Journaleux d’i-Télé. Hier ils « vidaient » Zemmour, aujourd’hui, ils défendent la Liberté de la Presse…
Les Français, sidérés dans un premier temps, se sont rassemblés dans un deuxième temps et sont « descendus dans la rue », spontanément et massivement pour exprimer, avant tout, leur solidarité avec les victimes des deux attentats ravageurs et manifester leur attachement viscéral à une liberté de la Presse et à une liberté d’opinion qui fait partie depuis toujours, de l’ADN de notre Démocratie. En même temps ils ont offert au monde entier le spectacle d’un exceptionnel rassemblement autour des valeurs de la République.
De cette manifestation exceptionnelle, quasi unique dans les annales récentes de notre Histoire, les médias, les « politiques » de tous bords ont entrepris de tirer quelques leçons. La tentation d’en récupérer les significations est présente dans presque tous les propos.
Certains tentent d’en faire une manifestation d’adhésion à l’action du Gouvernement, alors même qu’à la tête de l’Etat on s’efforce d’adopter un « profil bas », et d’affirmer une volonté de fermeté contre le danger islamiste, qui restera à traduire dans les faits.
Mais il y a aussi ceux qui félicitent le Chef de l’Etat du succès diplomatique que constitue la présence de nombreux Chefs d’Etats autour du Président de la République, au coude à coude dans cette marche symbolique. Faux-culs.
Car d’autres reprochent à Hollande d’avoir accepté la présence de Chefs d’Etats « peu fréquentables »et qui ne brillent pas par leur tolérance en matière de liberté de la Presse.
D’autres tentent de lui donner le caractère d’une manifestation de la volonté de continuer à vivre ensemble dans le cadre des règles et des limites fixées par la Loi sur la laïcité.
La plupart font hypocritement abstraction du fait que parmi les manifestants il y avait aussi ceux qui étaient là pour manifester, en silence, leur colère. Une colère contenue, mais qui couve, depuis longtemps, contre la surdité et l’aveuglement du monde politique face à un danger que bien des Français sentaient roder autour d’eux.
Car il fallait être aveugle pour ne pas voir l’emprise d’un radicalisme religieux musulman qui se manifestait, ouvertement, et dont les signes visibles par tous ont été trop longtemps ignorés par les pouvoirs successifs. Un radicalisme qui, compte tenu d’un contexte international tendu, ne pouvait que déboucher, un jour où l’autre, que sur des évènements graves.
Je pourrais ici faire une longue énumération des symptômes de dégradation du climat, en France, face au problèmes posés par l’Islam et que les faux-culs feignent d’ignorer.
La multiplication des femmes voilées et gantées de noir, les prières de provocation dans les rues, les revendications de plus en plus nombreuses de musulmans refusant de se plier aux coutumes de ce pays, la dégradation de la situation dans l’enseignement à laquelle les parents assistent impuissants, n’ayant d’autre ressource que de tenter de placer leurs enfants dans des établissements d’enseignement où la pression de la présence d’enfants d’immigrés est moins forte etc…..
Il y a bien longtemps que l’on sait que l’Education Nationale n’est plus à la hauteur des attentes de la Nation. Il y a bien longtemps que des Enseignants dignes de ce nom tirent la sonnette d’alarme. Mais l’autocensure est si puissante au sein de l’Education nationale, que beaucoup d’enseignants n’osent plus tirer la sonnette d’alarme. Mais les faux-culs font mine de s’en inquiéter soudain…
La crainte de subir l’accusation de stigmatisation et de racisme paralyse les enseignants. Un exemple: En Novembre 2014, une circulaire du rectorat de l’académie de Poitiers (Vienne) suscite un certain émoi. « Elle a pour but d’aider les enseignants à détecter les élèves en phase de radicalisation religieuse, mais elle ne vise que l’islam. Comme s’il y avait un risque de radicalisation du côté des autres religions. Selon Mediapart, qui a rendu public ce document, elle repose sur un certain nombre de clichés et de généralités. Intitulé «Prévention de la radicalisation en milieu scolaire», il invite les enseignants à prendre en compte plusieurs critères dont la «barbe longue non taillée (moustache rasée)», des «cheveux rasés», un «habillement musulman», le «refus du tatouage», une «perte de poids liée à des jeûnes fréquents». Sont mentionnés également dans ce texte au format Powerpoint (destiné par exemple à être projeté en public sur un écran) des comportements de type «repli identitaire», «exposition sélective aux médias», «rhétorique politique» concernant notamment la Palestine, la Tchétchénie, l’Irak. »
La circulaire invite aussi à surveiller ceux qui s’intéressent de près à l’histoire des débuts de l’islam.
La secrétaire académique du syndicat Snes-FSU, Magali Espinasse, a dénoncé, sur France Bleu Poitou, une «caricature grossière» et des «simplifications outrancières». «On signale des traits physiques qui pourraient permettre de reconnaître des personnes dangereuses, des attitudes, ou même des propos (…). C’est du racisme pur et dur», a déploré la responsable syndicale. »
Toujours la même histoire: le refus d’appeler un chat, un chat. Faux-culs.
La menace qui pesait, et qui pèse toujours sur les Juifs de France, ne pouvait être ignorée depuis l’affaire Merah. Qu’ont fait les socialistes au pouvoir pour prendre les mesures de prévention massives qui s’imposaient et qui sont prises aujourd’hui sous la pression des évènements ???
Alors, que penser de la fausse compassion des faux-culs dont bénéficient les Juifs de France, que l’on était prêts à sacrifier sur l’autel de la « lutte contre » l’islamophobie ???
Autour de la « marche citoyenne » , les Socialistes ont beaucoup communiqué pour faire appel à la nécessité de serrer les rangs et de faire l’unité nationale autour du gouvernement. Or qu’ont fait les socialistes au lendemain de l’affaire Merah ???
Ont-ils « serré les rangs » ???Non !!! Ils ont mis en doute le travail des Services de Renseignement, celui de la Police, l’action des hommes du Raid sur la conduite de l’assaut, cherchant à atteindre le Ministre de l’Intérieur du moment et à travers lui le chef de l’Etat. Faux-culs.
Ils refusent aujourd’hui que l’on fasse la lumière sur les « défaillances » qui ont permis d’aboutir aux horribles attentats de ces derniers jours. Faux-culs.
Et le bal n’est pas terminé….