Tandis que se joue l’avenir de l’Europe, la gauche psalmodie imperturbablement son prêchi-prêcha anti-Sarkozy, sur un ton quasi obsessionnel.  Ségolène Royal, en vierge effarouchée, vêtue de blanc, nous décrit  le Président comme «un étrange mélange entre Berlusconi et Doc Gynéco, avec des montres à 50 000 euros au poignet». Elle n’hésite pas à tenter de placer un bémol dans le « concerto Bétancourt », en essayant de minimiser le rôle de Sarkozy . Une fausse note que même ceux qui n’ont pas « l’oreille absolue » auront entendue. Lundi, Jean-Marc Ayrault a dénoncé la «thatchérisation de notre société», à propos de la remise en cause des 35 heures…..comme si les Anglais avaient honte d’avoir été gouvernés pendant un temps par Madame Thatcher !!!

Pendant ce temps, le rapprochement de Jean-Marc Rouillan, cofondateur de l’organisation Action directe, avec Olivier Besancenot, le « facteur Crésus » de la Gauche,  qui vient de lancer son Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) passe « inaperçu » à gauche.

Les Socialistes font semblant de ne pas s’apercevoir du glissement vers un nouvel extrêmisme, de celui dont ils espèrent encore se faire un allié, pour accéder au pouvoir.

Ce Rouillan a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986 et de l’ingénieur général de l’armement, René Audran, en 1985. En semi-liberté depuis décembre, après vingt ans de réclusion, l’ancien terroriste a déjeuné avec Besancenot, à Marseille, et lui a fait part de son intérêt pour son mouvement. «Si lui accepte le programme, il viendra, on ne demande pas aux gens leur passé», explique Alain Krivine au nom du NPA. On ne se refuse rien !!!!

 Certes, Rouillan a « accompli » sa peine. Mais ses actes, qui sont dans la mémoire des Français et encore plus dans celle des familles des victimes, restent des crimes. 
Or, la Gauche « caviar » qui a toujours gardé un faible pour les « hors-la-loi » à condition qu’ils soient « révolutionnaires » ménage le NPA, à toutes fins utiles… Par ailleurs, pour Jean-François Coppé, Besancenot «est en train d’utiliser la même stratégie que Le Pen il y a vingt ans, en ne reculant jamais devant aucune provocation».

Les menaces et les les injonctions de la gauche, n’ont pas épargné la Droite lorsqu’elle était suspectée de « pactiser » avec le Front National. Le Front National, c’était le Diable. Le Parti de Besancenot serait donc celui du Bon Dieu ????

Nous prendait-on pour des « canards sauvages » ????