Europe, qui paiera la fracture ???


Macron dur

Qu’ils viennent me chercher….S’ils me cherchent, ils me trouveront.

 

La question de l’immigration, a longtemps été traitée avec légèreté par les « zélites »passées expertes dans l’art de « fanfaronner », parées de bons sentiments, pour masquer, soit d’inavouables calculs, soit une bonne dose de lâcheté, dans l’évitement d’un écueil qui, sur le chemin de la construction de l’Europe risque de devenir fatal.

Les derniers développements politiques, dans toute l’Europe, montrent que se répand le refus d’adhérer à un projet européen qui, peu à peu, s’est éloigné,- sans que l’on s’en explique devant les peuples – des objectifs des « pères fondateurs » de ce beau rêve.

Au moment de la signature des accords de Shengen, conçus pour ouvrir le droit aux citoyens et capitaux européens de circuler sans entrave dans toute l’Europe, il n’a jamais été question de transformer nos frontières en passoires ouvertes à « toute la misère du monde ».

Les Peuples ont cru comprendre alors, que la construction de l’Europe les rendrait plus forts pour se protéger contre les menaces extérieures et nous engageait sur la voie d’une communauté de destins. Or, c’est exactement le contraire qui est en train d’advenir !!!

De même, il n’a jamais été question, – à l’origine de la création des « Fonds de Restructuration » destinés à aider les pays récemment entrés dans notre communauté à rattraper leur retard de développement sur les pays fondateurs -, d’imposer, en contrepartie, aux pays bénéficiaires, l’acceptation de quotas définis par la Commission Européenne, de migrants qui franchissent, toujours plus nombreux, la traversée de la Méditerranée.

A moins d’être atteint de crétinisme, comment ne pas comprendre les frustrations et la colère de ceux qui, en Europe, considèrent qu’il y a là, un véritable détournement des finalités de la Construction Européenne, – sans aucune consultation populaire -, au nom du respect de valeurs, prétendument « universelles », qui ne sont partagées que par ceux qui en sont les promoteurs, et dont l’instrumentalisation est mise au service d’une obscure volonté de casser les identités nationales, pour assoir une autorité technocratique qui entend régner sans partage sur toute l’Europe.

Une colère qu’aggrave le sentiment d’insécurité culturelle, l’angoisse identitaire, la montée en puissance de l’islam radical, qui s’étend peu à peu comme une tache d’huile sur toute l’Europe.

Nous allons le vérifier, selon toute vraisemblance, en Suède, à l’occasion des élections législatives qui s’y tiennent dans dix jours.  Car la question migratoire que les « populistes » ont mise en haut de leur agenda est majeure et prioritaire pour les peuples européens – et pas seulement dans les pays où ces mêmes « populistes » sont au pouvoir.

La question identitaire est désormais prégnante partout en Occident, que cela plaise ou non à certains. Ce sera le grand sujet des élections européennes de mai 2019.

On comprend donc, le raidissement de la position de certains pays, réfractaires à toutes les idées véhiculées par une élite européenne, qui s’est autoproclamée « progressiste », tendant à faire de l’Europe la Patrie du Multiculturalisme, l’auberge espagnole de tous les exotismes, et la terre bénie de tous les métissages en commençant par le métissage culturel, vieux fantasme des amateurs d’exotisme au coin de la rue.

Des pays comme la Hongrie, l’Autriche, la Tchéquie, la Slovénie, la Pologne, ne se sentent nullement débiteurs d’une Afrique qui met en avant le passé de colonisateurs de certains pays, pour légitimer, au nom du partage des richesses, une immigration économique qui est au cœur du différent qui expose l’Europe à une fracture historique.

J’ajoute que les pays appartenant à l’ancienne « Autriche-Hongrie » ont affronté pendant plusieurs siècles, la menace musulmane constituée par les avancées de l’Empire Ottoman. Les peuples concernés portent le souvenir de batailles meurtrières, dans leur mémoire collective, et ne sont pas prêts à accepter de cohabiter avec des gens venus d’ailleurs, avec des traditions et des cultures moyen- âgeuses face aux quelles ils n’entendent pas renoncer.

J’ajoute qu’ils ont eu, il n’y a pas si longtemps, à leur porte, l’exemple détestable de ce qui s’est passé lors de l’éclatement de l’ancienne Yougoslavie, avec l’affrontement sanglant entre Chrétiens Orthodoxes  et Musulmans , les Européens « progressistes » n’ayant pas contribué en favorisant le séparatisme musulman à apaiser les relations entre des communautés agrippées à leur identité religieuse qui a transformé la Bosnie en repaire de djihadistes.

L’Europe se prépare donc à des élections européennes qui risquent d’être décisives quand à l’avenir de ce continent.

Macron vient, avec beaucoup d’imprudence, d’en fixer les enjeux. Il nous prépare à un affrontement dangereux. L’orgueil de sa petite personne ne le porte pas à la recherche d’un compromis avec les pays qui, en Europe, accepteraient l’idée d’une immigration voulue, organisée, contrôlée, respectant les seuils acceptables par les peuples qui en redoutent ou en subissent déjà les effets.

 » Macron fait fausse route en disant que l’Europe se divise entre ceux qui sont contre et ceux qui sont pour. Dire cela revient à dire qu’il n’y a pas de possibilités de changement, pas de rapport de force. Donc, si on est contre la Commission Juncker, on est contre l’Europe. C’est une erreur de jugement. Chaque élection ne peut tourner au référendum. Ce n’est pas novateur et c’est même dangereux. C’est ce qu’a fait Renzi en Italie… on a eu Salvini. La haine de l’Europe est la revanche de la politique. »( Le philosophe Rafaêl Gluksman dans « le Point » )

Macron veut nous entraîner dans un combat idéologique, dont il n’est pas certain qu’il sortira vainqueur, et que l’Europe réduite à une France sous protectorat allemand en sortira renforcée.

Avec une certaine insolence et sur un ton provocateur, il veut faire de cette élection un affrontement entre les « progressistes » autoproclamés et les « populistes » considérés comme de rétrogrades identitaires, dont le crime serait le refus de se laisser imposer, par une minorité considérée comme « élitiste », une vision de l’Europe totalement détachée des volontés populaires.

De toute évidence, Macron isolé dans son Palais de l’Élysée, entouré de ses courtisans, ne perçoit pas la montée de la colère contenue d’un Peuple européen, qui a compris que ce qui menace le plus son avenir, c’est l’arrogance de ceux qui tendent la main à un communautarisme musulman, et qui sont prêts à sacrifier l’identité nationale à des ambitions suspectes.

Il ne voit pas, aveuglé par ses certitudes, la montée des dangers qui guettent la Démocratie, non seulement dans les pays du groupe de Visegrad, mais aussi, en Italie, en Pologne, en Suède,au Danemark et peut-être, demain, en Allemagne et en France….

Tout cela fait beaucoup de monde, à convaincre, …ou à affronter !!!

Et si tout cela se termine mal, qui paiera la fracture ???

https://www.nouvelobs.com/monde/20180829.OBS1511/macron-opposant-principal-du-front-orban-salvini-l-affrontement-en-3-actes.html#xtor=EPR-2-%5BObsActu17h%5D-20180829

Une réflexion au sujet de « Europe, qui paiera la fracture ??? »

  1. Il faut bien comprendre que tout cela a une cohérence, cachée car jamais explicitée, ou bien seulement par bribes.
    Depuis hier, ennemi déclaré des « nationalismes » (en réponse à sa désignation comme ennemi par la Hongrie et l’Italie, voir
    http://www.liberation.fr/planete/2018/08/28/salvini-rencontre-orban-inquietudes-sur-un-changement-de-cap-de-l-italie_1675002
    ) Macron prend petit à petit la posture du « fédéraliste » officiel en Europe, rendant public par naïveté ce qui aurait du rester caché. Héritier de crétins pourtant longtemps discrets (Bayrou, Hollande) il se met à assumer l’inavouable: oui, il veut avec ce que vous avez identifié comme « les zéiltes », la fin des nations, et le peuplement de l’idée d’Europe par toutes les races qui le voudront bien.
    Qu’importe la couleur du peuple du moment qu’on le domine par son intelligence et sa volonté d’arriver.

    Plus que jamais, et à mon grand désespoir, cela ce voit, et n’a plus d’autre alternative que l’inéluctable populisme semi fasciste de l’avenir qui s’annonce. L’année prochaine, on va pouvoir se défouler et voter Afd, ou FN, ou Ligue du nord avec l’espoir que notre ennemi maintenant déclaré, Macron, continue de se faire humilier et détester. Le pire s’annonce et il me dégoute.

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