On hésite, en effet entre ces deux qualificatifs !!! A moins que les deux à la fois soient appropriés….
En effet, il faut se reporter à la Presse étrangère pour découvrir une information, qui, dans le contexte juridico-médiatique qui accompagne la candidature de François Fillon à la Présidence de la République, suscite la sidération.
Une sidération tout aussi puissante que celle suscitée au lendemain de la publication par le Canard Enchaîné du « Pénélope Gate », alors que Fillon, vainqueur inattendu de la « Primaire de la Droite », apparaissait comme un vainqueur probable de l’élection Présidentielle.
En effet, on peut lire sur le site du grand quotidien belge « Le Soir » un article révélant une information qui avait échappé à l’insondable curiosité de nos journaleux d’investigation:
Je cite : « François Fillon n’est pas le seul à avoir employé des membres de sa famille. Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Le Roux, a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires, alors qu’elles étaient encore lycéennes puis étudiantes pour un total d’environ 55.000 euros, révèle ce lundi soir « Quotidien ».
Des jobs étudiants
Bruno Le Roux a employé ses deux filles en CDD à l’Assemblée nationale lorsqu’il était député de Seine-Saint-Denis alors qu’elles n’étaient âgées que de 16 ans. Ce dernier a confirmé l’information. « Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a-t-il expliqué.
Pour le ministre de l’Intérieur, il ne s’agit pas de népotisme. « Moi je me souviens avoir pris aussi des gens qui m’étaient recommandés sur l’été, et donc je crois que c’est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d’essayer de faire découvrir des choses, d’essayer de faire découvrir un travail », se justifie-t-il.
Encore lycéennes
Aujourd’hui âgées de 23 et 20 ans, ses filles ont cumulé chacune 14 et 10 CDD, tous effectués pendant les vacances scolaires entre 2009 et 2016. Elles ont commencé à travailler à l’Assemblée nationale à 16 ans, l’aîné ayant même effectué un premier contrat de 12 jours à l’âge de 15 ans.
L’Assemblée nationale permet effectivement de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires. Sauf que l’âge minimum légal pour travailler en France est de 16 ans. La fille de Bruno Le Roux a donc bénéficié d’une exception : elle n’a pu travailler à 15 ans que parce qu’elle était embauchée par un parent.
Peut-on être collaborateur parlementaire à 16 ans ? « Pour faire un boulot d’été, oui », estime Bruno Le Roux. « On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça ».
Double emploi
L’histoire aurait pu s’arrêter là mais « Quotidien » attire l’attention sur un contrat en particulier. Du 10 juin au 9 septembre 2013, l’aînée de Bruno Le Roux était employée par son père alors qu’elle effectuait un stage chez Yves Rocher à Tournai. Comment a-t-elle pu effectuer les deux postes en même temps ?
« Chaque contrat faisait l’objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l’automne », explique le cabinet de Bruno Le Roux.
Une explication similaire est donnée pour un contrat de la benjamine du 20 avril au 22 mai 2015, qui était à la fois employée par son père et scolarisée en classe préparatoire au Lycée Jacques Decour à Paris.
Cette information diffusée par un journal de Gauche de référence en Belgique se passe de tout commentaire superflu, et contribuera sans doute à ouvrir les yeux de ceux qui sont aveuglés et étourdis par une campagne médiatique sans précédent destinée à abattre le leader de la Droite française seul capable, à cette heure encore, de présenter une solution d’alternance raisonnable et efficace.
Post Scriptum : Ce billet est antérieur à la publication de cette information dans la Presse française qui entre temps s’était réveillée ...