La mort de Soljenistine ravive nos mémoires.
Ce monument de la littérature russe contemporaine, restera comme un symbôle de l’indépendance d’esprit et du courage dans la recherche et la dénonciation des crimes d’Etat.
Il fut une une époque où le résidu des « zintellectuels » français faisant régner l’ordre dans le monde des idées, nous affirmaient, à chacun de leurs retours de Russie, suite à l’invitation du Parti Communiste Soviétique, que la vie de l’autre côté du rideau de fer était un paradis pour les « travailleurs », et traitaient tous ceux qui osaient émettre le moindre doute sur ces affirmations, de « vipères lubriques » et « d’anti-communistes primaires ».
Soljenistine fut emprisonné pendant sept ans pour avoir prétendu le contraire.
L’expérience qu’il en retira constitue le matériau central de l’oeuvre qui lui vaudra un Prix Nobel de Littérature. La parution – du bon côté du rideau de fer – de « L’Archipel du Goulag » interdit en Union Soviétique, fit l’effet d’une bombe.
Je m’en souviens, car j’étais encore à l’âge où, dans ma mémoire, les images du Socialisme rayonnaient encore, à travers les spectaculaires manifestations de jeunesse, qui sur d’immenses stades rassemblaient des milliers de garçons et de filles habillés de blanc, se livrant à d’impressionnantes figures de gymnastique collective. Ces images remplissaient les yeux de ceux qui étaient les plus disposés à se laisser éblouir….
Les performances des athlètes soviétiques nous impressionnaient également.On a su par la suite ce qu’il en était des méthodes de préparation des athlètes….
On avait du mal à imaginer que dans un pays où la jeunesse, superbe, respirait le bonheur et la santé, le goulag puisse exister. Comme presque toujours, les « professionnels borgnes de la dénonciation » n’avaient perçu, jusqu’ici, l’horreur que dans un seul camp…celui des fascistes, des nazis, et des colonialistes, des capitalistes etc….
Notre jeunesse à nous, a été marquée par la toute puissance des idées défendues par de grands « zintellectuels » tels qu’Aragon, Althusser, Jean-Paul Sartre et bien d’autres « compagnons de route »…. Ceux qui, comme moi avaient une préférence pour Albert Camus sur Jean-Paul Sartre, étaient considérés comme des « minus habens »…Le « Livre Noir du Communisme », oeuvre collective d’Historiens comme Furet ou Leroy-Ladurie qui firent un bout de chemin avec le Parti Communiste français, a fait partie des lectures qui m’ont ouvert les yeux sur l’immense escroquerie intellectuelle dont une génération a été la victime…
La mort de Soljénistine a , en effet, ravivé ma mémoire.
Puisse-t-elle raviver également, la mémoire de ceux qui, parmi nos « zintellectuels » d’aujourd’hui, rêvent de réhabiliter Marx, et quelques uns de ses apôtres comme Althusser…..
PS : A lire également de Soljenistine, « Le Pavillon des Cancéreux », « Une journée d’Ivan Denissovitch ».
Je pense que amroune Layachi s’est trompé de rubrique et qu’il a voulu poster son commenetaire dans ma rubrique « émeutes » ?????
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Événements de Sidi Aïssa (M’Sila) : Une famille dans la clandestinité
L’ordonnance rendue par le magistrat instructeur près le tribunal de Sidi Aïssa, mardi dernier, motivant la mise sous mandat de dépôt de 44 personnes et un mandat d’amener pour 45 autres, parmi lesquelles 8 membres de la famille Arbaoui Saâd, mort des suites de son agression par le fils du propriétaire de l’hôtel Naga, est venue exacerber la peine de toute une famille plongée dans une profonde affliction et raviver le sentiment de révolte.
Les membres de la famille Arbaoui, dont 8 sont poursuivis en justice et sous le coup d’un mandat d’amener, refusent le statut d’accusés après avoir été victimes et préfèrent entrer dans la clandestinité que de se plier à la politique de deux poids deux mesures qui a fait que « l’assassin » de Arbaoui Saâd court à ce jour en toute impunité.
Dans une lettre adressée au président de la République, dont une copie a été remise à El Watan, les membres de la famille Arbaoui indiquent que la délivrance de mandats d’amener à leur encontre s’apparente « à un complot contre notre famille ». Dans cette lettre, les membres de la famille Arbaoui relatent les péripéties de l’agression du défunt Saâd, « l’inconsistance des services de police qui n’avaient rien fait pour le constat et l’établissement du compte-rendu de l’agression qui était en fait une systématique tentative de meurtre ». Rien n’a été entrepris par la justice contre Mohamed Amine, le fils du propriétaire de l’hôtel, après que Arbaoui Saâd ait succombé à ses blessures, lequel jouit à ce jour de toute sa liberté. Les signataires de la lettre attestent qu’ils étaient au cimetière pour enterrer Saâd au moment où l’hôtel a pris feu et que certaines personnes, voulant en découdre avec le propriétaire de l’hôtel et ses activités, avaient profité des funérailles pour sceller le sort de cet établissement, le réduisant en un tas de cendres. La famille, indique-t-on, se démarque des actes qui ont été à l’origine de la dévastation de l’hôtel. Par ailleurs, la famille ne comprend pas le comportement mystérieux des autorités, qui a fait que le fils de Arbaoui Saâd, Fatah, âgé de 22 ans, et le frère du défunt se retrouvent accusés d’avoir participé à la destruction de l’hôtel et croupissent dans la prison de M’sila.
« On demande solennellement aux autorités de ce pays pourquoi Mohamed Amine, l’auteur de l’assassinat de notre fils Saâd, n’a pas été arrêté depuis 28 jours. Au lieu de cela, on veut nous faire taire en nous faisant endosser les événements qui ont secoué la ville de Sidi Aïssa », écrit la famille, qui demande au président de la République d’intervenir pour mettre un terme à cette affaire. A voir de plus près, l’ordonnance rendue par le juge d’instruction semble être l’application des directives contenues dans le communiqué du procureur général de la cour de M’sila, qui avait expliqué que l’expédition contre l’hôtel s’était déroulée sur instigation de certains meneurs qui avaient pour but de venger la personne décédée et qu’il fallait à tout prix, lit-on dans ce communiqué, « procéder à l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans les événements survenus à Sidi Aïssa, qui ont fait 4 morts et une soixantaine de blessés ». Ce communiqué, datant du 7 août, ne précisait cependant pas le nombre d’arrestations, alors que le secrétaire général qui assurait l’intérim du wali en congé annuel avait déclaré à la presse, le 7 août, sur les lieux du sinistre, que 15 personnes avaient été arrêtées. Les membres de la famille Arbaoui ne veulent pas être les boucs émissaires et endosser les conséquences d’une situation qui leur échappe.
Par S. Ghellab el watan 16 aout 2008 http://hogra.centerblog.net/
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4 personnes tuées et 53 blessées par balle : Expédition punitive à M’sila
Les émeutes qui ont éclaté mercredi après-midi à Sidi Aïssa, wilaya de M’sila, ont fait 4 morts et 56 blessés, dont 52 par balle. Au lendemain des violences qui ont pris pour cible l’hôtel En Naga, la ville de Sidi Aïssa entamait une nouvelle journée des plus ordinaires.
Les citoyens vaquaient à leurs occupations et la circulation était fluide sur cet important axe routier de la RN 8, reliant Alger à Bou Saada. Hormis les restes de pneus calcinés et les traces de fumée bariolant les murs de l’hôtel, rien n’indiquait que la veille cette paisible ville des Hauts-Plateaux avait été le théâtre d’une nuit d’enfer. L’hôtel de 150 lits, n’étant plus qu’une bâtisse calcinée, réduite en cendres par endroits, où 20 voitures et 2 camions brûlés constituaient le décor de ce complexe touristique classe, inauguré en juin 2005 par l’ex-ministre du tourisme, Noureddine Moussa.
« L’horreur a commencé aux environs de 16h », nous dira une victime, rencontrée au niveau de l’hôpital de M’sila où elle a été évacuée. « Je me trouvais à l’intérieur au moment où l’hôtel fut d’abord caillassé puis pris d’assaut par un millier de manifestants. Aucun policier n’est intervenu au moment où les pierres pleuvaient sur l’établissement, avant que l’on commence à tirer de l’intérieur. C’est le propriétaire, Benguenaoui Larbi, alias Daoudi, qui avait riposté en tirant sur la foule. On a perdu tous nos bijoux, notre argent, mais on s’en est sortis, par miracle, de cet enfer », a-t-elle indiqué, visiblement affectée par ces graves incidents. Incidents nés des suites de la mort de Arbaoui Saâd, dit Bariasse, lequel avait eu une altercation, nous dira le secrétaire général de la daïra de Sidi Aïssa, avec le fils du propriétaire de l’établissement hôtelier, qui « est passé avec sa voiture sur le corps de la victime, le blessant grièvement ». Au retour des funérailles, la foule qui a assisté à l’enterrement, considérant cette mort, nous dit-on, comme un acte de hogra, par le fait que le fils du propriétaire de l’hôtel aurait bénéficié d’une certaine impunité et qu’aucune mesure n’aurait été prise contre lui. Ripostant contre cette déferlante humaine, le propriétaire et ses agents de sécurité auraient tiré à bout portant sur la foule tuant 3 personnes et blessant une soixantaine dont 52 par balles de chevrotine. Le propriétaire de l’hôtel, vraisemblablement, à court de munitions, a été par la suite systématiquement lapidé par la foule jusqu’à ce que mort s’ensuive, avant d’être traîné sur plus de 200 m et abandonné sur le bord de la route à quelques mètres du centre des urgences.
D’aucuns diront que la fin dramatique vécue par ces personnes et les horreurs qui s’en sont suivies auraient pu être évitées si les services de sécurité avaient fait preuve d’intelligence pour prévenir ces incidents, lesquels, somme toute, étaient prévisibles. Dans cette affaire de Sidi Aïssa, il y a eu une cascade de défaillances dont les conséquences ont été désastreuses. Signalons au passage que le procureur général près la cour de M’sila a ordonné jeudi l’ouverture d’une enquête sur les événements survenus à Sidi Aïssa (M’sila) qui ont fait 4 morts et une soixantaine de blessés. Dans une déclaration faite à la presse à Sidi Aïssa sur les lieux du sinistre, le secrétaire général de la wilaya de M’sila, assurant l’intérim du wali, dira que 15 personnes ont été arrêtées.
Par S. Ghellab elwatan du 9aout 2008 http://blog.france2.fr/hogra/
http://hogra.centerblog.net/
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Je ne suis pas en désaccord avec vous sur le fond. Il est vrai qu’un capitalisme sans frein a des effets ravageurs dans certains pays.
Le Capitalisme a besoin d’instruments et d’Institutions de contrôle et de modération qui n’existent pas là où ils seraient nécessaires, où qui ne fonctionnent pas de manière satisfaisante là où ils existent. Car si le Capitalisme a la réputation de s’auto-réguler, il le fait toujours avec retard et en période de crise.
Ceci dit, il est par ailleurs curieux de relever que là où un certain capitalisme produit les effets les plus destructeurs, c’est encore dans d’anciens pays communistes, ( je pense à la Russie ou à la Chine, entre autres ) où d’anciens apparatchiks se sont approprié les plus belles affaires et étalent scandaleusement leur fortune sur toute la planète. Ce qui explique sans doute le score des Partis Communistes résiduels, dont les dirigeants n’ont pu, ou n’ont su participer à la curée des dépouilles du communisme…..
Je comprends qu’il ne faille pas priver d’espoir, ceux qui sont les victimes d’une certaine forme de dévoiement de l’économie libérale.De même qu’il fut un temps où il ne fallait pas desespérer Billancourt.
Mais , en ce qui me concerne, je déteste les solutions « révolutionnaires ». Je suis pour les solutions réformistes. D’ailleurs le mot « révolution » contient en ses racines le sens de son inutilité: faire une « révolution », c’est revenir à son point de départ….Je pourrais vous citer des quantités d’exemples qui le démontrent.
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Vous citez à bon escient les anciens pays communistes, je vous rappellerai ceulement que depuis les anciens communistes y font de bons scores à chaque élections.
Mais, dans mon commentaire, je ne dis nul par être un nostalgique du communisme, j’évoque seulement ses exceès. Et oui, le communisme était théoriquement une vision humaniste est progressiste, mais la preuve a été faite, comme vous le démontrez que l’application d’un tel système par les hommes avec tous les défauts conduit inévitablement à la catastrophe.
Est-ce pour cela qu’il faut renoncer à une vision plus humaniste de la société ? Est-ce pour cela que le capitalisme effréné dans lequel nous vivons n’est pas lui aussi destructeur de vies humaines, profondément injuste et inégalitaire ?
Oui, le communisme dans son application était une aberration, mais, surtout, il ne faut pa jeter l’espoir et les aspirations qui allaient avec et qui ont porté des millions d’hommes.
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@leunamme:
Libre à vous de partager l’avis de Mélenchon.
Reste que la vieille rengaine des nostalgiques du communisme selon laquelle ce n’est pas l’idéologie qui est à l’origine des dizaines de milions de morts, mais sa perversion par les hommes qui s’y sont référés n’est plus crédible depuis bien longtemps auprès des hommes de bon sens.
La dégénérecence de la doctrine communiste a été beaucoup trop répandue sur la planète, pour que l’on puisse croire que partout, c’est son « détournement » qui a provoqué la dérive du système.
En Russie, dans les pays – que les prosateurs auxquels je fais allusion dans mon billet, appelaient les Républiques soeurs,qui étaient en fait de vraies « colonies » russes, – en Allemagne de l’Est, en Roumanie,en Albanie, au Vietnam, au Cambodge, en Corée du Nord, à Cuba, ….et j’en oublie certainement, personne n’ignore aujourd’hui, alors que les masques sont tombés, les conséquences sanglantes de la pseudo « Dictature du Prolétariat ».
Une idéologie qui enfante systématiquement d’impitoyables dictatures, est une idéologie malsaine, pour le moins que l’on puisse dire.
Quand au fait que Soljenistine soit, selon vous, et ceux qui pensent comme vous, un réactionnaire, je ne vois pas en quoi cela l’empêcherait de passer à la postérité comme un grand écrivain.
A moins que pour vous tous, seuls « les écrivains révolutionnaires » ne méritent d’être « encensés ». Le talent n’est ni de droite ni de gauche.
Le sectarisme fort répandu dans le milieu des « zintellectuels » français a rejetté dans la « nuit littéraire », pendant des décades, d’immenses écrivains qui n’avaient pas de goût pour le culte de Dictateurs sanguinaires, en pratiquant l’anathème systématique envers tous ceux qui ne pensaient pas comme eux.
Mais, s’il est sans doute vrai de dire que ni JeanPaul II, ni Slojenistine n’ont fait chuter le communisme, il est encore plus vrai de considérer que ce système, qui consiste à vouloir faire le bonheur des Peuples en les asservissant, s’est effondré de lui même, pourri qu’il était dans la profondeur de ses fondations…..
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l’avis de Mélenchon rapporté plus haut est excellent et je le partage.
Ces derniers jours tout le monde a encensé Soljenitsine comme l’homme qui a dénoncé les méfaits du communisme, notamment dans l’archipel du goulag. Ce que tout le monde oublie cependant de dire, c’est que ses écrits sur le sujet étaient loin d’être les premiers (je pense notamment au livre d’Evguenia Guinzburg, Le vertige, et qui raconte 18 ans passé dans les camps, et qui s’avère d’une force au moins égale à celui de Soljenitsine.)
Alors pourquoi se souvient-on de ce dernier et pas des autres ? Probablement parce que les autres n’ont jamais renié avoir cru dans le communisme, et pour certains, ils rejetaient l’échec du communisme en Russie aux hommes qui l’avait mis en place et fortement dénaturé mais pas à la doctrine elle-même.
Soljénitsine beaucoup plus réactionnaire dans sa pensée était donc beaucoup plus facilement assimilable par un monde occidental qui n’avait de cesse de mener la bataille idéologique.
Soljénitsine n’a rien fait chuté, ni le communisme ni quoi que se soit d’autre. Il a simplement été instrumentalisé par le monde occidental.
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Gagner une bataille n’est pas gagner la guerre….
Mais tant que l’on reste sur le terrain des idées, »rien n’est perdu, for l’honneur »pour ceux qui, à court d’idées pour le futur ,vont recharger leurs batteries auprès de leurs pouvoyeurs habituels que sont les auteurs du XIXème siècle !!!!
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« Terrorisme intellectuel de Droite » ????
Eh oui, on y va tout droit…puisque que M. Fillon a récemment déclaré que la Droite avait gagné la bataille IDEOLOGIQUE ….
jf.
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Je ne sais pas où Tintin a lu que je sous-entendais que Mélenchon était Stalinien, mais bon, de même qu’il peut y avoir plusieurs lecture des oeuvres de Marx, il peut y avoir plusieurs lectures des miennes (LoL!!!). Sans doute parceque Mélenchon a un faible pour la « langue de bois » ????
Personnellement je n’ai jamais « oublié » les crimes des régimes dictatoriaux de Droite. Que je condamne, bien entendu,comme je condamne les autres formes de dictature, y compris celle de la pensée.
Quant à la « pensée dominante » je me réjouis de découvrir qu’elle est désormais « de Droite »….Si cela pouvait être vrai !!!Il y aurait un peu d’air dans les débats d’idées….
Mais les temps changent et nous assisterons peut-être un jour à un véritable « terrorisme intellectuel de Droite », pour faire le pendant et à titre de revanche envers celui qui a tétanisé les « zintellectuels » de droite pendant trente ans et plus. Alors, je repartirai en guerre, en bon républicain jaloux de ses libertés.
Je vous conseille la lecture de l’ouvrage de Jean Sévillia, « le terrorisme Intellectuel ». Vous le trouverez en Poche. Il n’est pas très cher.
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« Son mépris pour tout ce qui, à Droite dénonce les perversions de tous les systèmes communistes que la planète a pu expérimenter, s’étale dans le texte que vous nous proposez… »
Justement, ce que j’apprécie dans les propos de Mélenchon, c’est qu’il dénonce les discours à la mode contre les régimes communistes alors qu’on oublie tous les crimes perpétrés par les régimes dictatoriaux de droite. Un vrai démocrate doit dénoncer tous les régimes dictatoriaux, qu’ils soient communistes ou qu’ils soient de droite.
Même si je ne suis pas d’accord avec tous les propos de Mélenchon, j’apprécie ses prises de parole allant à l’encontre de la pensée dominante. Vous sous-entendez que Mélenchon est stalinien, c’est absolument faux. C’est facile de dénoncer un homme parce qu’il a milité dans des organisations d’extrême gauche.
« Tout comme je pense qu’on oubliera très vite Mr Jean-Luc Mélenchon dès qu’il aura perdu la place que les médias lui accordent »
Personnellement, je ne le vois jamais dans les médias, quand je veux lire Mélenchon, je dois aller sur son blog.
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Quelle joute, Messieurs, quelle joute !!!
Mais comme dans tout ce qu’écrit Berdepas, il y en a à prendre et à laisser, tout n’est pas faux non plus dans ce que raconte M. Melenchon.
Ceci dit, il ne s’améliore pas en vieillisssant….
En revanche, je ne suis pas d’accord du tout sur le fait qu’il serait aussi drôle que G. Marchais.
C’est faire injure à Jojo que d’oser une telle comparaison.
jf.
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C’est sans hésitation, mon cher Tintin, que je clicque sur le lien autorisant la publication de ce commentaire. En vertu d’un principe enraciné dans mes convictions et dans le respect que j’éprouve depuis l’époque où j’étais lycéen ( il y a très longtemps ) envers Voltaire auquel nous devons l’ apostrophe célèbre dans laquelle il dit, en substance: « je ne partage pas votre opinion, mais je me ferais tuer pour que vous puissiez l’exprimer » !!!
L’opinion de Mélenchon que vous citez ci-dessus, est représentative de la personnalité d’un « showman » qui attire souvent l’attention par ses propos très « iconoclastes » dans les émissions de LCI ( « Politiquement Show » ) et de ITélé ( » N’ayons pas peur des mots » ).Personne n’est épargné : pas même les stars du Parti Socialiste….
S’il est quelqu’un qui n’a pas peur des mots, c’est bien Mélenchon. Doué d’un talent d’orateur et de débatteur habile acquis au cours de longues années de militantisme, on est souvent tenté de penser, en l’écoutant que » tout ce qui est excessif est insignifiant »….
Son mépris pour tout ce qui, à Droite dénonce les perversions de tous les systèmes communistes que la planète a pu expérimenter, s’étale dans le texte que vous nous proposez, qu’il a dû écrire d’un trait, sous une plume trempée dans le vinaigre(?),ou plutôt sur un clavier caustique et rageur…
J’ai souri lorsqu’il écrit : « J’ai de la mémoire »…..On a envie de dire : « séléctive » comme celle de tous les thuriféraires d’un communisme idéalisé…..
Quand on sait quel a été le « parcours » de Jean-Luc Mélenchon, comment s’étonner qu’il se sente agressé par un propos contraire à sa « religion », et aux convictions qu’il s’est forgées au cours des années où il fut l’un des leaders gauchistes du Mouvement étudiant de Mai 68, puis l’un des animateurs de l’Organisation Communiste Internationaliste, courant Trotskiste connu en France sous l’appellation de « Lambertiste », sans parler de la suite et de ses rapports (orageux) avec le Parti Communiste français.
Les années de pratique dans ce genre d’organisations sont particulièrement formatrice dans l’art de débattre, et de réduire l’adversaire en le ridiculisant , d’esquiver les sujets qui dérangent la logique totalitaire de ces groupuscules, au sein desquels Mélenchon s’est vite imposé grâce au style mordant de ses interventions,style qui habille, avec une certaine élégance, une « langue de bois » qui frôle la carricature.
Mais, à sa décharge, j’ajouterai, qu’il n’était pas encore né ou presque, à l’époque à laquelle je fais allusion dans mon propos. Il est un « héritier » des « compagons de route » que j’évoque dans mon billet, et de cette pseudo-intelligentsia qui a régné par la terreur intellectuelle, entre l’après-guerre et les années 70 où le poussin Mélenchon est sorti « politiquement » de l’oeuf.
Il en épouse le discours qui tend à réduire tous ceux qui dénoncent les horreurs d’un communisme stalinien qui à cet égard, n’a rien à envier au nazisme hitlérien, au triste rang de « vipères lubriques » et d’anti-communistes primaires ».
Pour moi, les éructations de Mélenchon, sur le plan médiatique, rejoignent, en mieux, – car il a, je le répète, du talent -, celles du « regretté » Georges Marchais excellent « showman » lui aussi et champion des discours creux sur le « Câââpitalisme » et les « multinationâââles »…..
Je pense, pour conclure, que Soljenistine restera dans l’Histoire Litteraire et dans l’Histoire tout court, en Russie et au-delà, comme un écrivain qui aura marqué son époque.
Tout comme je pense qu’on oubliera très vite Mr Jean-Luc Mélenchon dès qu’il aura perdu la place que les médias lui accordent complaisament….
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Je pensais que cela pouvait être intéressant de mettre sur votre blog une pensée un peu différente de l’ensencement généralisé envers Soljenitsyne. Il s’agit de la prose de J.L.Melenchon. J’avoue que j’apprécie son ton sarcastique :
« Je me tiens à distance de mon clavier. Banal. Apres la fin de la session parlementaire j’ai souvent cette nausée de tout qui signale le temps venu de la grande décompression… Ce soir c’est la radio qui me ramène au besoin d’exprimer contre un vent dominant une pensée critique. Bernard Henri Levy fait sur France info l’apologie de cet inepte rebouteux d’Alexandre Soljenitsyne qui vient de décéder. Il affirme que trois causes sont à l’origine de l’effondrement du communisme : « les USA, le pape, et Soljenitsyne ». Pitoyable résumé! Et l’ancien maoïste militant, ancien « nouveau philosophe », de conclure « un homme qui fait jeu égal avec les deux plus grandes puissances matérielles et spirituelles de notre époque, cela mérite bla bla bla… ». Je coupe la phrase car je crois bien qu’on connaît l’écœurante logorrhée des repentis. Certes, pour bon nombre de personnes qui réfléchissent, l’avis de BHL n’a aucune espèce d’importance. J’en suis conscient. Je sais parfaitement aussi que le dernier épisode de son « engagement intellectuel » contre le dessinateur Sine a fini de le situer du côté où finit la pensée et commencent les aboiements des serre files de tous les temps et tous les camps. Mais comme il a parlé, tout le monde sait donc de quel côté est la « bonne pensée »qui va tourner en boucle. Je n’y suis pas, cette fois ci encore. J’ai de la mémoire. Soljenitsyne en visite en France, à l’occasion d’une cérémonie de circonstance à l’invitation de monsieur De Villiers, déclara dans son discours que la devise de notre république, « liberté-égalité-fraternité », était « intrinsèquement perverse ». Après quoi il s’était lancé dans une apologie de la chouannerie aussi ridicule que peut l’être une transposition entre la situation de la Russie tsariste arriérée face aux bolcheviks avec la grande révolution française résistant à l’invasion anglaise qu’appuyaient les chouans. Minable. Le préfet du coin, une potiche administrative sans consistance, resta planté sur place à sourire comme un benêt au lieu de s’en aller séance tenante. Interrogé par mes soins à propos de ce comportement le gouvernement de l’époque me fit répondre qu’il ne fallait pas « raviver les cicatrices du passé ». C’est la formule consacrée pour dire que les ennemis de la République sont libres de parler au nom de la liberté d’expression des idées modernes et ses amis priés de se taire au nom de la paix des cicatrices. On connaît. Mais rien ne nous oblige à ces révérences. Devant le flot de pieuses pensées émues que le décès de l’inepte griot de l’anti communisme officiel va déclencher il faut rester de marbre.Il faut maintenir un coin d’insolence. Je dis que le départ de Soljenitsyne ne manquera pas à la pensée de notre temps. Soljenitsyne était une baderne passéiste absurde et pontifiante, machiste, homophobe, et confis en bigoteries nostalgiques de la grande Russie féodale et croyante. Je n’oublie pas. Je ne pardonne pas.C’était un perroquet utile de la propagande «occidentale». Utile car au contraire de tous ceux qui avaient dénoncé avant lui le goulag et les camps staliniens, Soljenitsyne était une voix de droite parmi les plus réactionnaire. Les textes de Christian Rakovski et combien d’autres (oserais je mentionner Léon Trotski ?) ne reçurent ni prix Nobel, ni grasses subventions, ni hébergement fastueux, ni aucun des colifichets dorés dont Soljenitsyne fut gorgé comme une bête de commémorations anti progressiste mise à l’engrais. Ces lignes sont dédiées à leur mémoire. »
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Mais je n’ai absolument pas cherché à absoudre le communisme de ses crimes, où avez vous lu cela ????
Et merci encore pour votre série d’épithètes si « flatteuses »….
jf.
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Vous êtes incurable. Aucune discussion possible avec quelqu’un d’aussi sectaire et borné, qui veut toujours avoir le dernier mot.
Si Marx pouvait être comparé à Jésus (!), ce serait un prophète dont l’église fut l’internationale des partis communistes à laquelle ont appartenu Staline, Pol Poth, Cheuchescu,Mao, et j’en oublie un wagon, sans parler de ceux qui prospèrent encore aujourd’hui, sur les ruines d’un communisme dégénéré.
Les crimes du communisme ne sont pas absouts par les crimes de l’église de Jésus.
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Et à tous les Berdepas qui ont « la mémoire qui flanche », qu’ils relisent les Saintes Ecritures puis qu’ils m’expliquent si Jésus et les apôtres sont responsables des croisades et autres Inquisitions…..
Est-ce Jésus qui a dit « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens » ???????
Bon, c’est vrai, Berdepas n’était pas né à ce moment-là, il ne s’est éveillé qu’avec Soljenistine….
jf.
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A tous les Jacques qui ont « la mémoire qui flanche » je conseille de faire un petit tour sur le site de:
http://fromageplus.wordpress.com/2008/08/05/hommage-a-soljenitsyne/
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Arrêtez de faire l’innocent. Marx est le père d’une analyse de la Société basée sur des principes qui, récupérés transformés en doctrine puis en idéologie a donné naissance au communisme. La seule vraie question, c’est : « le communisme combien de morts ??? ». Je comprends maintenant pourquoi vous n’appréciez pas tellement les « Livres Noirs », et en particulier celui du communisme. Dommage ,car ça manque à votre immense culture….
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Ah oui ?
Eh bien faites mon éducation !
Karl Marx, combien de morts à son actif ????
jf.
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Je penche pour la deuxième hypothèse.
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Vous pouvez être consternés.
Cela ne me dérange pas.
Mais jusqu’à preuve du contraire, Marx, contrairement à un célèbre Allemand, par exemple…, n’a pas, lui, de sang sur les mains.
Mais peut être qu’en sus d’être « consternant », je suis nul en Histoire….
jf.
jf.
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Il faut être , non seulement borgne, mais aveugle, pour ne pas percevoir la continuité idéologique entre Marx, Engels, Lénine, Staline (mais oui!) et évidemment Mao.
Et déceler la manipulation des « masses populaires » pour s’emparer, en leur nom, du pouvoir, afin de l’exercer ensuite sous une impitoyable dictature. Le phénomène a été le même dans tous les pays communistes. Pas un seul n’a échappé à la dictature sanglante des « manipulateurs » du peuple. La « Démocratie Populaire » a été , et reste, une vaste escroquerie.
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La réflexion de Jacques démontre avec quelle facilité on peut entraîner des millions de personnes dans le malheur !
Je suis consterné!
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Non, vraiment ???
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Je ne vois pas trop le rapport entre Marx et les goulags et/ou le stalisnisme…..
jf.
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