Je laisse aux « belles âmes » le soin de qualifier l’agitation vibrionnaire du jeune Président auquel la France s’est offerte à l’issue d’une élection qui laissera les futurs historiens pantois, lorsqu’ils se pencheront sur les pages récentes de notre « roman national »….
Car ces pages récentes auront été écrites par d’habiles « communicants » qui font leur miel du désarroi d’un peuple ne sachant plus à quel saint de la politique se vouer, et manipulent effrontément une classe médiatique dont l’abaissement du niveau d’éthique le fait ressembler, de plus en plus, à celui d’une république bananière.
Le « courage » de Macron, célébré en chœur par une presse déchaînée jusqu’à l’ivresse dans la flagornerie, lorsque celui ci dénonce devant un Poutine médusé la propagande déversée sur internet par des médias téléguidés depuis Moscou, prête à sourire quand on sait ce qu’est devenue la Presse française, aux mains d’oligarchies aux motivations obscures, et qui en matière de « propagande » n’a de leçons à recevoir de personne….
La même Presse, il faut le dire, s’était illustrée dans la même « séquence », dans l’évocation d’une « poignée de main » historique, au cours de la quelle notre Macron national aura offert aux caméras du monde entier, la preuve irréfutable de sa virilité face à un Trump médusé, n’en déplaise à ceux qui auront vainement tenté de la mettre en doute par des allusions fielleuses….
Dans cet univers de communication artificiel, fait de signes à haute signification symbolique, Macron confirme des dons d’acteur et de communicant qui lui ont permis, très jeune, d’exercer une séduction fatale sur celle qui lui enseignait l’art de la comédie….. «Un sans-faute», ont dit les chœurs des médias subventionnés .
Reste que ce recours au théâtre muet, favorisé par l’intrusion du monde virtuel en politique, infantilise chaque jour un peu plus la chose publique.
On comprend mieux alors, l’énervement que suscitent, dans les coulisses de ce pouvoir théâtral qui n’a pas encore été, jusqu’ici, réellement soumis à l’épreuve des faits, les « réseaux sociaux » ainsi que la Presse « hors-les-murs », qui sur internet exercent une vigilance critique, un tantinet narquoise, pour dénoncer, voire souligner avec insistance, le moindre faux-pas de celui qui détient désormais les clés du destin de la France…..
Ainsi, la séquence aurait pu passer inaperçue, sans les réseaux sociaux…
Une plaisanterie de notre jeune et vénéré Président, habitué aux « sans-fautes » en matière de communication, n’a pas échappé à la « vigilance » des réseaux sociaux.
Les « kwassa-kwassa », sont de frêles embarcations comoriennes vouées à la pêche. Notre Président désireux de montrer qu’il est près de toutes les préoccupations des Français, jusque dans les Comores, s’intéresse aux technique des pêche dans nos îles lointaines, et l’un de ses interlocuteurs évoque différents types d’embarcations : « Il y a des tapouilles et des kwassa-kwassa. » « Ah non, c’est à Mayotte le kwassa-kwassa », relève alors le président de la République, en fin connaisseur des « choses de l’outre-mer. « Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », plaisante-t-il. Après un bref silence un peu gêné, il ajoute : « Les tapouilles, c’est les crevettiers. »
Une blague qui a choqué ceux de nos internautes dont la sensibilité sur le sujet de l’immigration clandestine est à fleur de peau, et qui ont vivement réagi à la séquence sur les réseaux sociaux, certains faisant observer que si Sarkozy président avait prononcé cette phrase face aux caméras, le tollé aurait été gigantesque….de l’ordre du « casse toi pôv’ con »….
Mais, rassurons nous !!! L’affaire n’ira pas très loin et se perdra dans le tumulte d’une actualité bien plus dramatique que le sort de quelques Comoriens risquant leur vie pour tenter de rejoindre Mayotte, cette île devenue Terre Française bénite tant y est présente la fascination de notre État Providence….
Le site Atlantico, un site passionnant par la qualité de ceux qui s’y expriment n’a pas manqué de mettre son grain de sel, dans cet épisode dont il tire des conclusions qui ne manqueront pas d’irriter les « belles âmes » . Je cite:
» Si l’on admet l’hypothèse qu’Emmanuel Macron est d’abord l’émanation des bobos parisiens, et des bobos de quelques autres villes, alors on comprend mieux à quoi servent les interminables leçons de morale qui émanent de ces milieux.
Facialement, les bobos interdisent toute forme de malveillance. La vie du bobo est organisée autour de la culture de l’excuse: un crime commis par un Celte est monstrueux, mais le même crime commis par un musulman devient la preuve de la discrimination des minorités et la manifestation de l’irresponsabilité humaine.
Cette façon discrète de ne pas reconnaître le principe de responsabilité aux « minorités visibles » a enfin son explication avec Emmanuel Macron. En fait, pour le bobo, le Noir, l’Arabe, le Musulman n’est pas un homme comme lui. L’universalité n’existe pas. Le Comorien, par exemple, n’appartient pas vraiment à l’espèce humaine. Il est un objet, une chose. » ( Fin de citation).
@Annick: j’espère que le têtard sait où se trouvent les Comores !!! Car c’est assez loin du XVIème arrondissement……
Cordialement.
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Bonsoir Berdepas,
Ah ! Le conditionnement tyrannique et pathologique des bobos !
Ils feraient bien d’aller faire un tour à Mayotte voir ce qu’il s’y passe.
Pas sûr qu’ils en reviennent indemnes.
Pour une fois que le têtard qui grattouille l’ours dit la vérité sans la déformer…
Amicalement,
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