Pour revenir sur le propos de l’un de mes récents billets, je m’interroge sur les conditions salariales et le statut en béton de nos « contrôleurs du ciel », censés avoir pour contrepartie un niveau de compétence et de responsabilités hors normes, surtout depuis ce matin.
En effet, France Inter,ma radio blablablabla préférée, m’apprend qu’à New york, un enfant de 7 ans ( !!!), prenant place à un poste de contrôleur tenu habituellement par son père a dirigé et contrôlé le décollage de trois avions, comme en témoignent les enregistrements entendus sur cette radio. Dans la même journée, j’apprends qu’un cas identique s’est produit, une fillette de 12 ans ayant également dirigé les manoeuvres de plusieurs avions.
« L’incident impliquerait les deux enfants d’un responsable de la tour de contrôle de l’aéroport JFK, a précisé l’Autorité de l’aviation civile américaine (FAA).
Le premier incident remonte au 16 février. Dans des échanges radio diffusés par la chaîne de télévision locale Fox-Boston, on entend un garçon, qui aurait 7 à 10 ans, donner l’autorisation de décoller à des pilotes. Il semble qu’un adulte se trouve auprès de lui. « JetBlue 171, contact pour décollage », déclare le garçon auquel le pilote répond en disant: « Prêt au décollage JetBlue 171, bon travail. » On entendra par la suite un adulte dire: « Voilà ce qui se passe lorsque les enfants ne sont pas à l’école. » C’est ainsi que l’enfant a fait décoller trois avions: le vol Jet Blue 171 à destination de Sacramento (Californie, ouest), le vol Aero Mexico 403 à destination de Mexico, et le vol Jet Blue 195 à destination de Las Vegas (Nevada). « AMex contact départ, Adios! » s’exclame l’enfant. Une femme, pilote ou co-pilote, lui répond « Adios! » De plus en plus amusé, l’enfant lance un « La voie est libre, Adios Amigos! » aux pilotes du dernier vol, à destination de Las Vegas.
Un second incident similaire, survenu le 17 février, fait l’objet d’une enquête. Il implique cette fois une petite fille, qui a parlé aux pilotes d’un avion de JetBlue et d’un autre d’American Airlines. Ces expériences se sont déroulées durant les vacances scolaires. »
Ce qu’un enfant de 7 ans et une fillette sont sensés pouvoir faire, ne nécessite pas une haute qualification professionnelle . Celle revendiquée par nos « Chevaliers du Ciel », pour justifier un statut d’exception, paraît disproportionnée.
Cet épisode comique, mais qui aurait pu très vite devenir tragique, devrait inciter les hôtes de nos tours de contrôle à plus de pudeur et de modestie.
Non ????