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 Le Comte De Launay m’avait lu la veille au soir un télégramme de Rome, reproduisant celui de Mr Corti de Constantinople. Ce dernier annonçait que Sir Henry Elliot avait menacé la Porte de son départ, dans le cas où le Gouvernement turc refuserait l’armistice.
Je demandai au Secrétaire d’Etat s’il avait la confirmation de cette nouvelle.
Les rapports du Baron de Werther n’en faisaient aucune mention. Or il ne pouvait guère admettre que cet Ambassadeur aurait passé sous silence un fait relativement grave.
Par contre le Secrétaire d'Etat me fit la confidence, mentionnée déjà dans ma dernière expédition, mais cette fois-ci avec une entière pré­ cision, que le Gouvernement anglais se proposait de déclarer à Constan­ tinople, en cas de refus de l’armistice, qu’il abandonnerait désormais la Turquie à son sort. Mr de Bülow m'assura même tenir cette donnée de Lord Odo Russell.
Les confidences de mon Collègue britannique n’ont point été aussi explicites à mon égard. Il m’a laissé ignorer ce détail et m’a dit qu’il n’avait, d'autre part, aucune confirmation de la nouvelle donnée par Mr Corti au Gouvernement italien.
»S’il en était ainsi«, a observé Lord Odo, »ce serait un fait grave. Sir Henry Elliot aurait dans ce cas imité Lord Strattford qui menaçait régulièrement une fois par an le Gouvernement turc de son départ. Il faisait alors avancer son stationnaire et faisait mine de s’embarquer. Les Turcs discutaient entre tems (sic!) cédaient au dernier moment. L’Ambassadeur rentrait alors à Constantinople après avoir déjeuné à bord.«
Mais Lord Odo n’avait point la nouvelle que Sir Henry Elliot ait eu recours dans cette circonstance à ce moyen suprême.
Mon Collègue d’Angleterre me fit part, par contre, que Sir A. Buchanan avait reçu l’ordre d’insister à Vienne sur l’idée d'une confé­ rence, que la France et l’Italie acceptaient déjà en principe, mais que le Comte Andrâssy refusait encore.
Il ne me cacha pas de nouveau à cette occasion toutes les méfiances que lui inspiraient les erremens, parfois confus et souvent contradictoi­ res, de ce Ministre.
АВПР, K-19.
d’Oubril
369.
ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Билов je саопштио да je цар Виљем дао сагласност да ce њема- чки амбасадор у Цариграду одмах опозове ако би то са својим ам- басадорима учиниле Русија и Аустрија. Истовремено га je обавије- стио да je Порта пристала на шестомјесечно примирје и да je велики везир задржан на свои положају и поред оставке коју je дао. Билов му je такође дао да прочита депешу Вертера од претходног дана, у којој овај јавља за оставку великое везира и изражава сумњу да ће Порта прихватити примирје. Њена садашња одлука je, додуше, преко-
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