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 Mon télégramme Vous citait, Monsieur le Chancelier, les paroles mêmes de Mr Bülow, qu’il avait apprises probablement par coeur, car il les répétait sans s’en départir.
»Voici notre réponse,« m’a de suite dit le Secrétaire d'Etat: »Nous voulons rester les amis de nos amis, ainsi que fidèles à notre attitude réservée. Nous ne nous prononcerons donc pas. Mais nous ne pouvons pas appuyer l’armistice selon que le désire l’Angleterre. Nous l’avons écrit à Londres. Je verrai demain Edhem Pacha et lui ferait part que notre réponse est ainsi conçue.«
»Du reste«, a ajouté Mr de Bülow, »qui ne dit pas oui, dit par le fait même non«.
(Напомена, вероватно руком Горчакова: Ils sont allés heureuse­ ment plus loin depuis, comme le télégr. de ce matin le prouve).
C’est donc, mon Prince, par une formule négative que le Cabinet de Berlin a formulé sa réponse et affirmé qu’il partageait notre point de vue. J’ai demandé à Mr de Bülow ce qui arriverait maintenant. Il m'a répondu n’en rien savoir, mais que l’Allemagne, en ce qui la concerne,
se retrouvait ainsi sur le terrain des démarches précédentes des six Puis­ sances à Constantinople.
АВПР, K-19.
d’Oubril
383.
СТРОГО ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Изјава Билова о политици које ће ce њемачка влада придржава- ти y погледу ситуације на Истоку, по Убриовом мишљењу, заснова- на je на извјештају који je о томе Бизмарк поднио цару и на разго­ вору који je Билов водно са Швајницом по његовом повратку у Бер­ лин из посјете Бизмарку у Варзину и цару у Бадену. По Билову, Ње- мачка не сумња да Русија жели да извуче за себе било какве посеб- не користи из тих компликација, те he се берлински кабинет труди- ти не само да политику Русије не омета већ да je и активно помогне. Ипак, Биловљева изјава као да садржи извјесну резерву за случај да садашње источне компликације доведу до потребе друкчијих комби­ натуа.
Berlin, le 7/19. Octobre 1876, 217.
Monsieur le Chancelier,
Je crois devoir revenir sur la dernière phrase de mon télégramme d’hier, relative aux assurance de Mr de Bülow que le Cabinet Allemand, plein de confiance dans les intentions et dans la loyauté de notre Auguste Maître, ne prendrait jamais une attitude ou des résolutions qui pour­ raient contrecarrer ou gêner la politique de la Russie.
Je présume, et quoique le Secrétaire d’Etat ne me l’ait pas dit, que ces assurances reposent sur le rapport transmis par le Prince de Bismarck à l'Empereur et Roi à Bade et sur l’entretien que Mr de Bülow avait eu avec le Général de Schweinitz, à son retour de cette ville à Berlin.
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