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Tel est le tableau que font de l’armée autrichienne les agens (sic!) militaires allemands. Ils ajoutent que l'Autriche n’est en ce moment ni un ami utile, ni un ennemi dangereux.
La faiblesse de l’Empereur François Joseph contribue, selon le Chancelier allemand, à cet état de choses par le double courant de sa politique. Ayant coquetté d’abord avec les populations slaves, lors de Son voyage en Dalmatie, ce Souverain n’a plus le courage aujourd’hui de persister dans cette voie.
Les Autrichiens se rendent eux mêmes compte actuellement de leur impuissance militaire et de l’état des choses défectueux de la Mo­ narchie, en se l’exagérant même peut-être.
Aussi se serait-on arrêté aujourd’hui à Vienne dans son choix, pour admettre le moindre des maux que l’on redoutait.
On y serait arrivé à la conviction de l’avantage d'une occupation de la Bosnie. Cette mesure, renforçant la position de la Dalmatie et formant une jonction entre des provinces autrichiennes détachées, ser­ virait de rempart pour contenir les slaves de l'Autriche et permettrait au Cabinet de Vienne de rester dans ces positions militaires, en quelque sorte l’arme au bras, spectateur désintéressé des progrès de l’armée Russe en Turquie.
Le Prince de Bismarck m’a dit qu’il tâchait d’encourager pour sa part ces impressions et qu’il ne cessait de relever, lorsque l'occasion s’en présentait, les vues pacifiques de la Russie, qui certainement aurait mo­ bilisé non six mais douze corps, si elle avait des arrière-pensées ou des appréhensions à l’égard de l'Autriche.
Les nouvelles directes que possède le Cabinet Impérial permet­ tront à Votre Altesse de juger du plus ou moins de valeur de ces ren- seignemens (sic!) du Gouvernement Allemand qui, je l’avoue, me semblent quelque peu exagérés (ca стране на мартини, напомена вероватно Горчакова: je le crois aussi) quant à la complète impuissance militaire de l’Austro-Hongrie.
АВПР, K-19.
d’Oubril
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ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Из извјештаја конзула у Дубровнику Новиков je сазнао да Мук- тар-паша намјерава да морским путем пребаци у Цариград до чети- ри елитна батаљона. Андраши се сложно с њим да бродови који тре­ ба да превезу рањенике и болеснике не смију бити ратни ни наору- жани и да повластица која je дата Турцима не смије изаћи из стрикт- но хуманитарних оквира. Генералу Родићу je наређено да аустриј- ским ad hoc комесарима скрене пажњу да пазе како Турци не би злоупотријебили за неке друге сврхе те бродове. Алеко-паша, турски амбасадор у Вечу, долазио je код Орција да протествује против, како je он рекао, дезавуисања аустро-угарског амбасадора у Цариграду од стране сопствене владе, из чета би се дало закључити да je амбасадор вјероватно обећао турској влади више но што им je бечки кабинет био вољан да одобри. Турска корвета „Музафер" упловила je у Груж,
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