ils sont accusés de prostitution, proxénétisme aggravé, filière d’immigration clandestine et blanchiment d’argent. Et les enquêteurs n’ont « pas fini leurs investigations, selon la presse française.

« En quoi consiste l’affaire ?

« L’imam et honorable président de mosquée Abdeslam Bahiad -que tout le monde respectait dans la ville d’Orange et en qui les familles « marocaines (voire maghrébines) plaçaient leur entière confiance au point de lui confier, parfois, le sort de leurs filles et proches restés au « pays- était en fait un « Monsieur Claude », dirigeant un vaste réseau de prostitution entre le Maroc, son pays d’origine et la France, son pays « d’accueil.

« C’est un prétendu homme de religion qui guidait les croyants sur la voie de Dieu, le jour et faisait commerce de chair humaine, la nuit. Une « espèce de Docteur Jekyll-mister Hyde qui se complaisait dans sa schizophrénie depuis 20 ans. Et pour cause, elle lui rapportait gros ! 

« Il s’était constitué un patrimoine immobilier comptant, selon les premières informations, quelque dix appartements à Orange, sa maison de « 300 m2 dans laquelle il vit avec sa famille, des commerces, salons de coiffure et un café-bar « le France »… Ce qui étonne –un peu « tardivement- les Français qui réalisent qu’ « un gars arrivé en France en 1968 et qui depuis n’a travaillé que neuf ans en tant qu’ouvrier « agricole », n’a pas pu acquérir tout cela grâce à son travail.

« Le mode opératoire de Abdeslam Bahiad était simple et n’avait rien d’innovant. Il exploitait les illusions de jeunes Marocaines, âgées de 14 à « 25 ans qui rêvaient d’Eldorado européen. Ces jeunes filles étaient approchées au Maroc. Parfois, leurs familles payaient cher pour voir partir « leurs filles à qui étaient promis papiers en règle, travail, avenir brillant…

« Avec le temps, il avait aussi constitué sa petite mafia : autour de lui il y avait ses trois fils et l’ex-prostituée, devenue mère maquerelle, « Drissia.

« C’est elle qui allait « recruter » les gamines chez elles et leur faisait faire le trajet Maroc-France, clandestinement, dans le coffre de sa voiture.

« Des dizaines de filles ont ainsi été « recrutées » suivant cette filière…

« Arrivées en France, elles se retrouvaient à Orange, logées dans les appartements de Bahiad, en attendant de subir le sort réservé à toutes : « s’engager, de gré ou de force, dans la prostitution.
« Selon un enquêteur dont les propos ont été rapportés par la presse française, « certaines prostituées auditionnées ont affirmé avoir été « violées et frappées par les trois fils. L’une d’elles qui était tombée enceinte, déclare même que l’un d’eux lui a donné de gros coups de poing « dans le ventre jusqu’à ce qu’elle perde l’enfant ».

« Une fois « convaincues », les filles racolaient dans le bar « Le France » de Bahiad, situé – comble du comble – en face de la police municipale « d’Orange.

« Elles effectuaient leurs passes dans les appartements de l’imam qui avait ses propres règles de « mac ».

« Ainsi, elles ne payaient pas de loyer, mais elles ne recevaient pas non plus l’argent que rapportaient leurs passes.

« L’une d’elles a raconté aux enquêteurs qu’elle touchait seulement, de temps à autre, cinq euros pour pouvoir téléphoner au Maroc.

« Bien sûr, la duplicité de l’imam Bahiad est consternante. C’est un supposé sauveur d’âmes qui fabriquait des âmes égarées ! Mais il est quand « même étonnant que nul ne se soit douté de quoi que ce soit, pendant toutes ces années où d’innocentes rosières étaient transformées en « filles de joie…

« Fort de cette myopie générale, Bahiad n’avait aucune raison de croire que son manège n’allait pas durer ad vitam…

« Le fait est que, depuis un an, la police judiciaire d’Avignon enquêtait sur cette affaire pour établir, de la manière la plus exacte possible, les « tenants et aboutissants du trafic. Une enquête longue et minutieuse qui a enfin permis de donner un coup de pied dans la fourmilière. « Notamment après avoir obtenu, entre autres, le témoignage de six prostituées de Bahiad.

«  »L’imam-faux jeton a-t-il senti venir le coup ?

« Selon certaines informations, il aurait vendu ces derniers mois une bonne partie de ces biens. La police judiciaire qui épluche actuellement « ses comptes bancaires et ceux de ses complices, aurait trouvé de nombreux documents prouvant qu’il aurait récemment effectué des « virements de liquidités au Maroc.

« Comment Bahiad, ses fils et Drissia ont-ils expliqué toute leur affaire aux autorités, pendant leurs auditions ? Qu’ont-ils dit ? Rien… Ils sont « restés muets, n’avançant qu’un seul argument expliquant, selon eux, leur naufrage : « un complot des prostituées » ! « 

Etonnant, non ???

Même dans un « fief d’extrême droite », les immams propspèrent.

 Ce qui surprend encore plus, c’est la liberté avec laquelle les journalistes marocains évoquent ces sujets « sensibles »….

La Presse nationale française pratique, elle, l’autocensure. Par peur de déplaire à la « communauté » musulmane, ou d’encourrir les foudres des associations religieuses qui manipulent cette « communauté », ou tout simplement pour ne pas risquer des poursuites pour « propos discriminatoires » ????

Pour beaucoup moins que cela certains de mes billets sur la blogosphère, ont été « censurés » par des « modérateurs » zélés….