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obligés de tenir compte des aspirations de leurs peuples et des avenirs politiques de leurs pays.
Subséquemment le Chancelier avait lancé à Berlin un télégramme chiffré de Varzin, dans lequel il déclarait qu’il ne pourrait pour sa part se prêter à une politique contraire à la Russie et telle qu’on voulait l’im poser à Sa Majesté.
Mr de Bülow possédait de plus des directions secrètes allant même plus loin, mais dont il n'a eu ni l’obligation ni l'occasion de faire usage.
Ces démarches du Chancelier ont été couronnées d’un plein succès. L’Empereur et Roi lui a mandé que la lucidité de son rapport L’avait convaincu.
Depuis Sa Majesté est gagnée à la politique conseillée par Son Chancelier. Elle ne vacille pus, m’a dit ce dernier, c'est fini maintenant; et comme preuve l'Empereur parlera aujourd’hui à Salisbury dans le sens des paroles et déclarations que je lui ai fait entendre moi même.
Votre Altesse comprendra facilement les motifs pour lesquels le Prince de Bismarck réclame un secret absolu sur les confidences, ré sumées dans ce rapport.
J’ajouterai qu’il est indispensable dans l'intérêt même de notre politique.
АВПР, K-19.
d’Oubril
442.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Како Бизмарк гледа на војну и политичку ситуацију Аустро- -Угарске. Он истине њену војничку слабост и опадање морала у ње- ном официрском кору. Сматра да су многе слабости посљедица неод- лучне политике самое цара Фрања Јосифа, који пошто je, приликом своје посјете Далмацији, кокетирао са словенским становништвом, сада више нема храбрости да настави тим путем. Аустријанци су свје- сни своје слабости, па у томе можда и претјерују. Ипак су дошли до закључка да би им окупација Босне била од користи, јер би учвр- стила њихове позиције у Далмацији и створила везу између одвојених аустријских покрајина, што би представљало бедем који би требало да задржи саме аустријске Словене и допустило Аустрији да незаин тересовано посматра напредовање руских армија у Турској.
Berlin, le 12/24. Novembre 1876, 244.
Monsieur le Chancelier,
Le Prince de Bismarck m’a donné, dans notre entretien d’hier, quelques détails intimes sur la situation de l’Autriche.
Le désarroi parait y être à l’ordre du jour. Aucune mesure mili taire sérieuse n’y est ordonnée. L’organisation de l'armée, l'armement, n'y sont pas achevés. Le niveau moral des officiers y aurait beaucoup baissé dans ces dernières années.
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