Selon la Presse du jour, des lycéens fêtaient la fin des épreuves du Bac et ça a dégénéré. La faute à des « perturbateurs » venus agresser les 4.000 à 5.000 jeunes étalés sur les pelouses du Champ de Mars à Paris (VIIe). Ils s’en sont aussi pris aux policiers en leur jetant des projectiles et ont pillé les vitrines des boutiques de la rue du Commerce, juste à côté.
« Vingt-deux personnes ont été placées en garde-à-vue à l’issue de ces incidents qui ont opposé « 250 à 300 jeunes« , venus pour la plupart de la banlieue parisienne, aux policiers, a précisé le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère. »( Le Figaro).
« Une douzaine de magasins ont subi des dégâts, a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que deux policiers avaient été légèrement blessés. Des « perturbateurs » s’étaient mêlés aux 4.000 à 7.000 lycéens qui fêtaient la fin des épreuves du baccalauréat sur les pelouses du Champ de Mars, près de la Tour Eiffel, pour agresser des jeunes et commettre des déprédations. Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre. »
Une trentaine de policiers ont alors riposté en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l’esplanade, avant de les repousser sans violence un peu plus loin, selon un journaliste de l’AFP.
« Ces jeunes avaient le visage dissimulé avec des foulards et des capuches », selon Alain Gardère, qui a souligné qu’ils venaient pour la plupart des « départements de la périphérie de Paris ». « Selon la Préfecture de Police, des « perturbateurs » s’étaient mêlés au 4.000 à 5.000 lycéens qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du baccalauréat, sur les pelouses du Champ de Mars, pour agresser des jeunes et commettre des dégradations. Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre. »
Ce petit chef d’oeuvre de littérature journalistique, est révélateur de l’embarras qui s’empare des médias, dès qu’il s’agit d’aborder le difficile sujet de la délinquance des « sauvageons » de banlieues, et d’évoquer les violences commises – au nom de quoi ???? la réponse est évasive , car tous les justificatifs ont été épuisés !!!
Toutes ces acrobaties sémantiques, qui aboutissent à créer la confusion entre les « jeunes » qui respectent les règles de la vie en société et ceux qui « s’assoient dessus », sont déstinées à contourner l’effet de « stigmatisation » et de « discrimination » ( Oh! les vilains mots !!!) que provoquerait le fait d’appeler « un chat, un chat « , et de qualifier les auteurs de ces agressions, de VOYOUS.
Absolument …!!!!
A+
jf.
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L’erreur est humaine ; Quand elle est avouée, elle est déjà à moitié pardonnée…
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Petite erreur de frappe ci- dessus, à la place du petite visage, lire un 8 pour 2008.
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Eh oui, vous ne saviez pas…. C’est pourtant sur mon Bloc-Notes….
Mais ci-dessus, j’ai fait une petite erreur, ce n’est pas Jean daniel mais Claude Perdriel, mais çà revient au même:
Mais voici exactement ce qu’en dit aujourd’hui Claude PERDRIEL qui quitte le Nouvel Obs:
“L’Obs a fait une erreur, car c’était un SMS d’ordre privé qui, à mon avis, n’a pas existé effectivement. En tout cas, pas à ce moment-là”. (25 Mars 2008)
jf.
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Ah bon ??? Je ne savais pas que Jean Daniel (lui-même !!) avait vu ce SMS et pouvait donc authentifier son existence !!! En outre, s’il l’a réellement vu, c’est grave !!!!
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Pour le SMS, puisque vous y revenez, je vous rappelle quand même que même Jean Daniel a cru bon de déclarer que ce SMS existait bel et bien mais pas dans le contetxte raconté par Airy Routier…..Et comme par hasard, après cette déclaration de Jean Daniel, il y a eu la mise en scène du retrait de sa plainte par M. Sarkozy…..
Faut suivre, Cher Berdepas….
Pour la Police, non, bien sûr, elle n’a jamais raconté des « craques » à la presse… Non , jamais cela ne s’est produit…Ben voyons…. Maintenant, c’est vrai que dans l’hitoire qui nous préoccupe, on ne sait pas encore le fin mot de l’histoire. Mais, passé oblige (je vous ai donné l’exemple des RG pour 2005), je ne prend pas automatiquement pour argent comptant les premières déclarations officielles de la Police.
jf.
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A vous lire on a le sentiment que la Police est devenue l’ennemie du Peuple. Nous ne sommes pas sous le régime de la Stasi, que je sache???
En France, la Police fait son boulot, avec des succès, des échecs, des bavures, comme partout « ailleurs ».Pourquoi donc, un policier aurait-il un intérêt à mentir à la Presse.
Et pourquoi la Presse, dans certains cas, serait-elle suspecte de négligence quand il s’agit de vérifier les propos d’un Responsable de la Police, et dans d’autres ferait l’objet d’une mansuétude calculée quand il s’agit des affirmations d’un « journaleux » prétendant avoir des informations sur les SMS privés du Chef de lEtat ??????
Pouvez-vous m’expliquer ????
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Je vous ferai remarquer bien gentiment que sur mon Bloc-Notes je parle plutôt de ceux-là et de ceux qui, enfin, se sont décidé à les aider.
Quant à vous abriter derrière la presse…laissez moi rigoler…Tout le monde sait bien que les journalistes ne font plus que se contneter de répéter ce qu’on leur dit….
Souvenez-vous donc du Rapport des Renseignements Généraux qui, postérieurement aux « émeutes » de
2005, a démontré nombres de mensonges des thèses officielles de l’époque…..Les journalistes, eux,n’avaient fait aucune enquête sérieuse.
jf.
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Ce Policier est cité par plusieurs médias, y compris ceux dits « de gauche ».Aucun de ces médias ne met en doute ses déclarations.
Mais que n’irait-on pas chercher, comme argument, pour « blanchir » les voyous qui, hélas, pourrissent nos banlieues, et qui s’abritent derrière l’amalgame qui consiste à les confondre avec les « jeunes » des mêmes banlieues. Il existe en banlieue des jeunes qui bossent, qui luttent pour s’en sortir, et dont certains connaissent des réussites discrètes et non moins étonnantes.Et qui souffrent de cet amalgame désastreux, qui constitue un handicap pour ceux qui s’efforcent de trouver un emploi….
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Autrement dit les Monomes violents n’ont jamais existé ????
Pourtant, ils existaient déjà du temps de mes frères, l’un a sept ans de plus que moi, l’autre cinq….
Peut-être ai-je rêver alors ???
Et j’ai bien relu votre billet.
Il ne comporte bien que des citations d’un Policier, M. Alain Gardère….Il n’y a bien que lui pour affirmer que les « perturbateurs » venaient des banlieues…..Et dans votre billet il ne parle ni de portables ni de lecteurs MP3….
Mais je vous concède, sans difficulté, que vous vouliez bien parler des jeunes.
Sauf qu’au Champ de Mars, les « sages » ne fêtaient sûrement pas leur réussite puisqu’ils n’avaient pas encore les résultats….
jf.
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Ne vous emballez pas si vite et relisez bien mon texte.
Comme d’habitude, je ne fais que reprendre ce que j’ai lu dans la presse. Je suppose, en général, que les journaux sérieux contrôlent leurs informations, et s’il évoquent la présence de « jeunes de banlieues »,parmi ceux qui sont venus dépouiller les étudiants de leurs téléphones portables ou de leurs « lecteurs MP3 », c’est qu’ils se sont informés auprès de sources crédibles.
Ceci dit, je ne « stigmatise » pas, pour une fois (!), les « jeunes de banlieues », mais la façon « journalistique » de rapporter ce genre d’incidents: à force de jongler avec le mot « jeune » pour éviter d’appeler ces agissements et ceux qui les provoquent par leur nom , on aboutit à un galimatias qui fait qu’on se sait plus qui a agressé qui, car ce sont tous des « jeunes ». Personnellement, si j’étais encore jeune ( hélas, je ne le suis plus ) je n’apprécierais pas qu’on utilise les mêmes mots pour la jeunesse qui travaille,étudie, et fête sympathiquement ses succès au bac, et celle qui agresse, dépouille et casse….
Enfin, étant certainement plus agé que vous, j’ai passé mon bac Mathelem en 1950, et à cette époque là, même les monômes d’étudiants les plus agités n’affrontaient pas la Police et n’avaient pas besoin de renverser des voitures pour se « protéger »…..
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J’étais parfaitement certain que vous vous saisiriez de cett histoire.
1) Nous n’avons qu’une déclaration de la police pour nous garantir que des jeunes de banlieue…
2) N’auriez-vous donc pas passé votre Bac bien avant 1968 ??????
3) Ne vous souvenez-vous donc pas des MONOMES du Bac qui, à Paris, mettaient le Quartier Latin à feu et à sang.
La RATP retirait les plaques « itinéraires » sur les cotés des bus car elles serviant d’armes aux manifestants.
La Voirie retirait les grilles au pied des arbres car sinon elles finissaient sur les flics et leurs véhicules.
Au point que lorsque moi-même j’ai passé ma première puis ma seconde partie, le Quartie Latin était bouclé et interdit.
La Police interceptait les cortèges en formation bien avant le Quartie Latin.
Ainsi, passant les épreuves à la Porte de Versailles, nous avions été stoppé par un barrage et des charges à la hauteur de la Mairie du XVè. Nous n’avons pu nous échapper que par le square Saint Lambert.
L’année suivante, dans le XVIè, avant même le Trocadéro, nous avons été chargé par ..DES MOTARDS de la Police (ce n’étaient pas encore les voltigeurs à la Pasqua, le motard était seul) et nous n’avons du notre salut qu’en RETOURNANT DES VOITURES en plein jour !
Ah oui, c’est loin tout çà….1965, 1966 …. Ah oui, la mémoire est souvent courte. Et à cette époque là on n’avait pas (encore) le réflexe de tout coller sur le dos des jeunes de banlieue.
Heureusement, comme je l’ai expliqué déjà à deux reprises sur mon Bloc-Notes, il y a des gens de grande valeur qui commencent à s’occuper très sérieusement des jeunes de ces banlieues.
C’est nettement plus utile que les « stigmatisations » quasi automatiques.
jf.
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