Il ne s’agit pas de la parité Euro-Dollar !!!
Mais d’un sujet d’une autre nature. Pour vous changer les idées, je voulais vous dire quelques mots de notre soirée d’hier, à l’Opéra de Bruxelles.
Superbe Théatre. Dans le style « bonbonnière » en faveur au XIXème siècle, car m’a-t-on dit, l’opéra a été reconstruit et inauguré en 1819 sous Guillaume 1er. Rivalise avec l’Opéra de Vienne, celui de Paris, la Scala de Milan, ou le Metropolitan de New York, pour la qualité de sa programmation et celle des artistes qui s’y produisent.
Le théatre affichait « complet », car on y donnait une représentation de « La Forza del Destino » de Giuseppe Verdi, dans une mise en scène de Dirk Tanghe.
Cet opéra était servi par une troupe exceptionnelle d’où émergeaient la soprano néerlandaise Eva-Maria Westbroek dans le rôle de Donna Leonora di Vargas, le baryton Vassily Gerello dans le rôle de Don Carlo di Vargas,le ténor Zoran Todorovich dans le rôle de Don Alvaro, entourés d’une pleïade d’artiste de haute qualité , du Choeur de la Monnaie, et accompagnés (on peut vraiment le dire ainsi ) par l’Orchestre de la Monnaie dirigé par Kasushi Ono.
Cet opéra aux accents Cornéliens dégage une haute intensité dramatique. En effet, on ne peut s’empêcher de penser au « Cid » en voyant se dérouler l’intrigue, tant il est question d’honneur à venger par un père non désireux de voir sa fille épouser un métis non accepté comme gendre.L’oeuvre est servie par un décor sombre et surréaliste qui en accentue l’intensité dramatique. La musique de Verdi pleine de verve créee le climat dès l’Ouverture qui comporte des parties mélodiques fort connues du grand public surtout depuis que la publicité s’est permise d’y faire des emprunts pas toujours très heureux…
Giuseppe Verdi
Une soirée à classer parmi celles dont on se souvient et qui incite à venir plus souvent à Bruxelles pour y faire provision de moments de « culture » qui nous font défaut là où nous avons attaché nos amarres…