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anglais sur la direction dans laquelle s’est définitivement engagée l'opi­ nion publique de leur pays.
L’opposition s’est décidée à réunir à Londres une conférence à l'instar de celle de Constantinople. Elle traitera des mêmes objets et formulera des conclusions qu’elle soumettra à l’appréciation du pays par la voie de la presse.
Cette réunion qui semblait à première vue une parodie enfantine de ce qui se passe à Constantinople a pris des proportions qui donnent de sérieuses appréhensions au Gouvernement.
La réunion a lieu après demain au »St. James’s Hall« et se pro­ longera de midi jusqu’à une heure avancée de la soirée. Présidé pat le Duc de Westminster et Lord Shaftesbury, comptant au nombre de ses orateurs des illustrations politiques et scientifiques — ce simulacre de conférence est appelé à exercer une influence marquante sur l’attitude ultérieure de l’Angleterre.
А.ВПР, K-77.
Schouvaloff
460.
ИЗВЈЕШТАЈ ИГЊАТЈЕВА ГОРЧАКОВУ
О захтјеву Србије да заједно са Црном Гором пошаље изаслани- ка на конференцију представника великих сила. Игњатјев говори о ривалству између Београда и Цетиња и предлаже да представник Црне Горе заступа и једну и другу књажевину.
Péra, le 25. Novembre/7. Décembre 1876, 554.
Monsieur le Chancelier,
Le Gouvernement Serbe s’est adressé au Prince Nicolas pour lui proposer de demander de concert avec le Prince Milan, l’admission à la Conférence des Agents des deux Principautés.
On ne saurait nier qu’en stricte justice cette proposition serait soutenable par la raison que les Serbes, comme les Monténégrins ont versé leur sang pour le succès des causes qui vont être débattues par les Représentants de l’Europe. D’autre part, la présence des délégués serait utile, au point de vue pratique, pour mettre les Plénipotentiaires à même de recueillir directement et par une voie sûre des éclaircisse- mens sur toutes les questions locales, dont mes Collègues ont parfois de la difficulté de juger à distance.
Je ne me fais néanmoins aucune illusion sur les obstacles que rencontrera cette demande tant de la part des Turcs que de celle de certains Cabinets. C’est surtout contre l’admission à la Conférence d’un Agent Serbe qu’on objecterait en alléguant l’état de vassalité de la Prin­ cipauté.
J’ai signalé ces difficultés au Prince Nicolas, qui tenait à connaître mon avis avant de donner une réponse à Belgrade. Ainsi que je Vous en ai informé par mon télégramme du 23 Novembre, j’ai fait entendre au Prince qu’un Agent Monténégrin et surtout un Agent Serbe ne seraient
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