Évidences…


Migrants

Le 20ème siècle avait été ensanglanté par deux formidables affrontements idéologiques ; celui qui a opposé l’idéologie nazie et sa jumelle fascisante aux Démocraties, puis , celui qui a opposé – dans une guerre froide dont on ne saura jamais exactement combien elle a fait de victimes -, le Communisme aux mêmes Démocraties.

On assiste, en ce début de 21ème siècle à la montée d’une menace encore diffuse, celle d’un affrontement avec un courant idéologique récent qui s’est auto-attribué l’étiquette de « progressiste » et qui se propage en Occident, en s’appuyant sur ceux que – par opposition aux masses populaires – on désigne sous le vocable valorisant des « élites », qui fait face à la montée en puissance de ceux que ces même élites ont affublé du terme  méprisant de « populisme ».

Dans un siècle qui débute sous le signe d’une violence urbaine dont on n’a jamais voulu regarder les causes en face, on peut tout craindre dans un futur de plus en plus incertain.

En fait, ce que les élites occidentales reprochent aux « populistes », c’est de croire encore à la souveraineté des nations, à la légitimité des frontières, au droit de chaque peuple, de choisir démocratiquement ceux qui, en leur nom, défendent des « valeurs », des traditions, une culture commune, un attachement à un terroir, à une Histoire partagée, et à des règles régissant un « vivre ensemble » qui se sont forgées tout au long d’un passé qui ne fut pas exempt de sacrifices, de conflits et de souffrances, mais aussi de moments de fierté d’appartenir à un vieux peuple. 

La « mondialisation » a enfanté une génération d’hommes et de femmes qui trouvent ces « valeurs » désuètes et ne se sentent en rien les héritiers d’une longue Histoire qui, « revisitée » par quelques « zintellectuels » convaincus  d’être les inventeurs d’un « monde nouveau »est  » réinterprétée »,  à des fins purement idéologiques de culpabilisation des peuples occidentaux, dans le but d’affaiblir leur capacité de résistance à la montée en puissance  d’un courant qui pourtant, donne déjà des signes évidents d’épuisement.

Ainsi est née, dans le courant « mondialiste », une sorte de « génération hors-sol »n’ayant plus avec le pays de ses origines que des attaches administratives, une nouvelle catégorie de « citoyens du monde » », prêts à épouser les thèses les plus absurdes, pourvu qu’elles les aident à manifester son »détachement » à l’égard de leur patrie d’origine ert son hostilité aux frontières.

Et parmi ces « absurdités » figurent en bonne place celles qui consistent , en Europe et aux États-Unis, à rendre leurs compatriotes des générations actuelles, coupables des actes commis par les générations passées, épousant ainsi les thèses « indigénistes » propagées, elles aussi, par les nouvelles générations d’anciens colonisés qui, imprégnées de la culture victimaire encouragée par de prétendus intellectuels plus ou moins gauchisants, continuent, aveuglément, à imputer les  déboires des Africains, à un  passé colonial qui selon eux, est de surcroît, à l’origine de l’opulence de l’Occident.

Les descendants des colons sont sommés de rendre des comptes pour des actes qu’ils n’ont pas commis. Inversement, la responsabilité des élites politiques africaines est ignorée alors que leur corruption constitue le principal obstacle au développement du continent.

Nul besoin d’être expert en économie du développement pour constater l’absence de corrélation entre passé colonial, pauvreté et prospérité.

Dans les années 60, le PIB par habitant de la Corée du Sud et celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne étaient comparables. Mais en l’espèce, seule la Corée a établi des institutions stables et compatibles avec le développement d’une économie moderne.

Pareillement, on trouve parmi les lieux les plus prospères de la planète d’anciennes colonies comme Hong Kong et Singapour, dont la richesse surpasse parfois celle des anciennes puissances coloniales européennes. Ces succès sont cependant ignorés de nos tiers-mondistes.qui se complaisent dans le  récit misérabiliste auquel sont assignées les anciennes colonies.

Les Nations asiatiques démentent également le mythe du monopole occidental de l’opulence qui nourrit le ressentiment post-colonial, lui-même teinté d’anti-capitalisme.

Nul besoin d’être un grand expert en économie du développement pour constater l’absence de corrélation entre passé colonial, pauvreté et prospérité.

Cette évidence continue cependant, à être niée par un courant « indigéniste » qui refuse de s’interroger sur les raisons ethniques d’un sous-développement qui s’explique beaucoup plus par l’incapacité africaine à faire émerger une génération d’entrepreneurs et de gouvernants vertueux, les gouvernants actuels et passés  se comportant souvent comme de vrais prédateurs dans leur propre pays.

Ces évidences  nourrissent, entre autres, le profond malentendu qui oppose , au sein de nos sociétés, les « populistes » aux tenants d’un monde « ouvert », multiculturaliste et sans frontières, qui trouve parmi les partisans d’un « no borders »  financés par le milliardaire Soros, un soutien militant en Méditerranée….  Ce mouvement  œuvre à légitimer les courants migratoires incontrôlés qui, selon la doxa  » progressiste », sont appelés à s’intensifier et contribuer, « au bénéfice » des générations futures, à l’émergence d’une société nouvelle, métissée, enrichie de cultures d’un autre âge et débarrassée des scories d’un passé historique sulfureux.

Or, ce que constate aujourd’hui le peuple assigné à une cohabitation avec les populations immigrées, c’est qu’à la place d’un enrichissement culturel, il découvre l’insécurité et les mœurs importées des banlieues de Dakar, de Bamako, et plus généralement, des grandes cités africaines…..

Ainsi donc, nos sociétés seraient donc condamnées, pour expier les crimes commis par les générations passées, à subir une forme de « recolonisation »et à consentir à un nouveau partage des richesses, dont les classes populaires et les classes moyennes seraient les victimes; alors que les « zélites » continueraient à s’enrichir grâce à l’arrivée d’une nouvelle main-d’œuvre et à de nouveaux marchés de consommation.

Pour incruster ce nouveau message dans l’inconscient populaire, celui ci est soumis à un véritable pilonnage, par médias interposés.

Les campagnes culpabilisantes, se multiplient, contre les « tares » de notre société, telles que le, racisme, l’homophobie, le sexisme, les violences faites aux femmes, et les « discriminations » de toutes sortes dont seraient victimes des « minorités »dont la voix recouvre celle de la majorité des citoyens – celle qui constitue « le peuple » – dont le  » droit à la parole » est de plus en plus contesté par une sorte de « Police de la pensée ».

L’altruisme sermonneur et moralisant est devenu le moyen de susciter chez le citoyen un sentiment permanent de culpabilité et de faire taire ceux qui seraient susceptibles de « jouer » les lanceurs d’alertes….

Le citoyen est donc sommé de se montrer, en toutes circonstances, « bienveillant », « tolérant » y compris à l’égard de l’intolérable, En vertu d’un « sacro-saint » nouvel art de »vivre ensemble » il doit accepter , au nom de la mixité, de cohabiter en fermant les yeux sur des mœurs d’un autre âge, des coutumes et des traditions venues d’ailleurs, voire d’accepter les Lois d’un communautarisme inspirées d’un islam envahissant et conquérant, dont la pénétration en terre de chrétienté est favorisé par le discrédit dont souffre une Église en crise.

En France, et pour faire gober la potion amère au citoyen, nos « Progressistes » brandissent l’arme secrète de « la Laïcité », qui avec l’aide ( !!! ) de l’école contraindra les populations immigrées à oublier leur mœurs sauvages  et, avec le temps, à s’intégrer, voire à s’assimiler en adoptant notre culture, nos traditions et nos ,peurs…Illusoire 

Installés dans une forme de « résistance » sournoise, nos immigrés refusent de « s’intégrer » et rejettent notre religion de la laïcité….

Baliverne que nos conceptions universalistes des « Droits de l’Homme »……

L’immigration est ainsi  devenue, en Europe, et en quelques années, un facteur sévère de division entre nations européennes et un poison lent au sein même de chaque nation.

Les pays d’Europe centrale ont ces derniers temps développé leur point de vue sur la question de l’immigration.Et se dressent, solidaires et révoltés devant l’offensive menée à partir de Bruxelles pour transformer l’Europe en déversoir du trop plein de misère du Continent africain.

Ces pays, longtemps confrontés à la menace de l’Islam Ottoman se sont exprimés démocratiquement en élisant des « populistes »réfractaires à un abaissement des frontières devant la nouvelle vague migratoire.

L’injonction culpabilisante faite aux pays signataires de l’accord de Visegrad par Macron soutenu par quelques « Tiers-mondistes » attardés est restée et restera sans effet.

https://www.facebook.com/francedebouts/videos/491584861359157/

Il est clair que nos gouvernants, Macron ou Merkel en tête, ne limitent l’ouverture à l’immigration que dans le but affiché d’éviter la montée des courants populistes et n’ont pas une réelle volonté de faire tout ce qui est nécessaire pour bloquer le flux migratoire à sa source..

Ce qui manque partout, en Europe, sur la question critique la plus inquiétante et primordiale  pour l’avenir du Continent, depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est la possibilité de débattre librement de la question migratoire, sans risquer de se voir couvert d’invectives de la part des « belles âmes » dont la « générosité » n’est que le masque qui cache , de toute évidence, un manque de courage et une grande lâcheté..

Autant d’évidences qui nourrissent une culture du « déni » qui contribue à endormir une opinion qui pourtant s’interroge avec inquiétude sur le destin d’une Europe fragilisée, « dévirilisée », sans défense car anesthésiée par le ‘bisounourisme », et  taraudée par des sentiments de vieille culpabilité, prête à renoncer à toute résistance devant la vague qui la menace et qui risque de se transformer en « tsunami », demain….

Et ce, sous le regard attentif de ceux qui à Moscou, à Pékin, et même à Washington, rêvent de dépecer cette Europe pendant son sommeil

P-S :Wikipedia nous propose la définition suivante du « populisme »:

« Dans son acception générale d’aujourd’hui le mot populisme désigne une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques. Le sentiment d’exclusion du pouvoir, même élu démocratiquement, est à la base de cette attitude qui touche aussi bien des sensibilités droite que de gauche.»

 

 

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