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 Comment le faire accepter de la Porte?
Je répondis au Principal Secrétaire d’Etat qu’il ne m’appartenait pas de répondre à la première question et que je ne me déciderai même pas à communiquer cette idée à mon Gouvernement avant de m’être assuré de l’appui qu'y donnerait le Cabinet de Londres.
Pour ce qui regardait la seconde question je présumais que si Sir H. Elliot soutenait l’amendement avec énergie et qu’il réitérait à la Porte son intention de quitter immédiatement Constantinople en cas de refus, le Gouvernement Ottoman se verrait obligé de céder.
Il m'a semble, Sire, qu’en acceptant cette combinaison, l’accord de tous les Cabinets eût été rétabli.
Si la Porte l’avait rejetée nous n’aurions pas encouru le reproche que l’on nous adresse actuellement, non seulement en Angleterre, mais comme je l’entends dire, sur tout le continent — celui d’avoir été les seuls à rejeter une solution pacifique, que toutes les Puissances, même l’Allemagne, trouvaient acceptable, de nature à mettre un terme à l’ef­ fusion du sang et à inaugurer l’ère des vraies négociations de paix.
Le démarche faite par Lord Derby à Berlin n’ayant pas aboutie (sic!) à une proposition de la part du Gouvernement Allemand et Mr le Chancelier de l’Empire n’ayant pas répondu au télégramme secret, dans lequel j'exposais l’idée de cet amendement, — je me suis abstenu de toute conversation ultérieure sur ce sujet.
Aujourd’hui le Prince Bismarck télégraphie au Comte Münster pour lui exprimer encore une fois le regret qu'il a ressenti de ce que la Russie ait rejeté l’armistice de 6. mois, quoique ce refus soit justifié par le fait que nous nous sommes maintenus sur la base primitive ac­ ceptée par l’Angleterre. Le Prince ajoute qu’il serait personnellement disposé à un compromis qui pourrait se traduire ainsi: l’armistice de 6. mois peut être dénoncé par chacune des parties en prévenant l’autre 4. semaines à l’avance.
Cette ouverture vient en tout cas trop tard puisque Lord Derby est absent pour 3. jour et que dans la semaine qui vient de s’écouler, le Cabinet Anglais a pris la résolution de s’abstenir de toute démarche ultérieure et d’attendre les événements.
АВПР, K-77.
382.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
О акцији која ce предузима y Берлину да ce њемачка влада на- веде да прихвати примирје од шест мјесеци, које нуди Турска, те да се на тај начин силе јединствено супротставе руским противприједло- зима. Њемачка влада je одбацила примирје од шест мјесеци и није хтјела да се придружи акцији осталих великих сила које су, с изузет- ком Италије, биле вољне да подупру турски приједлог. Међутим, бер­ лински кабинет одбија да се изјасни категорично. Он у ства- ри одбија шестомјесечно примирје, али задржавајући свој ре зервисани и опрезни став жели да покаже обзир према Ау-
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