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 entendre que Sa Majesté l’Empereur considérait l'armistice immédiat pur et simple comme une question d’humanité d’abord, puis de dignité. J’espérais donc que, mû par les mêmes sentiments, le Cte Andrâssy ne se séparerait pas de nous dans le cas où l’obstination de la Porte nous forcerait à la menacer d’une rupture des relations diplomatiques.
Le Ministre me répondit qu’il marchait déjà dans cette question d’accord avec nous, mais qu’il craignait les défaillances anglaises. Ainsi, Sir A .Buchanan était venu l’inviter à donner son assentiment au projet émis par l'Ambassadeur d’Angleterre à Constantinople et en vertu duquel la Porte ferait cesser les hostilités dès que les Puissances se déclareraient prêtes à prendre en considération les voeux exprimés par elle.
Le C,e Andrâssy avait répliqué que c’était sur l’invitation du Cab‘ de St James lui-même qu’il avait formulé et réitéré à Constantinople sa démarche en faveur de l’armistice inconditionnel, qu’interpellé depuis lors par le Représentant de Russie s’il maintenait ce point de vue, il lui avait répondu affirmativement et que, par conséquent, il lui serait impos­ sible de s’écarter d’une voie qui lui avait été indiquée par l’Angleterre même.
Quant au modus agendi ultérieur, le Ministre, tout en me fesant (sic!) espérer une réponse conforme à nos voeux, se réservait, me dit-il, de solliciter les ordres de l’Empereur et Roi qui Se trouvait à Godollô.
Revenu ce matin chez moi, il me dit avoir été informé de Constan­ tinople que la Porte, sans proclamer la cessation des hostilités, venait de faire connaître aux Ambassadeurs son intention de la mettre en vigueur jusqu’au 25. Septembre, — espèce d’armistice tronqué et confidentiel qui n’en était pas un!
Il me déclara ensuite avoir reçu l’assentiment de son Auguste Maître aux propositions envoyées à Gôdôlô et ajouta textuellement: »si la Porte continue à nous refuser l’armistice, nous sommes prêts à faire comme Vous, c’est-à-dire, le cas échéant, à la menacer d’une rupture de nos relations diplomatiques«.
АВПР, K-127.
Novikow
332.
ПОВЈЕРЉИВИ ИЗВЈЕШТАЈ УБРИА ГОРЧАКОВУ
О разговору с царем Виљемом на свечаном ручку у двору у част великое књаза Николе. На царево питање да ли je тачно да je Турска упутила Русији дрзак одговор, Убри му je објаснио да се ради о од- говору који je Порта упутила свим силама, a којим одбија примирје које ове захтијевају, супротстављајући им неприхватљиве услове. Из разговора с Биловом, Убри je дознао да je њемачка влада расположе­ на за сарадњу на бази енглеских приједлога, али да не може о том да се дефинитивно изјасни, пошто јој није јасан став Аустро-Угарске. Убри je покушао да га убиједи да ова посљедња сила може бити за- довољна, јер предложени програм не предвиђа успостављање вели-
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