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leur opinion publique et de la partie la plus crédule du inonde Euro­ péen, le refus consigné dans le mémoire Turc, tout en se voyant obligés de céder progressivement à la pression des circonstances. On y mettait d’ailleurs une bonne fois si équivoque que les désavantages de la con­ cession qu’on faisait pouvaient toujours être compensés par un malen­ tendu prémédité. Je serais, pour ma part, assez porté à croire que la marche des opérations militaires n’a pas été étrangère à la décision de se borner à la défensive. C’était déjà la tâche des troupes Ottomanes ce dernier temps. Sir Henry Elliot avait la nouvelle que de fortes pluies entravaient les progrès des troupes. La Porte ne perdait rien à déclarer
à l’Europe qu’elle »devançait ses voeux«.
Toujours est-il que plusieurs de Répresentants Etrangers parais-
snt satisfaits de la dernière phase de la négociation et commencent à en espérer une issue favorable. L’ambassadeur d’Angleterre est naturelle­ ment à leur tête. Il prétend même savoir que le Cabinet de Londres serait très satisfait du résultat acquis. Le Comte Zichy ajoute peut-être trop de valeur au succès qu’il a obtenu, mais le Baron de Werther, avec l’expé­ rience calme qui le distingue, ne juge nullement la solution conforme à la demande posée par les Puissances, et parait s’attendre à de nouvel­ les exigences de notre part, qu’il a l’ordre d’appuyer aussi bien que l’Ambassadeur d’Autriche Hongrie.
Ne connaissant pas le jugement que portera sur la situation le Gou­ vernement Impérial je me borne à relever l’inconséquence de toute la conduite de la Porte et les contradictions entre les actes qui se trouvent ainsi atténués, si ce n’est annulés mutuellement et nous laissent en face d’une situation tout aussi peu nette que celle d’il y a quinze jours.
АВПР, K-31.
Nelidow
327.
КОПИЈА ИЗВЈЕШТАЈА ПРВОГ ДРАГОМАНА РУСКОГ ПОСЛАНИКА V ЦАРИГРАДУ
Отомански министар иностраних послова изјавио да je султан издао наредбу својим командантима у Србији и Црној Гори да пре- кину ратне операције и да ће затражити посредовање великих сила. Он истовремено захтијева да се у овом интервалу Срби и Црногорци уздрже од било какве акције.
4/16. Septembre 1876.
Le Ministre des Affaires Etrangères a réuni à l’instant dans son cabinet à la Porte les Premiers Drogmans des Puissances Garantes et, s'adressant à moi particulièrement, m’a dit avec une certaine solennité: »Je Vous ai fait part ce matin de l’ordre que la Porte avait donné hier aux Commandants militaires en Serbie et au Monténégro de cesser les hostilités et de se tenir sur la défensive à moins que l’ennemi ne prenne l’inititative de l’attaque. Ce que j’ai omis de Vous dire c’est que cette cessation des hostilités devait commencer hier soir le 3 et expirer le 13/25 de ce mois — c’est à dire le 10me jour«. En conséquence Safvet Pacha espérait que nos Ambassades respectives jugeraient nécessaire d'en in­
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