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 représentent. Encore deux jours avant la Conférence Midhat, Safvet et Edhem Pachas s’étaient trouvés chez le Marquis de Salisbury en même temps que le Comte de Chaudordy. Les deux Ambassadeurs leur ont communiqué la substance de nos propositions, en les engageant vive­ ment à y adhérer. A leur réponse qu’ils ne pourraient jamais les accepter, le Comte de Chaudordy leur déclara qu’ils n’auraient plus à compter sur la France en cas de refus, et leur expliqua que c’était un dernier moyen de sauvetage que les anciens amis de la Porte venaient lui offrir. Le Plénipotentiaire Britannique alla encore plus loin en disant catégorique­ ment aux Turcs que nos tentatives d’entente pacifique étaient la seule chance de salut que leur indiquaient les Puissances. S’ils la repoussaient ils devaient s’attendre à une lutte décisive, à la suite de laquelle ils seraient fort probablement expulsés de l’Europe. Ces paroles ont paru impressionner les Ministres, mais au sortir de la maison Edhem Pacha dit en riant, qu’on verrait encore comment les Puissances se diviseraient
au moment décisif et finiraient par demander aux Turcs de rester.
Cet espoir d’un désaccord entre les Cabinets semble former la base des dispositions guerrières qui prévalent ici. Les fanatiques et les mili­
taires sont convaincus d’ailleurs de notre impuissance à vaincre la ré­ sistance Turque et parlent avec assurance des nouveaux lauriers que les troupes Ottomanes vont cueillir. Le public croit que la Porte refu­ sera absolument les propositions Européennes. On s’attend, de sa part, à des retards calculés.
Prévoyant toutes (sic!) ces manèges, assez habituels, chez les Orien­ taux, nous avons insisté sur une marche plus accélérée des travaux, et la séance prochaine a été fixée à Mardi. Nous sommes convenus en outre que si nous voyons l’intention de nos Collègues Ottomans de traîner les Conférences, nous leur adresserons, dès la troisième séance, une note pressante pour demander une réponse catégorique à nos propositions. Si les Turcs refusent de les accepter en bloc, les Ambassadeurs sont d’avis de quitter Constantinople et ont déjà demandé à cet effet les instructions à leurs cabinets. Si cette mesure est approuvée de toute part, il y a lieu d’espérer qu’une pareille menace pourrait encore éviter en ce moment à l’Orient Européen les calamités d'une guerre.
АВПР, K-33.
N. Ignatiew
469.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Њемачка влада je прихватила програм претходне конференције у Цариграду, изузев сношења трошкова за белгијску окупацију. Ње- мачка ће, у случају да Порта одбије да прихвати захтјеве сила, опозва- ти свог амбасадора из Цариграда, али, с обзиром на интересе које ЕЬемачка има на Истоку, не сматра да би требало да повуче из Цари­ града и све особље. Убри je инсистирао на потреби да силе и даље иступају удружено, јер само тако могу очекивати да сломе евенту- ални отпор Порте.
Berlin, le 14/26. Décembre 1876, 272.
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