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 son administration intérieure, répugnance qui est admise, si ce n'est protégée, par Sir H. Elliot, je crois qu’on pourra finir également par emporter cette question. Il appartiendra aux Cabinets de fixer la marche à suivre dans cette seconde phase de la négociation, la nature des actes par lesquelles elle devra être close, aussi bien que la place que pourront y tenir les nouvelles réformes octroyées par le Sultan à toutes les pro­ vinces de son Empire.
АВПР, K-31.
Nélidow
348.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
О догађајима који не дозвољавају да ce акција великих сила реализује до краја (Портине реформе, разговори о приједлозима лор да Дербија и др). Подаци и о положају хришћанског становништва у Турској и о надама Грка у акције Велике Британије.
Buyukdéré, le 16/28. Septembre 1876, 427.
Monsieur le Chancelier,
Les négociations de paix préoccupent à juste titre le public de Constantinople et les Chrétiens de la Turquie. Ces derniers surtout, et particulièrement les Slaves, attendent avec anxiété l'issue de la média­ tion des Puissances. Les journaux ont depuis longtemps divulgué ici les bases sur lesquelles la paix devait être conclue. Le mot d’autonomie a été prononcé, sans aucun commentaire restrictif, et l’on y a vu déjà l’in­ tention de soustraire trois nouvelles provinces à l’administration im­ médiate des Turcs. On entendait parler du status quo pour la Serbie et puisque cette Principauté ne perdait rien après une guerre malheureuse et une invasion étrangère, on en inférait que le Monténégro victorieux ne saurait manquer d'acquérir quelques avantages.
Lorsque dernièrement la teneur réelle des propositions de Lord Derby a pénétré dans le public, un certain désappointement s’est ma­ nifesté chez nos coreligionnaires et chez les partisans de la Russie. La manoeuvre Turco-Anglaise, par laquelle l’action des Puissances devait être écartée de l'organisation intérieure des trois provinces, — a achevé de les décourager.
D’un autre côté, les clients de l’Angleterre triomphent. Ils exaltent plus que jamais la Puissance Britannique pour représenter aux sujets Chrétiens du Sultan qu'ils n’ont rien à attendre d’un recours à d’autres Etats, de révoltes ou de guerres, car la Grande Bretagne est seule ca­ pable de soutenir l’Empire Ottoman et de lui inspirer des réformes sa­ lutaires. Les Grecs de Turquie qui, à l’aspect des avantages particuliers réservés aux trois provinces, commençaient à regretter leur inaction dans la grande crise Orientale, se sentent consolés par l’extension des nou­ velles réformes, et recueillent avec reconnaissance la récompense qui leur a été promise par l’Angleterre s’ils ne font pas cause commune avec
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