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 наоружана са 17 топова, да би укрцала трупе које су већ логоровале на граници. Позван да напусти луку, капетан се изговарао кваром, али када му je припријећено да ће бити извршен претрес брода, испло- вио je на пучину.
Vienne, le 12/24. Novembre 1876, 199.
Mon Prince,
Par mon rapport du 3./15. Novembre No 198, j’ai eu l’honneur d’informer Votre Altesse des démarches pressantes que j’avais faites auprès de la Chancellerie d’Etat pour faire circonscrire dans de strictes limites la concession accordée aux Turcs de laisser transporter par les ports de Klek et de Gravosa leurs soldats qui »pour cause de blessures ou de maladie seraient devenus inaptes à porter les armes«.
Quelques jours plus tard, ayant reçu le télégramme de notre Con­ sulat à Raguse m’informant que Moukhtar-Pacha se proposait d’envoyer à Constantinople par la voie de mer jusqu’à quatre bataillons d’élite, j'en donnai connaissance au Baron Orczy en lui faisant observer combien nos prévisions se trouvaient justifiées par les événemens (sic!). Le Gou­ vernement Impérial et Royal avait entendu concéder aux Turcs des faci­ lités de transport pour leurs invalides; la Porte abusait de cette per­ mission pour faire écouler des troupes.
Le Chef de Section me répondit qu’il s’était empressé de trans­ mettre au Ministre des Affaires Etrangères à Pesth les appréhensions que je lui avais exprimées à ce sujet, en les corroborant de son propre jugement analogue au mien. Le Comte Andrâssy l’avait entièrement approuvé. Deux points se trouvaient dès lors acquis à la certitude: les bâtimens (sic!) turcs qui seraient affectés au transport des soldats bles­ sés ou malades ne devraient être ni armés ni vaisseaux de guerre; ensuite, sans être marchandée quant au nombre plus ou moins étendu de ceux qui en profiteraient, cette faveur ne devait point sortir des limites d’une mesure strictement d’humanité. A cet effet le Général Rodich avait reçu l’ordre de prescrire aux Commissaires autrichiens ad hoc de veiller soigneusement à ce qu’elle ne fût pas faussée par des subterfuges d’ap­ plication.
Mon interlocuteur ajouta qu’interprète lui-même des intentions de son Gouvernement auprès des autorités de la Dalmatie, il était double­ ment intéressé à leur mise à exécution et en partageait en quelque sorte la responsabilité. Or, il se refusait à admettre que des Agens (sic!) locaux pussent les remplir d’une manière insuffisante; il y avait plutôt lieu de croire qu’ils y apporteraient un excès de zèle. Pour sa part, il avait déjà subi un assaut de l’Ambassadeur de Turquie Aleko Pacha et vive­ ment repoussé le reproche formulé par lui à l’adresse du Cabinet de Vienne: de désavouer par son attitude son propre Représentant à Con­ stantinople.
Il résulterait des dernières paroles que le Comte Zichy, qui a servi d’intermédiaire dans cette négociation entre Constantinople et Vienne, aurait fait espérer à la Porte des concessions plus larges qu’on n’était disposé à en accorder ici et qu'entre la Chancellerie d'Etat et son Re­ présentant sur le Bosphore ce n’est pas toujours la première qui s’avance le plus dans un sens favorable aux Turcs.
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