Page 811 - index
P. 811

 rôle du Chancelier en faveur de la paix, se faisait entendre à Vienne dans les mêmes conditions.
J’ajoutais que je tenais à le lui dire confidentiellement et en toute confiance.
Mr de Bülow m’a paru quelque peu embarassé par cette confidence, dont il a sans doute saisi les motifs et la portée. Il n'y a fait aucune réponse. Mais au moment de nous séparer, il a encore appuyé sur les voeux de l’Allemagne pour que l’accord des Puissances s’établisse et pour qu’il amène un résultat satisfesant (sic!).
J’ai demandé encore au Secrétaire d’Etat, et sans faire d’allusion aucune à ma source d’information, si l'Autriche prenait de son côté quelques mesures militaires. Il devait évidemment en être informé. Mais il m’a nié le fait d'une manière positive.
Je me borne à la mention de ce dernier détail sans l’accompagner de commentaires.
АВПР, K-19.
d’Oubril
466.
ПОВЈЕРЉИВИ НЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Оскудна објашњења која je добио од Билова о раду и закључ- цима конференције у Цариграду допунио je Убри детаљима које му je саопштио генерал Лефло на проласку кроз Берлин, као и депешом коју je аустро-угарски амбасадор гроф Карољи добио од своје владе. Споразум je постигнут осим у једној тачки која се односи на неутрал- ну окупацију од стране белгијских трупа, али je неизвјесно да ли ће га Порта прихватити. У депеши Андрашија двије тачке су пале у очи Убриу: упорност с којом се Аустрија изјашњава против било каквог данка Црне Горе за новостечене крајеве и одбијање да се Црнсј Гори да лука Спич, као и територија Зупци крај Суторине. Карољи сматра да то одбијање потиче од Италије.
Berlin, le 7/19. Décembre 1876, 269.
Monsieur le Chancelier,
Le Gal Leflo qui a quitté hier soir Berlin, a bien voulu me donner en passant tous les détails que l’on possédait à Paris sur la conférence. Ils suppléèrent (sic!) en grande partie au laconisme que Mr de
Bülow avait observé à mon égard.
Dînant ce même jour chez le Cte Karolyi, j’y fus à même de complé­
ter (sic!) mes informations. Il venait de recevoir un télégramme du Cte Andrâssy, d’environ huit pages télégraphiques et que sa Chancellerie avait mis près de cinq heures à déchiffrer. Il rendait compte de l’ensemble des décisions arrêtées en commun à la conférence. L’accord était com­ plet, sauf sur le dernier point, celui de l’occupation neutre par des cadres Belges, combinaison prise ad referendum par les Plénipotentiaires res­ pectifs.
Mon Collègue Austro-Hongrois était très heureux de ce résultat, qui constituerait, s’il devait être appliqué, un progrès signalé dans l'état des provinces Chrétiennes de la Turquie.
809

















































































   809   810   811   812   813