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d’avoir choisi au dernier moment le côté qui lui semblerait le plus avan tageux pour la réalisation de ses aspirations à reconquérir une grandeur déchue.
P. Kapnist
P. S. le 5./17. Septembre. Le Duc Decazes que j’ai vu ce matin m’a affirmé qu’il maintenait son opinion quant à l’armistice formel et la nécessité de l’obtenir en fait et en forme avant de prendre en considération les propositions de la Turquie quant aux bases de la paix. »Nous ne devons pas consentir«, — me dit-il —, »à des demi-mesures telles que l’ordre de garder la défensive qui nous mettrait l’armistice à la merci d’un Bachi- -Bouzouk quelconque qui prétendrait avoir été attaqué«. Mais le Mini stre des Affaires Etrangères attend encore que les décisions des autres Puissances se soient plus nettement dessinées avant d’agir dans ce sens à Constantinople.
J’ai eu l’honneur d’en informer le Chancelier de l’Empire par mon télégramme secret que je prends la liberté d’annexer au présent rapport.
АВПР, K-90.
Ut in litteris P. Kapnist
326.
ИЗВЈЕШТАЈ НЕЛИДОВА ГОРЧАКОВУ
Допунска објашњења о писменом одговору Порте. Истиче кон традикторност и дволичност у турском писму и наводи размишља- н>а својих колеса о даљим турским поступцима према захтјеву Србије, односно великих сила у погледу обустављања непријатељстава и за- кључивања примирја.
Buyukdéré, le 4/16. Septembre 1876, 407.
Monsieur le Chancelier,
En remettant Jeudi dernier à quelques uns des Drogmans la copie de la réponse de la Porte à la demande d'armistice, Safvet Pacha leur déclara verbalement que le Gouvernement Ottoman était prêt à donner l’ordre aux commandants de ses troupes de suspendre les opérations si les Puissances provoquaient des instructions analogues aux chefs des forces ennemies. Le Drogman de l’Ambassade Impériale qui avait éga lement vu ce jour là le Ministre et reçu un moment plus tôt la pièce Turque, — n'a recueilli aucune communication de ce genre.
Je n’ai eu connaissance de la déclaration verbale de la Porte que Vendredi dans la journée — après avoir vu quelques uns des Représen tants étrangers et surtout l'Ambassadeur d’Angleterre. Ce dernier parais sait très satisfait et avait l’air de considérer l’affaire comme terminée.
Selon lui, la Porte aurait promis de faire expédier immédiatement l’ordre d’arrêter toutes les opérations offensives et de se borner stricte ment à la défense des positions occupées par les Turcs. La suspension
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