Aquarelles tirées de mes « Carnets de Voyage ». Maroc.
La lumière filtrait à travers les canisses, et les femmes flottant dans leurs voiles se pressaient pour rentrer, indifférentes au spectacle des boutiques du souk : la violence des couleurs, la richesse des parfums d’épices qui s’oppose à la présence d’odeurs parfois nauséabondes, les cris des enfants dévalant en courant, et les martèlements des artisans du cuivre transportent le visiteur dans un univers étrange.
Magie marocaine, inépuisable source d’inspiration pour le peintre…..
Au loin le chant d’une gaïta, rythmée par les tambours laissait supposer qu’une noce était célébrée dans les parages.
Le bonheur des femmes était à son comble et se manifestait par des youyous quasi hystériques qui en disaient long sur l’état de leur excitation.