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 зервативније политике. Претјерани отпор Русиje би имао за посље- дицу слом Турске Царевине, што би више користило Аустро-Угарској и Енглеској но Русији. Узбуђење међу муслиманима je толико да би могло доћи до објаве светог рата у коме би страдало све хришћанско становништво. Тешкоће задају и гласови о анексији Босне од стране Аустрије, чему je тамошње муслиманско становништво противно. Исту реакцију изазива и помињање аутономија које би Порта тре- бало да дё словенским покрајинама Царевине. Неслагање постоји и у погледу обима примирја које би, по турском схватању, имало да обухвати само Србију и Црну Гору, а не и устанике.
Buyukdéré, le 18/30. Octobre 1876, 470.
Monsieur le Chancelier,
Pour faire suite à mon précédent rapport je crois devoir rendre compte à Votre Altesse sommairement de l’entrevue que j’ai eue Di­ manche avec le Grand Vézir. Elle a duré de 8 heures du Matin jusqu’à Midi. Mehmed Ruchdi devait voir ensuite le Sultan et sa rendre après cela au Conseil.
J’ai trouvé le Grand Vézir plus opiniâtre que jamais dans son désir d'obtenir un armistice d’au moins 3 mois et pour y arriver il employa vis-à-vis de moi successivement la menace et la flatterie, en cherchant à me surprendre par les sophismes les plus raffinés ou à me séduire en parlant à mon coeur.
Je n’énumèrerai pas ici tous les argumens (sic!) dont s’est servi Mehmed-Ruchdi Pacha. Je ne me bornerai qu’à relever certains points de cette discussion.
1. Le Grand Vézir m’a fait l’aveu involontaire que le but principal de l’armistice prolongé était non seulement de raffraîchir et faire reposer les troupes, mais aussi de laisser passer l’excitation des esprits, tant en Turquie qu’en Russie, dans l’espoir de pouvoir arriver au printemps à des combinaisons moins radicales pour le réglement des affaires Ori­ entales.
2. Il craignait qu'après avoir chaudement plaidé auprès du Grand Conseil la nécessité d’un armistice de 6 mois, en donnant pour principale raison que l’armée fondrait pendant l’hiver sans cela, — il se déjugerait maintenant en venant proposer un terme plus réduit.
3. Mehmed Ruchdi Pacha m’a avoué que l’autorité du Sultan était devenue nulle et que malgré des sentimens (sic!) personnellement paci­ fiques, il n’était plus en son pouvoir de diriger le mouvement révolution­ naire et le fanatisme des esprits qui rendaient impossible toute action souveraine. Dans sa détresse Abdul Hamid avait songé à télégraphier directement à l’Empereur pour le supplier d'accéder à un armistice prolongé, mais j’ai détourné cette démarche qui n’aurait pu que placer notre Auguste Maître dans une position embarassante sans aucun profit pour la situation, et nous faire perdre encore plus de temps précieux.
4. Désirant justifier à nos yeux sa conduite antérieure Mehmed Ruchdi Pacha a cherché à se dégager de toute solidarité avec des hommes comme Midhat Pacha, rejetant sur ce dernier, sans le nommer, la res­ ponsabilité du relâchement de l'autorité et des tendances subversives
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