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les Slaves. Le cas est différent pout le Royaume Hellénique qui se sent à regret sortir les mains vides du bruit des luttes auxquelles il a eu la prudence ou la docilité de ne pas se mêler.
Je ne me suis pas cru en droit de dissimuler à Votre Altesse ces impressions que produisent ici, les négociations de paix entreprises sur la base des propositions de Lord Derby, et les réformes décrétées par la Porte pour arrêter et déjouer l'action des Puissances.
АВПР, K-31.
Nélidow
349.
ИЗВЈЕШТАЈ НОВИКОВА ГОРЧАКОВУ
Цар Фрањо Јосиф на дворском ручку веома ce похвално изразио о држању књаза Николе и Црне Горе у поређењу с нередима у Ср- бији. Црногорци се боре храбро, док су Срби, изгледа, изгубили нави- ку да ратују. Осим тога, књаз Никола не дозвољава да дисциплина његових трупа буде разлабављена учешћем добровољаца у њиховим редовима, те je поново одбио понуде гарибалдинаца да се придруже његовој војсци. Аустрија гледа с негодовањем на акте војне дикта туре у Делиграду и на неискрено држање кнеза Милана и његове владе. Одбацујући пред силама титулу која му je додијељена на пре- торијански начин, кнез Милан напомиње аустро-угарском агенту да не може да je дезавуише сувише енергично, с обзиром на то да зави- си од војске и генерала Черњајева, те им дугује извјесне обзире.
Vienne, le 16/28. IX 1876, 173.
Mon Prince,
Au diner de Cour d’hier, l’Empereur François-Joseph m’a tenu un langage qui témoigne une fois de plus de Ses sympathies pour le Monté négro.
»On ne saurait assez — m’a dit S. M. Impériale et Royale — savoir gré au P06 Nicolas de son attitude calme et correcte contrastant avec les agitations serbes. Cela fait également plaisir de voir les Monténégrins se battre en braves. Les Serbes sont plus mous. Ils ont perdu l’habitude de la guerre. De plus le Pœ Nicolas fait bien de ne pas permettre que la discipline de sa troupe soit relâchée par des volontaires du dehors, tout comme avant la guerre il a repousse le concours des garibaldiens«.
Cette bienveillance de l’Autriche pour le Monténégro s’accentue surtout devant les actes regrettables de dictature militaire à Deligrad et devant l'attitude peu franche adoptée à cette occasion par le Prince Milan et son Gouvernement. Tout en déclinant devant les Puissances le titre qui lui a été décerné à la prétorienne, Son Altesse a fait observer à l’agent d’Autriche qu’il ne saurait le désavouer d’une manière trop péremptoire vis-à-vis de l’armée et du Général Tcherniaiew, vu qu’Elle dé pendait d’eux et leur devait des ménagements.
АВПР, K-127. Novikow 584