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ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
О енглеском документу који треба да послужи као основ за да же разговоре о миру, али у којем има доста нејасноће, нарочито у погледу Бугарске. Залаже се да и Бугарска има исти третман и да je неопходно наћи јединствен прилаз за све провинције.
Buyukdéré, le 13/25. Septembre 1876, 418.
Monsieur le Chancelier,
En plaçant ci-joint sous les yeux de Votre Altesse le texte des instructions adressées par Lord Derby à l’Ambassadeur Britannique à Constantinople, je crois devoir soumettre à Son indulgente appréciation quelques points au sujet des quels (sic!) j’oserai solliciter Ses bienveil lantes directions.
Le document Anglais qui doit servir de base aur négociations fu tures de la paix est partagé en trois parties distinctes.
La première contient les dispositions relatives à la Serbie et au Monténégro. Elles paraissent devoir être concédées par la Porte direc tement et mises aussitôt à exécution. La seconde stipule les arrange- mens (sic!) qui seront près (sic!) pour la Bosnie et l’Herzégovine, et qui doi vent être renfermés dans un protocole à signer à Constantinople avec les Représentans (sic!) des Puissances médiatrices. Puis viennent en der nier lieu les recommandations spéciales faites par le Foreign Office à l’Ambassadeur pour les réformes accordées par la note du 13 Février, l’entente des Puissances, l’urgence pour la Porte d’accepter leur de mande, et enfin, la nécessité d’un armistice formel.
Entre la seconde et la troisième partie se place le paragraphe qui a trait à la Bulgarie et dont la valeur et les termes sont susceptibles d’in terprétations fort variées. Déjà, dès notre premier échange d’idées au sujet de cette instruction une divergence notable s’est produite dans la manière dont la comprenait Sir Henry Elliot et celle dont elle m’a paru devoir être expliquée. Tandis que je croyais que la Bulgarie devait pren dre place dans le protocole au même titre que la Bosnie et l’Herzégo- vine, l’Ambassadeur Britannique pensait au contraire que le concessions à faire à la Bulgarie devaient être exclues de cet instrument et faire l'objet de simples promesses. Ce point, le plus brûlant de toute la négo ciation, me paraît trop essentiel pour que je ne le soummette dès à pré sent à l'appréciation du Cabinet Impérial, et ne sollicite ses directions pour l’époque où il viendra à être traité en détail.
M’inspirant du télégramme de Votre Altesse d’hier, où il est ques tion d’autonomies pour les trois provinces, je ne saurais ne pas signaler à sa haute attention que ce terme ne s’applique dans l’instruction An glaise qu’à la Bosnie et à l’Herzégovine. Quant à la Bulgarie, les »ga ranties« qui lui sont assurées ne contiennent, semble t-il, qu’une moitié du système complet d’autonomie, la première partie de ce système »un certain contrôle à exercer par les populations sur leurs propres officiers locaux« — ne paraît pas devoir lui être appliquée. Les détails des garan ties promises à cette province »peuvent d’ailleurs être discutés ultérieu
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