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 рачила рок који су тражиле силе и измијенила карактер њиховог првобитног корака, пружајући турској војсци заштиту од зимске се­ зоне, али већина амбасадора у Берлину ипак вјерује да ће руска вла- да прихватити продужено примирје Порте као први акт будуће паци- фикације.
Berlin, le 29. Septembre/11. Octobre 1876, 209.
Monsieur le Chancelier,
Mr de Bülow, ainsi que nous en sommes convenus une fois pour toutes pour les communications urgentes, m’a fait prier de venir le voir cet avant midi.
Il tenait à me faire part sans retard de la réponse de l’Empereur et Roi à l'autorisation qu’il avait sollicitée au sujet d’une rupture éven­ tuelle des relations de l’Allemagne avec la Porte.
Par un télégramme reçu cette nuit. Sa Majesté l’autorisait à rap­ peler immédiatement Son Ambassadeur de Constantinople si la Russie et l’Autriche le fesaient (sic!) également.
Mais en me communiquant cette décision, Mr de Bülow m’a an­ noncé en même tems (sic!) que la Porte venait de consentir à un armistice de six mois et que la Grand Vizir avait été maintenu à son poste malgré sa démission.
Il se félicitait de ce résultat, qui détend la situation et permet enfin aux Puissances de procéder avec une latitude suffisante, à l’oeuvre ultérieure de la pacification.
Mr de Bülow m’a également donné lecture ce matin et probable­ ment pour se mettre à couvert, du télégramme d’hier du Bn de Werther, qui, en annonçant la démission du Grand Vizir, émettait des doutes sur l’acceptation de l’armistice par la Porte.
Sa résolution actuelle dépasse, il est vrai, le terme demandé par les Puissances, et dénature quelque peu le caractère de leur démarche primitive, puisqu’elle met l’armée turque à l’abri de la mauvaise saison, mais la plupart de mes collègues, que j’ai vu aujourd’hui, n'en espèrent pas moins que le Cabinet Impérial acceptera également pour Sa part l'armistice prolongé de la Porte comme premier acte de la future paci­ fication.
АВПР, K-19.
d’Oubril
370.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Приједлог руске владе, на који je Андраши потпуно пристао, о на метању примирја објема странама да би се силама дало времена да смисле коначна рјешења за сва неријешена питања, допуњен je сада приједлогом британског кабинета о сазивању једне конференције. Лон дон je ту замисао о конференции одбио када je иницијатива за њу била дата од стране руског кабинета, и умјесто ње предложио једну
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