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 стрији, која ce коначно изјаснила y корист прихватања понуђеног шестомјесечног примирја. По мишљењу Убриа, њемачка влада je, не­ гативном формулом, потврдила да дијели руско гледиште.
Berlin, le 7/19. Octobre 1876, 216.
Monsieur le Chancelier,
J’ai eu l’honneur d’informer Votre Altesse du travail qui se faisait à Berlin, pour disposer le Cabinet allemand à accepter l’armistice de six mois, offert par la Turquie, et opposer ainsi à nos contre propositions le faisceau réuni des Puissances.
L’action qui se produisait ici dans ce but disparait peut-être à distance. Mais sur les lieux elle avait pris un caractère d’intensité visible. Sans parler de mes collègues des grandes Cours, plus directement inté­ ressés dans la question, tout le corps diplomatique attendait avec im­ patience de connaître l’attitude du Gouvernement allemand. Il se rendait compte de l’importance qui se rattachait à ses décisions.
Mr de Bülow ne se prononçait pas. Il subordonnait ses réponses aux ordres de l’Empereur et Roi, qu’il attendait de Bade.
Dans la journée d’hier je me suis rendu chez le Secrétaire d’Etat pour connaître ces résolutions Souveraines. Je savais qu’elles devaient lui être parvenues et qu’il avait vu entre tems (sic!) le Général de Schwei- nitz, revenu dans la matinée de son excursion à Bade.
Mon télégramme secret en date d’hier, dont je me fais un devoir de joindre ci-près la copie au clair, a déjà rendu compte à Votre Altesse des termes dans lesquels le Secrétaire d'Etat m’a fait part des décisions du Gouvernement allemand.
Elles sont satisfaisantes en ce sens qu’elles impliquent le refus d’admettre l'armistice de six mois et de s’associer à l’action des autres grandes Cours qui, à l’exception de l’Italie, voulaient appuyer la pro­ position de la Turquie.
Mais la forme dans laquelle les décisions allemandes sont com­ muniquées laisse à désirer. Le Cabinet de Berlin ne se prononce pas catégoriquement, il évite de la faire; toutefois, en prenant cette attitude, il refuse ipso facto l’armistice de six mois. C’est la même politique ré­ servée et prudente qu’il ne cesse d’observer dès le début des complica­ tions orientales. Et s’il se maintient dans cette circonstance sur le même terrain, c’est évidemment par égard pour l’Autriche qui, ainsi que Mr de Bülow m’en a fait la confidence, s'était prononcée en dernier lieu pour l’acceptation de l’armistice de six mois.
Je n’ai pas caché au Secrétaire d'Etat, que j’avais espéré que le Cabinet de Berlin se prononcerait à cette occasion d'une manière plus positive.
Il m’a observé que cela lui était impossible; que le Cabinet allemand tenait à rester fidèle à sa politique réservée; mais qu’en se prononçant pas (sic!) plus catégoriquement, il n’en repoussait pas moins la propo­ sition turque et les démarches des Puissances qui voulaient la faire également agréer par l'Allemagne.
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