Madame Royal, Ségolène de son prénom, est en train de se construire une vraie carrure internationale.
Après ses propos incongrus, sur la muraille de Chine, puis au Québec, et enfin à Washington où elle s’est invitée au sacre de Barak Obama, dont , selon elle, le succès de la campagne électorale doit tout à son « Désir d’Avenir », la voici qui s’exprime sur un sujet aussi douloureux que délicat : la situation en Guageloupe.
Présente aux obsèques du syndicaliste Guadeloupéen tué d’une balle perdue ( encore heureux qu’il n’ait pas été tué par le tir d’un policier !!!), invitée par elle même, Mme Royal jugeant que la situation était en voie d’apaisement sur l’île, y est allée de son petit propos, manifestement destiné à jeter de l’huile sur le feu, ou pour le moins compliquer la tâche du gouvernement dans cette pèriode délicate.
Pas étonnant: comme le rapporte « lemonde.fr » de ce soir, « Outre-mer, loin, très loin, là-bas, à Paris, l’opposition a mis un temps infini à saisir l’ampleur de la crise antillaise. Elle rattrape aujourd’hui son retard, par charters entiers. Ces derniers jours, une délégation du PS, une autre du PC, José Bové, Olivier Besancenot, entre autres, ont débarqué en Guadeloupe, croisant les touristes sur le départ. Au point que les insulaires sont aujourd’hui taraudés par une question : ne s’agirait-il pas là de nouveaux exploiteurs qui viendraient tirer « profitation » des événements ? Elie Domota, le leader du mouvement, ne s’y est pas trompé, évitant de trop s’afficher avec ces visiteurs un rien ostentatoires ».
Ségolène ne s’y est pas trompée, elle non plus : il fallait qu’elle soit là !!!! Et que l’on sache qu’après son célèbre éloge de la « bravitude », il lui restait suffisament d’à- propos pour manifester sa sympathie pour la « négritude » des Antillais.
À l’issue d’une rencontre avec le leader du LKP, Élie Domota, elle a mis en demeure François Fillon « d’assister aux négociations sociales et au patronat de mettre sur la table les 200 euros d’augmentation des salaires revendiqués par Domota, sous peine, selon elle, d’une «révolution» ». Elle a accusé le gouvernement de jouer une «stratégie de pourrissement» et critiqué les «gros patrons qui se sont enrichis pendant des années sous le système néocolonial» ( y compris pendant les années où la Gauche était au pouvoir ).
Elle a ajouté :« Je suis là aussi pour marquer la présence de toutes celles et ceux qui veulent que la justice soit là pour que la paix revienne. Les solutions existent ».
Comme d’habitude, elle ne précise pas lesquelles, n’ayant aucune idée sur cette question, pas plus que sur toute autre, puisque ses solutions sont, en général, le fruit des débats issus de sa célèbre stratégie de la « Démocratie Participative ». C’est donc pas demain, la veille du jour où elle énoncera le début d’un début de solution à un quelconque problème.
Mais l’essentiel, pour Madame de la Com, ainsi que l’a surnommée sa copine Martine, c’est d’être là, de parler, et d’être vue…à la Télé.
C’est Bécassine en Guadeloupe !!! On s’attendait à ce qu’elle propose un traité d’amitié entre le Poitou-Charente et les Antilles, aussitôt que celles-ci auront accédé, par voie de référendum, à leur indépendance. Mais prudemment, elle s’en est tenue là, considérant que le moment n’était pas encore venu de prendre des initiatives diplomatiques.
On comprend que Martine (c’est sa copine !!!) hésite à lui confier la reponsabilité des affaires internationales du Parti Socialiste…..