
Excellente analyse dans « lemonde.fr » de ce jour, émanant de Henri Weber, Secrétaire National du parti Socialiste, sur les difficultés du Socialisme, en Europe, qui ne parvient plus à renouveller son discours, face à une situation de crise qui se « mondialise », et à laquelle il n’oppose que des solutions qui appartiennent à un autre siècle.
J’ai coutume d’écrire sur ce blog, que le Socialisme réformiste a un rôle central à jouer pour l’équilibre du débat démocratique, en France tout particulièrement.
Mais pour que ce courant d’idées qui appartient à notre Histoire puisse à nouveau se faire entendre en France, encore faut-il qu’il prenne ses distances avec une culture qui lui colle à la peau, héritée , selon les courants, de Proudhon, de Marx,d’Engels, de Hugo ou de Zola (pour les plus « littéraires d’entre eux ). Il serait temps que les Socialistes français réalisent que nous avons changé de siècle et que le monde qui nous fait face n’est plus celui du XIXème.
Les idées que je défends sur ce blog sont assez éloignées de celles de certains de mes commentateurs ( contradicteurs ???) et de celles qui appartiennent à « la mouvance » socialiste.
Cela ne m’empêche pas quelquefois, de reconnaître parmi les analyses ou les propos de Socialistes convaincus, des intonations justes et le mérite d’une certaine forme de lucidité. Ils sont, hélas trop rares, mais ils méritent dêtre signalés…..
C’est le cas de l’article évoqué ci-dessus, dont j’extrais ce passage significatif:
« Le nouvel âge de la globalisation dans lequel nous sommes entrés, avec son envolée des prix de l’énergie, des denrées agricoles et des matières premières, ses crises financières et économiques à répétition, ne va pas améliorer ce palmarès. Si elle veut revenir au pouvoir, la social-démocratie européenne doit proposer une nouvelle offre politique. Celle-ci doit se concevoir à l’échelle de l’Union européenne et incarner, au-delà de ses objectifs économiques, un projet de civilisation. Les socialistes savent que les grands défis du capitalisme mondialisé ne peuvent être relevés efficacement qu’à l’échelle continentale. Mais confrontés à la difficulté de la tâche, ils se sont repliés, dans les faits, sur des stratégies nationales, souvent non coopératives. »
« Repliés, dans les faits, sur des stratégies nationales, souvent non coopératives » !!! Quel superbe euphémisme !!

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http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/08/19/pourquoi-le-socialis me-recule-en-europe-par-henri-weber_1085438_3232.html
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