Lu dans « lemonde.fr » du jour:
Les sociétés européennes crispées face à l’enracinement de l’islam
« Religion aux rituels ancrés dans la vie quotidienne, en termes d’alimentation, de prière ou de tenue vestimentaire, avec le voile pour les femmes, l’islam s’est installé dans des pays marqués par une forte sécularisation et une inexorable déchristianisation. Ces pratiques religieuses ostensibles heurtent d’autant plus qu’elles émergent dans un contexte où la place de la religion jusque-là dominante, le christianisme, n’a jamais été aussi faible.
En outre, l’immense majorité des fidèles musulmans, soucieuse d’adaptation et d’intégration aux sociétés ambiantes, est régulièrement desservie par des groupes intransigeants et revendicatifs, dont certaines demandes (port du voile intégral, refus de la mixité…) semblent exorbitantes aux sociétés qui les accueillent.
Il faut bien reconnaître que, face à ces phénomènes, la communauté musulmane, souvent encore peu organisée, paraît incapable de réguler ces comportements. Les tenants d’un islam européo-compatible ne demandent pourtant qu’à être confortés dans leurs efforts d’intégration par la construction de lieux de culte dignes et la reconnaissance de besoins cultuels et culturels (carrés musulmans dans les cimetières, fêtes religieuses…).
Or, ce ne sont pas les stigmatisations empreintes de populisme, telles que le vote anti-minarets en Suisse ou l’offensive politique anti-burqa en France, qui aideront les « modérés » à faire sereinement accepter l’islam pour ce qu’il est désormais : la deuxième religion d’Europe.
L’exclusion et la discrimination sont, en revanche, les meilleurs terreaux pour un radicalisme, un repli communautaire et une ghettoïsation, potentiellement beaucoup plus explosifs. » ( fin de citation).
La brêche, dans le raisonnement se situe dans les deux derniers paragraphes, comme toujours.
Ainsi, donc, ceux qui ne veulent pas que le chant des « muezzin » se substitue, insensiblement, dans nos villes, au son des cloches de nos églises millénaires, n’ont pas le choix.
Ils doivent se taire, pour ne pas être accusés, de « racisme », de « populisme », de « discrimination », de stigmatisation » et autres qualificatifs qui fleurissent désormais dans le langage de ceux qui se prétendent « ouverts », et « tolérants » . Ils doivent assister en silence à la lente (et inéluctable ???) montée en puissance de cette religion, qui , dans aucun pays du monde actuel, ne supporte la cohabitation avec un système démocratique.
L’activisme musulman est devenu expert dans l’instrumentalisation des ces « beaux esprits » qui considèrent, avec une pointe de condescendance , tout ceux qui refusent de se prêter à ce jeu.
Et ces » beaux esprits » là, prolifèrent dans le petit monde médiatique…