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rendre nécessaire et au sujet de laquelle il avait pris les ordres de Sa Majesté.
Mais le Secrétaire d’Etat m’observa en même tems (sic!) et à titre très confidentiel, qu’il lui semblait difficile que l’Empereur et Roi allât dès à présent plus loin. Il doutait sous ce rapport, que Sa Majesté puisse et veuille — (je cite textuellement) — se prononcer à l’avance sur des éventualités qui, quoique dans les prévisions de l’avenir, n'en étaient pas moins encore que des prévisions.
Le Général de Schweinitz retournant sous peu à son poste et se trouvant hier précisément à Varzin, je suggérai au Secrétaire d’Etat, d’en référer néanmoins par télégraphe au Prince de Bismarck, en vue de ses décisions et des directions dont il munirait l’Ambassadeur d’Al lemagne au moment de son retour à St. Pétersbourg.
А.ВПР, K-19.
d’Oubril
368.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Депеша барона Вертера из Цариграда оставља мало наде да ће Порта прихватити примирје. Уз то, Вертер јавља за оставку великог везира. Италијански амбасадор je прочитао Убриу депешу у којој се јавља да je британски амбасадор сер X. Елиот запријетио Порти да ће напустити Цариград ако турска влада одбије примирје. Билов ту вијест није могао да -потврди јер у депеши барона Вертера нема о том по- мена, a немогуће je претпоставити да би он ћутке пријешао преко тако важне чињенице. Међутим, Билов га je упознао с одлуком бри- танске владе да изјави у Цариграду да Турску препушта њеној суд- бини. Лорд Расел, британски амбасадор у Берлину, није потврдио ово обавјештење, али му je рекао да je британски амбасадор у Бечу добио налог да инсистира на конференции коју су Француска и Ита- лија већ прихватиле, иако je гроф Андраши још увијек одбија.
Berlin, le 29. Septembre/11. Octobre 1876, 208.
Monsieur le Chancelier,
Je profite du courrier de ce jour pour compléter le télégramme secret ci-joint en copie que j’ai eu l’honneur d’adresser hier à Votre Altesse. Il résumait les dernières nouvelles parvenues de divers côtés et de sources authentiques à ma connaissance dans la journée.
Un télégramme du Baron de Werther, reçu le matin même, laissait peu d’espoir sur l’acceptation par la Porte de l’armistice. Il annonçait en même tems (sic!) que le Grand Vizir avait donné sa démission.
Mr de Bülow m’observa que cette dernière donnée reposait sur des sources très confidentielles et que j'étais le seul à Berlin auquel il en fasait part. J’y ai vu un motif de plus pour le télégraphier sans retard à Votre Altesse.
Le Secrétaire d’Etat avait eu la veille une entrevue avec Edhem Pacha, et il se peut qu’il ait eu connaissance de ces détails intimes par des confidences directes de l’Ambassadeur de Turquie.
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