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 En chiffres
Je n'ai pas le protocole sous la main. En ai demandé l'envoi. — La non participation d’un délégué Turc à la Conférence est indiquée par situation. Il pourrait en réclamer présidence comme représentant Souve­ rain local. On le ferait assister à polémique entre les six grandes Puis­ sances sur le contrôle et les garanties indispensables pour application des bases déjà considérablement affaiblies par instructions à Elliot. — Les conditions de paix si unanimement agréées doivent être imposées à la Porte. Divergences dans les détails encourageraient Turcs dans obsti­ nation dont unanimité des Cab,s peut seule triompher. Armistice de 5. mois pas nécessaire pour paix définitive si l’on s’entend. Sinon, serait piège permettant aux Turcs éviter hiver et réduire dépenses pour re­ commencer au printemps avec forces nouvelles.
Doutons que Serbes et Monténégrins puissent accepter les charges de cette situation.
Pour Vous seul. Decazes ne fait pas un pas sans s’être concerté avec Angleterre. Le savons de source Turc (sic!).
АВПР, K-91.
364.
ИЗВЈЕШТАЈ ШУВАЛОВА ЦАРУ АЛЕКСАНДРУ II
Послије изјаве коју je британски амбасадор у Цариграду, по налогу своје владе, предао Порти, a којом се саопштава да ће он напустити своје мјесто, ако турска влада буде одбила примирје и конференцију, турска влада je брзо прихватила примирје. Одлазак амбасадора не би повукао и прекид односа, jep je то по схватању бри- танског кабинета мјера која непосредно претходи објави рата. Про- излази да турска влада није пристајала на приједлоге сила све док je вјеровала да енглеској влади ниje озбиљно стало до окончања сукоба. Сама пак енглеска влада није предузимала никакве енергичније ко- раке док Русија није ,.показала зубе”, а да при том није била налу штена од својих савезника, Аустро-Угарске и Немачке.
Londres, le 29. Septembre/П. Octobre 1876, 151.
Sire,
L’Ambassadeur-Britannique à Constantinople a reçu l’ordre de dé­ clarer à la Porte que si celle-ci refusait la nouvelle proposition d’un armistice suivi d’une conférence — il quitterait immédiatement son poste car il n’y aurait plus lieu pour l’Angleterre de poursuivre des né­ gociations auquelles (sic!) ce nouveau refus venait mettre un terme.
Le départ de Sir Henry Elliot n’entrainerait cependant pas une rupture diplomatique.
Cette mesure adroitement combinée constituait une menace à la Turquie sans avoir les inconvénients d’une rupture diplomatique qui aux yeux des Ministres Anglais est un précurseur d’une déclaration de guerre.
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