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Ils arrivent de Londres et paraissent fort au courant de la situ ation politique, d’après les confidences de Ld Odo Russell qui avait dîné l’autre jour avec Leurs Altesses en petit comité chez la Princesse Royale.
La Princesse Hélène lui avait dit entr’autres que le Gouvernement Impérial penchait aujourd’hui pour une Conférence qui aurait lieu à Constantinople entre les Six Puissances garantes, mais sans la partici pation de la Turquie.
Je n’ai pas caché à mon Collègue l’exactitude de cette version, tout en relevant, que le Cabinet Impérial insistait avant tout sur l'armistice demandé. Il n’admettrait la négociation diplomatique précitée que si cette trêve était accordée.
La Princesse Chrétien d’Augustenbourg a fait encore à mon Col lègue Britannique une confidence que je ne peux pas laisser passer inaperçue.
Elle lui a dit, que Monseigneur le Duc d'Edinbourg ne cessait d’écrire à la Reine Sa Mère pour la supplier de ne point admettre de rupture entre la Russie et l’Angleterre.
Je n’ai pas cru devoir Vous laisser ignorer ce détail dont je n’ai aucun motif de mettre en doute l’authenticité et dont Ld Odo m’a fait part avec une visible satisfaction.
АВПР, K-19.
d’Oubril
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ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
Дао Билову да пропита канцеларово писмо у коме овај објашња- ва привидно противурјечна упутства дата Нелидову у Цариграду. У њему je такође било разјашњено зашто руска влада није са своје стране усвојила сугестију да се енглески приједлози, поднесени Пор ти да их прихвати, одмах претворе у прелиминаре мира.
Berlin, le 29. Septembre/11. Octobre 1876, 206.
Monsieur le Chancelier,
Ayant été mis en possession hier matin, par un courrier de Péters- bourg, des lettres que Votre Altesse m’a fait l’honneur de m’adresser sous la date du 21. Septembre dernier, je me suis empressé de donner lecture à Mr de Bülow, de celle relative aux directions, contradictoires en apparence, transmises à Mr Nelidow à Constantinople. Elle expliquait également les motifs pour lesquels le Cabinet Impérial n’avait point adhéré de son côté à la suggestion de transformer de suite en prélimi naires de paix les bases Anglaises soumises à l’acceptation de la Porte.
Je me permettrai de relever à cette occasion, mon Prince, que cette dernière combinaison ne m’a été connue que par la lettre précitée de Votre Altesse et les dossiers politiques que Mr de Giers a l’obligeance de m’envoyer. Le Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères n’avait fait aucune mention vis-à-vis de moi de l’idée de convertir les bases anglaises en préliminaires de paix, idée — dont il devait d’ailleurs reconnaître lui même les côtés faibles.
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