Hollande s’apprête à « passer la main » en laissant derrière lui, une France au bord de la crise de nerfs.
Incapable d’avoir été autre chose qu’un « professionnel de la magouille », Hollande a dirigé la France comme il a dirigé le Parti Socialiste, en tirant sur des « ficelles », en «montant des coups », en divisant pour régner, en jouant toujours au plus malin, et en s’emmêlant les pieds dans les tapis de son Palais.
Son bilan, pitoyable, c’est un Parti socialiste en lambeaux, et une France déchirée, qui ne s’est jamais remise du conflit de société ouvert par « l’affaire du mariage pour tous »…
A aucun moment de son quinquennat dévastateur, Hollande ne s’est hissé à la hauteur de sa fonction, qui était d’incarner « Le Président de tous les Français ». Il a gouverné pour une fraction du pays, la pire, celle pour laquelle de Gaulle ( qui n’a jamais été mon idole ) n’avait pas de mots assez durs.
Bien pire : à aucun moment de son quinquennat, Hollande n’a donné le sentiment qu’il pouvait endosser le costume du « Président »dont il n’avait pas la stature. Élu par défaut, il a dirigé le pays comme il dirigeait le Parti Socialiste, dont les hiérarques le méprisaient : en tirant des ficelles, en montant des coups, en zigzagant au gré des pulsions des frondeurs de son Parti, qu’il aura réduit en miettes.
Et au moment d’en répondre devant les Français, il se défausse, en lançant le leurre Macron ( on ne saura jamais si ce fut à « l’insu de son plein gré ), destiné à « poursuivre son œuvre » et surtout à faire oublier son bilan . Ce Macron, sorti de sa boîte comme une sorte de diablotin guidé par la baguette magique de quelques milliardaires de la haute finance et des médias, qui plaît à l’oligarchie bobocratique qui domine le pays, car elle retrouve sa propre image dans ce personnage ambigu….
Ce Macron dont le talent est incontestable, arrive fort à propos pour séduire ceux qui, dans le marigot politique, n’ont d’autre motivation que la nécessité vitale de survivre à Hollande, afin de préserver les privilèges et les honneurs que dispense la République à ceux qui parviennent au sommet de l’État.
Le même Macron est présenté par la quasi unanimité des médias comme l’incontournable futur Président de la République. Comme si l’expérience Hollande, ou plutôt l’inexpérience de Hollande qui n’avait jamais été, jusqu’à son élection qu’un apparatchik, ne leur avait pas servi de leçon….
Ces médias à la fois sourds et aveugles aux frustrations d’un peuple de droite qui se sait majoritaire dans le pays et qui ronge son frein depuis plusieurs quinquennats, furieux d’avoir élu des candidats de droite qui, sitôt élus, s’empressent de « prendre des initiatives en direction de la Gauche », espérant stupidement gagner les faveurs d’un électorat captif car devenu dépendant de l’État Providence, et accroché à ceux qui lui promettent toujours plus….
Margaret Thatcher avait une phrase lapidaire pour parler des socialistes : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres »…Or les Caisses de l’État sont vides et le socialisme n’ayant plus grand chose à « distribuer » est confronté à la perspective de sa disparition ou du moins d’un recul significatif, en France comme dans toute l’Europe.
Tout cela explique les raisons pour lesquelles l’oligarchie au pouvoir tente par tous les moyens, d’empêcher un retour au pouvoir de la Droite.
Mais elle s’est piégée elle-même !!! Pour casser l’unité de la Droite française la Gauche a utilisé jusqu’à aujourd’hui, la ficelle qui consiste à faire monter le Front National. Et le Front National est monté, à un point tel qu’il représente aujourd’hui, une réelle force politique, que les errements actuels risquent fort d’amener au pouvoir.
Derrière la mort politique de Fillon, ce catho assumé, – que l’on veut abattre à tout prix, ce qui explique la violence qui s’est levée contre lui dès le lendemain des primaires qu’il a remportées spectaculairement au point de sidérer ceux qui ne l’avaient pas vu venir et qui avait déjà élu leur candidat en la personne d’Alain Juppé -, il y a quelque chose qui est profondément atteint, ce sont les équilibres politiques de la France.
Celui qui présente un programme qui vise à un rééquilibrage économique, à une réforme de l’éducation, à un assainissement des dépenses de la Sécurité Sociale, à une refonte de la politique européenne, à une révision des analyses géopolitiques, doit être abattu.
Et l’on ne trouve rien de mieux pour l’abattre que de s’attaquer à sa femme, à travers des « révélations » sorties au moment choisi pour mettre la Droite dans le pire des embarras.
Les magouilles actuelles sont dérisoires.
Comment peut-on imaginer de « débrancher Fillon », démocratiquement désigné haut-la-main, par un vote au cours d’une « Primaire ouverte », au prétexte qu’il va être mis en examen ???
Tout d’abord, il ne serait pas le premier homme de Droite à être juridiquement blanchi par un non-lieu après avoir été condamné sans appel par la caste médiatique. Tous les prétendants à l’élection suprême, en France, ont été la cible d’attaques violentes qui se sont terminées en queue de poisson.
Qui ne se souvient des « diamants de Giscard » ou des « avions renifleurs », des procès faits à Chirac ( devenu depuis une icône de la Gauche socialiste ) pour « les odeurs », pour des emplois fictifs et autres affaires du même genre, sans parler de l’acharnement judiciaire contre Sarkozy qui jusqu’ici ressemble à la montagne qui a accouché d’une souris…. Aujourd’hui, c’est le tour de Fillon, alors même que la curiosité des « médias d’investigation »s’arrête aux frontières des scandales de la Gauche au pouvoir, dont on ne trouve la trace que dans les réseaux sociaux, à condition de savoir faire un tri….
A cette heure, « débrancher » Fillon, selon le vœu de la caste médiatique, pour le remplacer par Juppé, c’est à dire remplacer celui qui serait mis en examen pour une affaire d’emplois fictifs et qui pourrait encore bénéficier d’un non-lieu, par celui qui a été effectivement condamné pour les mêmes raisons c’est la dernière trouvaille de ceux qui veulent échapper à la cure de rigueur que nécessite le redressement d’un État au bord de la faillite et déjà dépouillé de sa souveraineté par les influences étrangères conjuguées à celles des diktats des Institutions européennes de plus en plus contestées dans toute l’Europe ???
C’est pousser à son paroxysme la frustration d’un électorat de la Droite patriote ( je sais que ce mot fait sourire) qui, par fureur, risque, quelles qu’en soient les conséquences, de se venger en reportant ses voix, même si elle en rejette le projet, sur le Front National, qui, en embuscade n’attend que cela pour « briser le plafond de verre » qui l’a jusqu’ici empêché de parvenir au pouvoir !!!
Nous serions donc à la veille de voir se réaliser, en France, « l’effet Trump », c’est à dire la vengeance contre un système à bout de souffle, d’une « France périphérique » excédée par le mépris de ceux qui se croient à l’abri derrière leurs petites combines, dont les ficelles sont tirées on ne sait plus très bien par qui, tant il y a d’interférences des « forces de l’argent » dans cette élection, qui vont de la finance internationale, jusqu’à la prise de contrôle des médias français par quelques milliardaires militants prêts à mettre leur fortune sur la table, dans l’espoir d’empêcher qu’on ne la renverse….Sans compter les investisseurs étrangers dans nos médias comme le Qatar qui a près de 13% du groupe Lagardère de presse, radio, télé, publication de livres, et autres.
Car, la seule vraie question est celle qui concerne le respect du suffrage populaire.
Tenter de faire diversion en mettant en avant l’impossibilité de soumettre à la critique des médias « libres et indépendants » ( !!!) et une Justice qui semble avoir oublié qu’elle « juge au nom du Peuple français » et non au nom de l’idéologie qui s’est exprimée dans la lamentable « affaire du mur des cons », s’apparente à une dernière manœuvre, tout aussi dérisoire, pour étouffer les voix qui montent d’un peuple en colère.
En effet, les accusations de populisme envers quiconque prétend s’interroger sur le pouvoir des juges ou des médias n’a d’autre objet que de nous priver du débat nécessaire sur l’équilibre des pouvoirs dans notre démocratie malade et dans une France au bord de la déchirure.
ne rêvez PAS ?,,FILLON est cuit , et bien cuit , cela va ce jouer entre Macron – LE .PEN
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Absolument d’accord avec vous ! Presque tout y est…
Qu’il soit possible dans un pays développé d’être à la fois libéral et conservateur, c’est à dire attaché à la fois à la prospérité et à la puissance de la nation sans tomber dans les folies socialistes ou racistes est la marque de la grandeur. Après trente ans d’errements, nous avons l’occasion de renouer avec le bon sens. Non pas que Fillon soit De Gaulle ! Mais il est porteur de ce que De Gaulle exprima.
Et cette grandeur suscite de grandes oppositions…
Qu’on ne dise pas qu’il s’agit d’un « ni droite ni gauche » ! Il est clairement dans le camp de ce qui fut toujours la « droite »: un libéralisme économique courageux qui réduit explicitement et puissamment les dépenses publiques quand il le faut, et en même temps l’affirmation de la nation, de son passé, de ses valeurs et de sa nécessaire puissance.
Car la gauche n’existe pas pour gouverner, elle n’existe que pour s’opposer médiocrement et pour causer le malheur du pays quand on la laisse faire.
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A reblogué ceci sur josephhokayem.
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la vérité est plus simple , la droite ,la plus bête du monde ,a préféré HOLLANDE de L. UNION de la Gauche , SARKO FILLON ESTROSI COPÉ NKM et j’en passe , alors que partout et même en ISRAËL , EUX on préférer la droite national ,Alors ce sera LE.PEN – MACRON ,OUI…nous avons bien la droite la plus BÊTE du Monde
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