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 volontaires s’empresseraient d’aller grossir les bandes des insurgés et la guerre, loin de cesser, recommencerait sur un autre terrain. Mais comme il y a difficulté réelle au point de vue militaire de tracer une ligne de démarcation entre les troupes ottomanes et les insurgés, nous nous arrêtâmes à l’idée d’accorder à ces derniers un terme suffisant pour se retirer derrière les lignes de démarcation qui seraient tracées par les Commissaires.
Le Grand Vézir a été très-impressionné par la résistance tenace que je lui avais opposée et s'en est plaint à notre premier drogman. Il a promis cependant d'appuyer la proposition de Safvet Pacha au Conseil qui devait être réuni le jour même. Mais le Sultan l’a retenu si longtemps que la réunion n’a plus pu avoir lieu.
Sur ces entrefaites j’avais envoyé Mr. Onou chez Midhat Pacha pour le décider à se ranger à notre avis et à le soutenir également. Le Président du Conseil d’Etat était très abattu, mais il a promis d'user de son influence pour faire accepter notre combinaison par ses Col­ lègues qui devaient se réunir la nuit dans son konak pour la première fois depuis la fameuse séance où Hussein Avni et Rachid Pachas ont été tués. »Si nous ne sommes pas assassinés également«, a ajouté Midhat Pacha, »je pense que nous arriverons à une solution satisfaisante«.
En rentrant chez moi j’ai trouvé le Comte Zichy et le Comte de Bourgoing m’attendant pour connaître les dernières nouvelles. Je leur fis part de mes démarches, en leur communiquant la nouvelle rédaction que j’avais remise à Safvet Pacha, et en ajoutant que je prendrai sur moi d’étendre de 15 jours■le terme primitif de 6 semaines que nous avions réclamé pour l’armistice.
Nous nous réunîmes sans perte de temps, le jour même, en séance improvisée chez Sir Henry Elliot. Il se trouva enfin que tous les Col­ lègues étaient autorisés à appuyer mes démarches. Même l’Ambassadeur d’Angleterre se dit prêt à le faire sur sa propre responsabilité si le Conseil ne consentait pas à modifier sa seconde décision.
АВПР, K-32.
N. Ignatiew
402.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Ha поновљени руски захтјев да се од Турака тражи примирје од само шест недјеља, највише до два мјесеца, Андраши je изјавио да му je немогуће, пошто je донио одлуку и мотивисао je пред ау- стро-угарском владом, да се изложи приговору о превртљи- вости, али ће наложити амбасадору у Цариграду да турској влади саопшти, пошто су Србија и Црна Гора одбиле приједлог о шестомјесечном примирју, да оно више нема никаква изгледа на успјех, и бечки кабинет одустаје од тог пројекта, а Турцима савјету- је да се о том споразумију непосредно са Русијом.
Vienne, le 18/30. Octobre 1876, 185. 43 Русија и босанско-херцеговачки устанак II 673
























































































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