Et si les tonitruantes excuses de Mme Royal au Sénégal et au Premier Ministre espagnol n’étaient qu’un rideau de fumée destiné à masquer, dans les médias assoiffés de sensationnel, sa récente condamnation par la Justice, dans une affaire qui agrave son ridicule, dans la mesure où celle qui prétend offrir à la France, la perspective d’une Société plus juste, se fait prendre, les doigts dans la confiture, flagrant délit d’exploitation abusive de son personnel au mépris des Lois Sociales qu’elle prétend défendre ??? En effet :
La chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé, le 8 avril dernier, la condamnation de Ségolène Royal en rejetant le pourvoi formé par Ségolène contre une condamnation prononcée par la cour d’appel de Rennes.
La cour d’appel de Rennes avait donné raison à deux anciennes-attachées parlementaires de l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle qui réclamaient depuis douze ans le versement de salaires non payés.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1997, Ségolène Royal, alors député des Deux-Sèvres, avait licencié ses attachées parlementaires. Cependant, les deux femmes ont attaqué Ségolène Royal devant le conseil des prud’hommes de Niort en affirmant avoir continué à travailler pour elle durant la campagne puis pendant les premiers mois de son entrée au gouvernement de Lionel Jospin, sans être payé.
Le conseil des prud’hommes avait reconnu trois semaines de travail non payé. Les deux anciennes collaboratrices avaient ensuite saisie la cour d’appel de Poitiers qui confirme la décision en février 2005.
L’arrêt a ensuite été cassé en janvier 2007 par la chambre sociale de la Cour de cassation en indiquant que la Cour d’appel n’avait pas pris en compte de nouvelles pièces versée au dossier. L’affaire est donc repartie devant la cour d’appel de Rennes qui a jugé, le 10 avril 2008, que les deux plaignantes avaient droit au paiement de leurs salaires de mai à juillet 1997, soit trois mois. Décisionconfirmée par deux arrêts de la Cour de cassation le 8 avril.
Ne vous en prenez donc pas toujours aux journalistes…
Car, je vous le signale, puisque vous semblez l’ignorer, que M. Lefebvre, Député, Porte-Parole de l’UMP, à qui est confiée la tâche de flinguer Mme Royal, matin, midi et soir, a attendu avant-hier soir, pour parler de la condamnation de celle-ci. Or, vu les « hautes » fonctions de ce monsieur, il est évident qu’il savait dès le 8 avril, jour de l’audience publique de la Cour où a été lu son jugement !
Quant au fond de l’affaire, je ne peux évidemment pas être en désaccord avec vous !
jf.
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